Arstites qui ont travaillé sur le rêve?
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Une scène à mi-chemin entre le rêve et le cauchemar, nous rappelant que l’un n’est jamais si éloigné de l’autre… #7 Narcissus Garden, Yayoi Kusama (1966) Dans chacune de ses installations, Yayoi Kusama crée l’illusion d’un espace éternel. L’artiste japonaise crée des expériences immersives, notamment Infinity Room et Narcissus Garden, qui encouragent son public à s’interroger sur les limites de leur perception.
#8 Le rêve, Henri Rousseau (1910) Le rêve, Henri Rousseau (1910) Même s’il n’a jamais quitté la France, Henri Rousseau s’est principalement intéressé à des paysages lointains, comme la jungle. Le Douanier, comme on l’a souvent appelé, trouve son inspiration autour de lui, au Jardin des Plantes à Paris, dans des livres illustrés ou les récits des voyages des autres.
La rencontre de ces deux mondes se voit dans Le Rêve, avec une femme allongée sur un divan, cependant entourée de plantes exotiques et d’animaux sub-sahariens. Faisant partie de la collection du MoMa, cette œuvre illustre parfaitement comment l’art peut nous permettre de dépasser le concret pour aller à la recherche de l’imaginaire.
La science et la technique contemporaines découvrent des formes étranges comme celles des nuages, des vagues, des dunes, formes inséparables de mouvements déformants, d’une instabilité constante ; elles se rapportent à des objets dont les formes impliquent des processus de production aléatoires, « chaotiques », non orientés vers des formes prédéfinies ; elles s’enfoncent dans des dimensions de la nature, du vivant, où se découvrent des formes surprenantes, inconnues, déroutantes.
La science et la technique enrichissent le vocabulaire et l’imaginaire des formes d’une façon qui est attirante pour l’artiste. Surtout, la science et la technique actuelles permettent la génération de formes inédites et paradoxales (infographie, 3D, etc.) qui relancent vers de nouvelles directions les possibilités plastiques et la réflexion esthétique.
Dans « Le rêve des formes », la science et la technologie actuelles sont envisagées comme révélatrices et génératrices de rêves de formes nouvelles mais aussi d’autres représentations et possibles de la nature, de l’univers, de la science, de l’animal, de la technique, de l’humain : des interférences et croisements qui sont des rêves en ce sens qu’ils problématisent et redistribuent les frontières qui sont supposées les séparer, qui rendent ces frontières poreuses et mobiles, dans le sens aussi où l’on peut envisager des hybridations entre ces domaines distincts, l’émergence de nouvelles réalités qui font sortir la nature, l’animal, l’humain, la technologie de leurs cadres habituels et périmés, de leurs formes jusqu’alors évidentes, distinctes et immuables.
Les nombreux souvenirs de rêves présentés ici rappellent cette évidence : Little Nemo, le petit aventurier somnambule du début du XXe siècle, fait avec eux exploser la narration classique de la bande dessinée, et son héritier le dessinateur Moebius poursuit son onirique modernité. Duane Michaels reconstitue ces figures de songe dans ses photographies, tout comme Edouard Levé, dans un genre plus contemporain.
Le Californien Jim Shaw réalise, lui, de délirants dessins éclatés. Mais « c’est un autre qui dort à ma place », rappelle le philosophe Jean-Luc Nancy dans un superbe texte du catalogue. Et, cet autre, rares sont les oeuvres qui parviennent à le saisir.
Quelques exceptions cependant : le film de Laurent Montaron, La Maison du docteur Marot (2004), qui livre le récit, en plan-séquence, d’une aventure psychique dont on ne sait si elle est le jeu de l’inconscient ou d’un fantôme. Et surtout J. L. N., la vidéo qu’Elie Christiani a consacrée au visage de Jean-Luc Nancy, pris dans le moment de l’endormissement.
dimitramilan dimitramilan ART – Le talent se travaille et le génie n’a pas d’âge. Dimitra Milan en est la preuve. Cette jeune artiste de 16 ans exprime ses rêves, ses idéaux et ses souvenirs en peinture. Et le résultat est fascinant. Issue d’une famille d’artistes, Dimitra Milan grandit entourée d’œuvres et de création dans le Milan Art Institutede ses parents en Arizona.
Diplômée de l’école secondaire très jeune, elle suit des cours à domicile afin de pouvoir explorer sa créativité artistique sans contraintes. Aujourd’hui la jeune femme cultive cette passion pour la peinture et possède son propre style, à la fois doux et hypnotique. Pour elle, l’art est une activité spirituelle et non intellectuelle.
Je ne veux pas être limitée par des techniques », a-t-elle confiée lors d’une interview à MyModernNet. Son compte Instagram est à l’image de ses œuvres, éthéré et coloré.
Peu à peu explorés par les musées, comme dans l’exposition « La Renaissance et le rêve : Bosch, Véronèse, Greco… » du musée du Luxembourg, le sommeil et le rêve ont fasciné les artistes de toutes les époques de l’histoire de l’art. Cette fois, ce sont les artistes contemporains qui visitent cette thématique dans une centaine de dessins, peintures, sculptures, photographies, vidéos, installations.
La ville de Bourg-en-Bresse accueille cette ambitieuse exposition en deux endroits: H2m, ancien Hôtel Marron de Meillonnas devenu espace d’art contemporain, montre des œuvres explorant la figure du dormeur, les attributs et la dimension physique du sommeil dans ses versants les plus poétiques. Il interroge également la conception freudienne du rêve, clé de notre psyché et moteur profond de la création artistique.
« Pillow for the Dead » de Rei Naito évoque le dernier voyage et la tradition ancestrale japonaise d’accompagnement et de mémoire des morts. Les trois œuvres minuscules, légères comme un souffle, fragiles et délicates, sont des « oreillers pour les morts ». Seul un ange pourrait y déposer la tête sans les écraser.
Qu’est-ce qui vous a poussé à aborder l’art et à devenir artiste (événements, sentiments, expériences…) ?En 1986, j’étudiais l’ingénierie dans la ville de Lima, ces années-là le Pérou était en proie à une crise économique et une violence terroriste jamais connue auparavant, c’est quand, en marchant dans le centre-ville de Lima, je suis arrivé à l’école des beaux-arts de Pérou, je suis entré et j’ai été pris au piège dans l’espace, c’était un lieu magique, les sculptures dans les couloirs lui donnaient une solennité particulière et insufflaient beaucoup de paix dans l’amplitude de ses anciens ateliers.
C’est alors que j’ai décidé de postuler et d’étudier les Arts Plastiques.Quel est votre parcours artistique, les techniques et les thèmes que vous avez expérimentés à ce jour ?En peinture j’ai travaillé à l’huile, pendant un temps j’ai utilisé la cire d’abeille et maintenant j’utilise la technique mixte (huile et acrylique). Mon sujet est varié avec quelques aperçus du surréalisme et du réalisme magique.
Grâce à ces longues années d’expérience picturale, il a une manipulation particulière de la couleur, à travers les émaux, je suis intéressé à obtenir plus d’intensité, de luminosité et de force expressive à la couleur.