Bulles de rêves où je ne dors pas lacouchie?
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Gros textes : les éditions d’Yves Artufel, coéditeur de la collection Polder. Le feu central, de François-Xavier Farine succède au site Poebzine . La voix des mots : les rendez-vous de Tempoésie à Dijon, par Yves-Jacques Bouin, chroniqueur à Décharge. Le Printemps des poètes : vers une poésie populaire.
Nouvelle adresse pour Les carnets du dessert de lune de Jean-Louis Massot et de ses éditions. D’ailleurs : animé depuis Leeds par Valérie Harkness. Ouvert aux poètes francophiles d’ailleurs et aux poètes étrangers vivant en France. Poezibao : le journal permanent de la poésie par Florence Trocmé, et son espace Scoop.it.
Et on oublie pas les commentaires de Florence Trocmé sur son site personnel du Flottoir. Terres de femmes : le blog critique d’Angèle Paoli. Cahier critique de poésie : publié par le Centre international de poésie de Marseille. Nouvelle revue web : realpoetik, où œuvrent conjointement Grégoire Damon et Sammy Sapin.
Et la nostalgie se perd dans la rivière de tes yeux. Extrait de « El color de las horas » qui a obtenu le 36ème prix « Pastora Marcela » Un autre poème de cette auteur est ici ___________________________________ José María Muñoz Quirós Prélude Je t’ai sentie une fois de plus, proche, avec les choses plus miennes, dans le monde que je dessine seulement dans un rêve.
Extrait de « Ternura extraña », réédité par Gárgola de poesía, Salamanque 2005 _______________________________________ Delfina Acosta Temps Le fait est que c’est dimanche et qu’il est temps d’ouvrir de bleu en bleu les baies vitrées à un rêve dans lequel tout serait différent: les planches de bois dur sous le ciel, et alentour, tranquillement posés le chandelier, le père de dix fils et un autre qui passe, le pêcheur, le vendeur de saints, le colporteur de lustre correct, le journalier à forfait avec son ballot, le pauvre mendiant du coin, le maçon sans maison, le locataire de quatre poteaux qui a mis une lampe au clou, bref, toute créature sombre et vivante, et de dresser ici la table, avec du vin en abondance, du manioc, de la bonne viande épicée, ce que l’on appelle une collation grandiose.
Je sais qu’il est temps de prendre sur nous la faim des autres, et de nous l’approprier. Et qu’il est temps que le poète proclame au monde son rêve d’oignon rédimé.
Le numéro 10 de la revue « Concerto pour marées et silence » (11,8 cms X 16,8 cms), animée par Colette Klein, et à périodicité annuelle, comprend des poèmes de Daniel Abel, Patrice Blanc, Jean-Paul Bota, Claudine Bral, Francine Caron, Muriel Carrupt, Edith Chafer, Eric Chassefière, Jean Chatard, Danièle Corre, Jean-Pierre Crespel, Eliane Demazet, Guillaume Dreidemie, Pierre Esperbé, Fabrice Farre, Bernard Fournier, Françoise Geier, Roger Gonnet, Bernard Grasset, Nicole Hardouin, Rodolphe Houlle, Japh’Eiios, Catherine Jarrett, Marylise Leroux, Emmanuel Loyau, Claude Luezior, Anne Michel, Jean Miniac, Ivan de Monbrison, Gérard Mottet, Bojenna Orszulak, Gérard Paris, Michel Passelergue, Paule, Georges Rose, Tina Schaefer, Christophe Schaeffer, Colette Wittorski.Les chroniques de recueils de poésie sont de Jean-Louis Bernard, Eliane Biedermann, Gérard Cléry, Chantal Danjou, Richard Taillefer, Monique W Labidoire.Les illustrations sont de Auck, Sophie Brassart, Xavier Fatou.Les caractéristiques principales de la revue sont :d’être divisée en trois parties (ou mouvements, comme dans un concerto classique) : moderato, adagio, allegro;d’alterner poèmes et chroniques de recueils.Extrait de ce numéro 10, d’Emmanuel Loyau : »Je suis partout et nulle partAu-delà de toutes les formesj’échappe à toutes les définitionsje revêts tous les aspectssans jamais me laisserenfermer dans aucunje suis l’âme uniqueaux cent mille corpsla multiplicité de chacunme ressemblemais je ne me retrouveen personnetransgressant l’ordreet la norme je m’envisageje suis la figure de l’Autrele sauvage et le civilisél’insaisissable et déroutantdépassement de soije circule entre la vie et la mortsur les chemins du mondeje suis l’errance apatrideje suis partout et nulle partici et ailleurs, jamais làoù je suis et pourtantles catégories les oppositionss’estompent et fusionnentl’absence la présencele lointain le prochel’au-delà l’ici-basen moi et par moise rejoignent »Si vous souhaitez en savoir plus sur le numéro 10 de la revue « Concerto pour marées et silence », qui est vendu au prix de 14 €, rendez-vous sur son site : http://colette.klein.monsite-orange.fr
À l’aube se révèlent les forces vives : « À l’orée les formes sont rappelées dans le congé blanchâtre des vergers chaotiques. Au centre inhabitable un visage roide emmêle nos sourires perdus. Et par-delà tout cet empilement feuillu de la forêt tardive une nuit frissonnante d’étoiles et de mots. Un monde recommencé comme journée de sable devant la source.
Une âme offerte aride où n’est plus ce souci de vivre et de revivre. » In Juste retour d’abîme, Éditions Gallimard, Collection Le Chemin, 1965 Dans son dernier recueil, publié en 1969, L’inespéré, les textes en prose sont plus nombreux. L’aimée s’absente, comme un fantôme parmi les rêves choisirait de se taire. Neige et brûlure se frôlent : « Il a neigé sur de l’aurore.
Le nœud d’oiseaux misérables d’abord qui se tend et qui glisse (je l’entends) par-dessus les flots roides là-dedans du silence. » In L’Inespéré, Éditions Gallimard, Collection Le Chemin, 1969. Isabelle Lévesque Bibliographie : -La Liberté des feuilles, Éditions Gallimard, « Le Chemin » (1964) – réédition présentée par Claude Michel Cluny, Éditions de la Différence, coll.