Comment avoir un sommeil sans rêve?
Share
Please briefly explain why you feel this question should be reported.
Please briefly explain why you feel this answer should be reported.
Please briefly explain why you feel this user should be reported.
Selon une étude publiée dans Nature Neuroscience, il serait possible de rêver pendant une autre phase de sommeil durant la nuit, que le sommeil paradoxal, le plus profond et récupérateur. Le sommeil paradoxal est le cycle pendant lequel notre sommeil est le plus profond alors que notre activité cérébrale est la plus intense, comparable à l’état de veille, d’où son nom. C’est pourquoi cette phase est habituellement reconnue comme le lieu privilégié des rêves.
Cette phase de sommeil paradoxal, qui intervient au bout de 90 minutes après l’endormissement, est particulièrement réparatrice. Chez les adolescents notamment, elle est la plus importante en ce qui concerne l’apprentissage, la consolidation de la mémoire et l’adaptation sociale. Une nuit comporte en moyenne de 4 à 6 cycles, d’environ 90 à 100 minutes selon les personnes.
Pour les besoins de l’étude, les chercheurs ont suivi 32 volontaires qui ont passé la nuit en laboratoire, équipées d’électrodes pour mesure l’activité nocturne de leur sommeil.
La problématique des objets connectés cristallise le focus sur les troubles du sommeil alors que bien dormir implique avant tout de savoir lâcher prise », renchérit le Dr Pallanca, qui a « mal dormi pendant toute la semaine de test d’une montre connectée censée favoriser le sommeil ».Le manque de sommeil dévastateur pour la santéPourtant, la qualité de nos nuits influence notre efficacité dans la journée.
Une nuit trop courte entraîne des difficultés à se concentrer, mais pas que. « Sur le long terme, manquer de sommeil augmente le risque d’obésité, de diabète, de maladies cardiovasculaires ou encore de dépression, alertent de concert les deux spécialistes du sommeil. D’où l’importance de consulter son médecin traitant ou un spécialiste du sommeil si les troubles s’installent dans le temps.
« Il y a de grands plans sanitaires sur la nutrition ou sur la nécessité de pratiquer une activité physique régulière, et c’est une très bonne chose, mais il faudrait que les pouvoirs publics s’emparent de cette problématique majeure que sont les troubles du sommeil », estime le Dr Beaulieu.Dormir, sans médoc ni tisanes. Les nouvelles solutions de la médecine du sommeil, éditions Marabout, en librairie depuis le 9 mai, 19,90 euros.