Bienvenue à gattaca quelle est l’exigence pour réaliser son rêve?
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D’autant que bientôt un meurtre est commis dans les locaux de Gattaca et que l’inspecteur en charge de l’affaire semble connaître le nom de Vincent Freeman.Moins axé sur la description de cette société future et déshumanisée dont le décorum aseptisé renvoie à certains classique des années 60 et 70, Gattaca dresse avant tout le portrait de son protagoniste, le bien-nommé Vincent Freeman, dont la détermination à braver l’interdit pour accomplir son rêve n’a d’égale que son refus obstiné de tout déterminisme génétique imposé par le système.Ambitieux et révolté par l’injustice de ce meilleur des mondes, le personnage semble prêt à tout pour atteindre son objectif.
D’où la suspicion du spectateur à son égard lorsque le directeur de mission est retrouvé assassiné. Cette volonté farouche d’accomplissement individuel ancrée dans un contexte global qui favorise la pureté de la race fait en outre remarquablement écho à notre société moderne, axée sur l’individualisme, la réussite, le rendement et le culte de la perfection physique.En contre-point de l’ambitieux Vincent, se trouve son plus fidèle allié.
Au niveau de ses influences et de ses inspirations, Bienvenue à Gattaca ressemble à une adaptation très libre du Meilleur des Mondes.Il est donc question ici d’eugénisme et de science moderne, la perfection de l’individu étant le nouveau mot d’ordre d’une société idéale et dictatoriale.Cette perfection répond évidemment à plusieurs critères établis: une santé parfaite, un coeur d’athlète et une intelligence hors du commun.Seuls les individus qui possèdent ces caractéristiques peuvent accéder aux plus grandes instances de l’Etat.
Les autres, donc, les individus avec un code génétique imparfait, sont condamnés à sombrer dans l’oubli et à effectuer des tâches ingrates.Toutefois, dans ce monde génétiquement déterminé, certaines personnes tentent de transgresser les codes établis.La science permet également de tricher et de passer pour un usurpateur et un pirate de la génétique.
Comme tous ses semblables, il est ainsi voué à un sort misérable : lui qui rêve de voyager dans l’espace ne peut trouver d’autre emploi dans la base de lancement appelée Gattaca que celui d’homme de ménage.
Il va pourtant, à force de persévérance, braver le déterminisme implacable de ses gènes et réaliser son rêve.La bande-annonce de Bienvenue à GattacaCe film est une dystopie qui présente un monde pourtant pas si éloigné du nôtre quant aux techniques dont disposent les hommes (analyse ADN, procréation assistée…) mais dans lequel l’ensemble de l’organisation de la société a été repensée en fonction d’un critère unique, le patrimoine génétique des individus qui la composent.
Seule une carte d’identité génétique « valide » permet d’entrer à Gattaca. Dans ces conditions, comment des parents seraient-ils assez fous pour prendre le risque d’une naissance « naturelle », sans optimisation génétique, avec tous les risques que cela comporte ?
Vincent a des rêves, les autres non ; Vincent est capable de dépasser ses limites, de tenter l’impossible, là où les autres se contentent d’obéir à leur programme génétique, que celui-ci les destine à faire le ménage ou à s’expédier dans l’espace.Cet avantage dont semble disposer Vincent n’est-il qu’un moyen de flatter le spectateur humain qui comme lui est né d’une femme ?
S’ils paraissent à première vue opposés en tous points, tant au niveau de l’ambiance que du message, ils sont en fait complémentaires. Bienvenue à Gattaca nous présente un monde ou le transhumanisme se manifeste par une sorte de PMA (procréation médicalement assistée) extrême permettant de donner naissance à des enfants presque-parfaits, sans la moindre faille physique, en établissant qui plus est un certain nombre de leurs traits de caractère.
Son alter ego, lui, a compris par ses échecs que la perfection n’existe pas malgré tous les efforts de la science. Ancien nageur professionnel, il n’est jamais parvenu à atteindre la première place d’un podium, entraînant une remise en question totale et un désespoir qui n’était pas censé toucher un être conçu « sur mesure ».
Son parcours comme son destin donne les scènes les plus émouvantes du film, mais elles permettent également de s’interroger sur la course à l’excellence, lorsque poussée à l’extrême, elle exclut toute humanité.
Le pouvoir gère tranquillement une société totalement lobotomisée où le feu devient la seule clé du monde, car il signifie la survie. Le thème du numérique n’est pas encore présent mais les bases sont là : lobotomiser une population pour la contrôler. Reste à avoir le bon outil pour y parvenir.
Le meilleur exemple restera cependant ici l’oeuvre de Huxley et son adaptation cinématographique Bienvenue à Gattaca de Andrew Niccol, sorti en 1997. VIDEO Dans cette approche la sécurité, définie par la sélection génétique que les progrès numériques ont rendus possible, interroge la place des nouveaux nés. Une société parfaite, qui exclue la différence et l’erreur.
Une surveillance de tous les instants où la sécurité écrase l’individu grâce au numérique, le nie pour ce qu’il est vraiment. Le bonheur passe donc par une sécurité prédatrice d’un système totalitaire. On retrouve ceci avec le 1984 de Orwell, mais aussi dans les succès récents de Divergente ou Hunger Games cités plus tôt.
Dans ce futur le salut de l’Humanité passe par la recherche d’une nouvelle planète. Or dans cette trame terrible, alors que la sécurité même de l’humanité est en jeu un des scientifiques, le Dr Mann, est prêt à tout sacrifier pour pouvoir survivre quelques jours de plus.
Ce modèle est d’ailleurs utilisé à de nombreuses reprises tout au long du film. Contrôles d’identité et de performances au sein de la cité de GATTACA. Le thème principal de Bienvenue à Gattaca est bien évidemment celui du biocontrôle, permis par la manipulation génétique in vitro. Aujourd’hui, l’eugénisme est plutôt rare, mais pas inexistant.
Quand une femme est enceinte, elle a la possibilité de savoir si son enfant est un garçon ou une fille, ou si son enfant sera atteint de certaines maladies. Et elle peut ensuite demander à avorter, ce qui est une forme d’ eugénisme car c’est une forme de préférence génétique.
De plus il existe encore des personnes voulant créer une race supérieure et avec les avancées scientifiques d’aujourd’hui il sera peut être possible de déterminer les gènes de l’embryon.
Certains médecins se permettent de mettre fin à la vie de nouveaux-nés handicapés (2005, des médecins Hollandais ont avoué avoir tué des nouveaux-nés handicapés depuis 1997), et certains parents chinois tuent leurs enfants parce qu’ils n’ont pas le sexe voulu (en effet, le nombre d’enfants est limité en Chine à cause de la surpopulation, et les parents souhaitent le plus souvent avoir un garçon).
La fécondation in vitro consiste à prélever un ovule (cellule sexuelle de la mère) et à le mettre en contact avec des spermatozoïdes (cellule du père) hors de l’organisme de la femme. Mais il est impossible avec la science actuelle de déterminer les gènes de l’embryon.