Celui qui rêve michel auclair casterman?
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(A Suivre), simplement, arriva au bon moment avec des moyens, une solide structure dans le dos : Casterman, éditeur depuis 1780 à Tournai (Belgique, province du Hainaut, siège d’un évêché) et surtout promoteur des albums de Tintin depuis Les Cigares du pharaon, ce qui remontait à loin. Casterman publiait aussi en langue française Petzi pour les petits et Martine pour les écolières.
Le Génois, nommé Florenzo Ivaldi, mit ses économies faites de commerce prosaïque dans une revue lyrique intitulée Sgt. Kirk. L’âme de la revue s’appelait Hugo Pratt, à l’époque (1967) assez désargenté, et le maître d’œuvre Claudio Bertieri, infatigable propagandiste des fumetti, également ami de Claude Moliterni qui, lui, animait à Paris la Socerlid (Société Civile d’Études et de Recherches des Littératures Dessinées) et l’admirable revue Phénix [1].
Aux dires du Vénitien Hugo Pratt, cela se passa ainsi : « Il y a beaucoup de gens qui m’ont aidé quand je suis arrivé en France, comme Claude Moliterni, qui m’a trouvé un appartement rue de Lancry. C’est lui qui m’a présenté à la direction de Pif puis de Casterman [2]. » Les premières planches de la Ballade de la mer salée, issues de Sgt.
Kirk entre 1967 et 1969, parurent en France dans le numéro de Phénix de juin 1974 (et suivants) après avoir été distillées dans le quotidien France-Soir.