Comme une mule qui rêverait de s’élever?
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Lisez et agissezCet article s’inspire du livre 1001 Citations dont il faut s’inspirer dans la vie (Flammarion — Robert Arp)Ces véritables extraits de pensées ont potentiellement la faculté d’insinuer en nous-même une certaine volonté, un élan de motivation pour progresser et tenter de s’améliorer tant personnellement que professionnellement, au final humainement.Or dans de nombreux domaines, la capacité d’un être à donner le meilleur de soi-même en s’affranchissant de ses limites mentales est déterminante pour aller au bout des choses et tenter de réussir ce qui est entrepris.« L’immobilier est au coeur de presque toutes les entreprises, et est certainement au coeur de la richesse de la plupart des gens.
Afin de construire…
La course en terrain accidenté, l’ascension des montagnes, la lutte, la natation, les travaux des bois et des champs en même temps que l’exposition aux intempéries, et une certaine dureté de vie, produisent l’harmonie des muscles, du squelette, des organes et de la conscience. Carrel, L’Homme, cet inconnu,1935, p. 372.7. Nous avancions péniblement sur les flancs desséchés du djebel Tebaga. La nuit commença de tomber comme nous arrivions au sommet.
Lorsque, lassé, je l'[Dindiki] isole dans la baleinière des boys, il passe de l’une à l’autre sur le câble qui les relie. Il fait l’ascension de mon fauteuil, par derrière, sournoisement et, par jeu, du haut du dossier, me tire les cheveux ou l’oreille; cela veut dire : « Joue avec moi. » Gide, Feuillets d’automne,1949, p. 1117.B.− THÉOL. Ascension. Élévation mystérieuse de Jésus-Christ dans le ciel.
,,Quand il y monta (…) par sa propre puissance, en présence de ses disciples, le quarantième jour après sa résurrection« (Bible1912) :10.
Sa beauté furieuse, exaspérée par la lutte, rayonnait avec un éclat surnaturel à ce moment suprême, comme pour laisser à son jeune amant un inéluctable souvenir.
En ce moment, la cloche lointaine d’un des villages qui bordent la mer ou des hameaux perdus dans les plis de la montagne fit entendre les premières volées de la Salutation angélique. A ce son, un soupir d’agonie sortit de la poitrine brisée de la jeune femme.
Octavien sentit se desserrer les bras qui l’entouraient ; les draperies qui la couvraient se replièrent sur elles-mêmes, comme si les contours qui les soutenaient se fussent affaissés, et le malheureux promeneur nocturne ne vit plus à côté de lui, sur le lit du festin, qu’une pincée de cendres mêlée de quelques ossements calcinés parmi lesquels brillaient des bracelets et des bijoux d’or, et que des restes informes, tels qu’on les dut découvrir en déblayant la maison d’Arrius Diomèdes.
Il poussa un cri terrible et perdit connaissance. Le vieillard avait disparu. Le soleil se levait, et la salle ornée tout à l’heure avec tant d’éclat n’était plus qu’une ruine démantelée.
Après avoir dormi d’un sommeil appesanti par les libations de la veille, Max et Fabio se réveillèrent en sursaut, et leur premier soin fut d’appeler leur compagnon, dont la chambre était voisine de la leur, par un de ces cris de ralliement burlesques dont on convient quelquefois en voyage ; Octavien ne répondit pas, pour de bonnes raisons.
Enfin, du sommet de ce rude escalier, une soudaine clarté illumine la neige et perce le brouillard. Les guides encouragent les mules qui dressent les oreilles, les voyageurs retrouvent l’usage de la parole, et à force de glisser, de sauter, au milieu du tintement des clochettes et du bruit des voix, on arrive aux portes du couvent.
D’autres mules qui venaient d’arriver auparavant, montées par des paysans chargés de provisions, avaient transformé en une mare de boue la neige amoncelée devant la porte. Selles et brides, bâts et harnais à clochettes, mules et conducteurs, lanternes, torches, sacs, fourrage, barils, fromages, pots de miel ou pots de beurre, bottes de paille et paquets de toutes les formes se pressaient pêle-mêle sur les marches du couvent, dans ce marécage de neige fondue.
De temps à autre, dans la ligne nuageuse des mules attachées à des anneaux scellés au mur, un quadrupède se mettait à mordre son voisin ou à lui envoyer une ruade, et alors le nuage entier se déplaçait et les guides s’y élançaient et il en sortait des cris, sans que les spectateurs pussent distinguer ce qui s’y passait.