Commence là où s’arrête le rêve?
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Par Mélodie Castan Publié le 21/04/2019 à 17:25, Mis à jour le 14/09/2022 à 16:26 Peut-on reprendre un rêve interrompu ? Getty Images La bonne question. – Reprendre un songe interrompu pour savourer et connaître son dénouement, mythe ou réalité ? Réponses d’une neuropsychologue, d’une chercheuse en neurosciences et d’un psychanalyste et spécialiste du langage des rêves. Tout s’est passé de façon très soudaine.
Alors que tout se déroulait pour le mieux dans votre dernier rêve, la sonnerie du réveil a marqué l’arrêt brutal de votre montée des marches du Festival de Cannes, avorté votre idylle naissante avec Tom Hardy ou déchiré le chèque reçu à l’Euromillions. Est-il possible de se rendormir et de reprendre un songe où il s’est arrêté pour faire durer le plaisir ? Nous avons posé la question à trois professionnels.
Que signifient les rêves au cours desquels nous perdons nos dents ? À lire aussi » Rêves étranges : comment le confinement infiltre nos nuits Des profils prédisposés à reconduire un rêve Bien qu’il n’existe aucune preuve scientifique sur le sujet, selon les spécialistes interrogés, il serait tout à fait possible de poursuivre un rêve inachevé. Tout le monde n’en serait cependant pas capable.
On nous répète en effet ardemment : « Le système va s’effondrer, le capitalisme vit ses derniers jours… » Le vieux mythe de la grève générale ressort même des placards : tout va s’arrêter, enfin !Ces fantasmagories sont évidemment risibles. Chez les millénaristes, des kyrielles de fins du monde – annoncées, datées, prophétisées en détail – sont déjà passées et périmées depuis longtemps, sans que personne ait constaté le plus petit début de réalisation.
Dans le domaine écologique, quantité de prévisions catastrophistes ont fait long feu, du Club de Rome à nos jours. De fait, nous ne sommes pas allés dans ces murs innombrables qu’on nous annonçait inévitables. Chez les anarcho-syndicalistes et autres fabulistes du Grand Soir – de Briand à Sorel et de Rosa Luxemburg aux actuels prédicateurs -, la grève générale n’a jamais eu qu’une réalité de papier.
Le dernier détraquement, le grand séisme économique et social où tout s’arrête, n’est qu’une plaisanterie. Mauvaise, cela va de soi.Car ces délires risibles sont malgré tout nuisibles. Pas tellement par leurs effets pratiques, qui sont à peu près négligeables. Plutôt à cause des dommages qu’ils occasionnent à l’imaginaire lui-même.