Comment s exprimé le rêve dans les mains libre?
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Je ne veux pas le rejoindre, je veux rester seule. Je me promène, et je vois une cascade, je m’y baigne. Il y a un volcan, j’y monte et je regarde au loin. C’est comme si j’étais emprisonnée sur mon île, sans pouvoir sortir, comme s’il y avait des barreaux tout autour. Je vois même des requins qui tournent alentour.
Tout à coup, je me vois dans une boîte noire, et je vois des gens qui me tournent le dos, avec mes parents qui se donnent la main, et moi je suis au centre. » Après le récit du rêve, thérapeute et patient entament la troisième phase de la séance : l’échange, qui permet d’analyser les éléments principaux.
Zoé Pairaud : « Dans le cas d’Anna, c’était explicite, l’île est une image que l’on rencontre très souvent dans les rêves d’adolescents qui se sentent seuls, fragiles, qui ont peur de l’inconnu du monde des adultes. » Mais analyser les symboles n’est pas suffisant. Pour Georges Romey, le créateur de cette méthode, le langage des rêves n’est pas un vocabulaire dont chaque image, prise séparément, aurait une signification unique. Il est surtout une véritable grammaire.
Paul Eluard – Les Mains Libres, Analyse poème « rêve » 651 mots 3 pages Né en 1895, année de l’accident ferroviaire, Paul Eluard n’en a bien entendu gardé aucun souvenir direct, et ne connaît aucun détail de la genèse du dessin, en particulier le complexe de Man Ray vis-à-vis de ses origines. Il est donc naturel qu’il réagisse à cette scène en puisant dans ses propres expériences.
Tout en nous plongeant lui aussi dans une atmosphère inquiétante, son poème met donc en scène une métamorphose de la réalité différente de celle de Man Ray.
Le titre sans article « Rêve » qui relie les deux œuvres exprime la possibilité d’une généralisation aux rêves d’autres rêveurs, cependant que le recours à la première personne du singulier « Je rentre […] dans ma maison […] chez moi » signale nettement l’intimité de l’itinéraire parcouru du dessin au poème. La question qui se pose est : – Peut-on caractériser ce poème comme un simple récit de rêve ?
Les Mains libres est un ouvrage hybride qui est parcouru par des contradictions: poésie/peinture, tradition/modernité; amour du couple/libertinage. Nous étudierons à travers ces oppositions le rapport du poète au peintre et à la femme. Des indices iconographiques, textuels et biographiques nous permettent de lire ce texte image comme l’écriture d’une utopie amoureuse reposant sur l’échange des identités et des objets du désir. Cela dans la perspective surréaliste de la révolution politique, morale et métaphysique.
Le frontispice du recueil représente le pont d’Avignon, brisé comme il se doit, et surmonté d’une femme nue gigantesque, couchée telle une déesse assoupie, qui de ses cheveux dénoués constitue une arche supplémentaire. Le réalisme figuratif conjugue le merveilleux et l’érotisme et donne le ton. Le corps de la femme étendue comme sur un lit crée une union entre les hommes. La préface contient les mots qui figurent le programme du recueil.
Le terme « merveilles » fait référence au merveilleux recherché par les surréalistes dans la confrontation entre la réalité objective et l’univers intérieur. Le « désir » rappelle le thème central de cette œuvre érotique. Faut-il comptabiliser le nombre de nus très suggestifs ? Les mains : un motif récurrent annoncé dès le titre. Man Ray est désigné deux fois. C’est plus que la reconnaissance honnête de leur collaboration.
Le poète s’efface derrière le peintre qui devient le vecteur des ses désirs, le rêve de ses rêves. « Man Ray dessine pour être aimé.
Ce que les rêves disent de nous, les messages de notre inconscient… Les rêves ont toujours fascinés les hommes et il est donc naturel que chacun ait recherché le sens ce cet étrange univers. Le rêve est notre intimité la plus absolue, il revêt parfois une très grande importance car il nous montre la partie la plus profonde, celle que nous cherchons parfois à masquer à l’état de veille.
Là, nous ne pouvons nous dérober car il nous confronte aussi à notre ombre, à ce que nous refoulons, à nos désirs les plus interdits et inavouables… C’est dans les dédales de notre plongée dans le sommeil qu’il nous dit les vérités les plus personnelles, les plus cachées, les difficultés que nous traversons au quotidien à partir de nos comportements, de nos désirs et de nos peurs.
Il permet alors d’évacuer les soucis, d’exprimer des colères, des rages, des hostilités.
” F: – “ Vous ne pratiquez donc pas un coït normal. “ ? R: – “ Je prends la précaution de me retirer avant l’éjaculation. ” F: – “ Puis-je supposer que vous avez exécuté le tour en question plusieurs fois pendant la nuit, et qu’après la répétition matinale vous ayez été incertain d’avoir fait les choses comme il fallait. ” ? R: – “ Ça se pourrait bien ”.
F: – “ Alors votre rêve est une satisfaction de désir. Il vous procure la garantie rassurante que vous n’avez pas fait d’enfant, ou, ce qui est à peu près la même chose, que vous auriez tué un enfant. Comment parvenez -vous à ce crime spécifiquement féminin”? R: – “Je vais tout vous dire.
Je n’étais pas du tout mêlé à la mise en pratique de cette décision, mais pendant longtemps j’ai eu peur, comme on le comprendra, que l’affaire soit découverte.” F: – “ Je comprends, il a résulté de ce souvenir une deuxième raison pour laquelle l’hypothèse d’avoir mal réussi votre tour ne pouvait que vous être pénible.” Analyse d’un rêve : L’oncle Josef [12] Nous donnerons un exemple de rêve dont Freud fait l’analyse dans L’Interprétation du rêve.
Il s’agit d’un rêve que Freud a fait au moment où il est proposé pour le titre de “professeur extraordinaire” (en 1897).