Dalida la femme qui rêvait d’une autre scène replay?
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Quand un psychanalyste analyse le destin de Dalida non pas comme une succession de tubes ou de faits divers, mais comme une tragédie grecque. Le 3 mai 1987, à 54 ans, Dalida s’est donnée la mort. Juste avant de mourir, elle griffonna sur une feuille de papier ces quelques mots : « La vie m’est insupportable. Pardonnez-moi.
« Puis elle s’installa sur son lit et, un verre d’alcool à la main pour augmenter l’effet des médicaments, elle avala les cachets qu’elle avait soigneusement préparés. Quand elle eut terminé, elle éteignit sa lampe de chevet et à la différence de tous les autres soirs, elle s’endormit sans laisser une lumière allumée, comme si pour la première fois de sa vie, elle n’avait plus peur de l’obscurité.
Elle trimballait des douleurs d’enfance, qu’elle fit taire il y a près de vingt ans. Portrait d’une tragique icône. « Je suis un parlement. Il y a en moi tellement d’êtres différents qu’on n’arrive pas à les mettre en accord et du coup, il faut les accepter tous », disait-elle.
Pas étonnant que Dalida ait inspiré le psychanalyste Gérard Miller qui, après Dominique Strauss-Kahn, Gérard Depardieu et Ségolène Royal, se penche avec sa compagne Anaïs Feuillette sur le destin de l’iconique chanteuse. Un destin, c’est bien ce que désirait cette jeune fille d’une famille italienne exilée au Caire, soucieuse de devenir « quelqu’un ».
Une revanche, peut-être, pour celle qui faillit mourir à peine née, resta quarante jours les yeux bandés pour cause d’infection et en hérita un strabisme qui ne la réconcilia guère avec son physique.