Dans quelle mesure barack obama représente le rêve américain noir?
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Barack Obama fait figure de géant dans l’histoire du monde. Premier président noir des États-Unis, il est un motif de fierté et d’espoir et représente surtout une réelle émancipation des Noirs. Tous les Afro-Américains sont fiers de lui, car il a sorti les Noirs d’un long sommeil après tant de siècles d’esclavage, de ségrégation raciale, de lutte pour les droits civiques. Sa réussite incite le peuple noir à travailler davantage pour généraliser ce succès.
L’Amérique écrit une nouvelle page de son histoire, qui s’inscrit dans l’« American Dream », le rêve américain, où tous peuvent vivre, travailler ensemble et réussir en tant qu’individu, sans que l’on prenne en compte la couleur de la peau ou la religion. Cela mérite d’être connu et mieux compris. En commençant son mandat le 20 janvier 2009, Barack Obama, avec son slogan« Yes We Can !
Lorsqu’il est né, le 4 août 1961 à Hawaii, d’un père noir du Kenya et d’une mère blanche du Kansas (centre), les mariages interraciaux étaient interdits dans beaucoup d’Etats du Sud de l’Union (ils ont été légalisés par la Cour suprême en 1967). « Qui aurait cru qu’un Noir d’une quarantaine d’années, nommé Barack Obama, deviendrait un jour le candidat du parti démocrate?
« , demandait-il cet été après avoir triomphé de sa rivale Hillary Clinton au terme d’une élection primaire âprement disputée. Il a mené sa campagne au nom de « l’unité » des Américains et pour restaurer « le rêve américain », brisé selon lui. « J’ai choisi de me présenter aux élections présidentielles à ce moment de l’Histoire parce que je crois profondément que nous ne pourrons résoudre les problèmes de notre temps que si nous le faisons ensemble », a-t-il expliqué.
Rappelant ses origines, il a affirmé: « C’est une histoire qui ne fait pas de moi le candidat le plus plausible.
Les six jours d’émeutes feront plus de 50 morts et 2300 blessés, tandis que quelque 11’000 personnes seront arrêtées.>> Le compte rendu de l’envoyé spécial de la TSR: Télé journal – Publié le 2 mai 1992 21 juin 2005Quarante et un an après les faits, un ancien responsable du Ku Klux Klan est condamné pour sa participation au meurtre de trois militants pour les droits civiques en juin 1964 dans le Mississippi.>> Le compte rendu du procès: 12h45 – Publié le 22 juin 2005 4 novembre 2008″Change has come to America »: à 47 ans, le démocrate Barack Obama est élu 44e président des Etats-Unis.
Le désormais ex-sénateur de l’Illinois devient le premier Noir à accéder à la Maison Blanche. Il n’insiste toutefois pas sur cette question, préférant se présenter en tant que candidat post-racial.>> Barack Obama, candidat post-racial: 12h45 – Publié le 5 novembre 2008 6 novembre 2012Barack Obama est réélu pour un second mandat à la présidence des Etats-Unis.>> Le portrait de Barack Obama après sa réélection: 19h30 – Publié le 7 novembre 2012
Et il y a déjà depuis longtemps des maires de couleur, des élus noirs à la Chambre des représentants, mÃame si Obama est le seul sénateur noir.Y a-t-il un effet Obama hors des Etats-Unis ?Sa candidature suscite un intérÃat croissant en France parmi les jeunes issus de l’immigration. Ils se l’approprient et il y a déjà des tee-shirts à son effigie. Dà ̈s sa sortie, notre livre a suscité un grand intérÃat des sites communautaires.
Barack Obama incarne un rÃave politique par procuration : En France, nous ne sommes pas prÃats de voir un fils d’immigré kenyan en lice pour s’installer au Palais de l’Elysée.Des ministres comme Rachida Dati ou Rama Yade ne montrent-elles pas un changement aussi en France ?Il s’agit de nominations mais elles ont le mérite d’habituer l’opinion à ce que des gens des «minorités visibles» occupent des postes à responsabilité. Mais nous sommes encore loin de la situation américaine.
Quitte à décontenancer dans son propre camp: Barack Obama n’incarne pas « le » rêve américain, comme une vision simpliste du personnage pourrait le laisser à penser, mais « son » rêve américain. Celui d’un homme tantôt bousculé, tantôt choyé, par la fortune. Celui d’un homme qui, du chaud soleil hawaïen à la froidure des rues défavorisées de Chicago, a su dompter les dualités qui l’ont façonnées tout au long de son existence.
Et ce, dès sa naissance, le 4 août 1961.Décortiquée depuis près de deux ans que Barack Obama a annoncé sa candidature à l’investiture démocrate, la vie de ce fils de mère blanche américaine, Stanley Ann Dunham (1942-1995) et de père noir kenyan, Barack Hussein Obama Sr. (1936-1982) a fait le tour du monde. Extraordinairement « moderne », elle a même réussi à éclipser celle, pourtant plus « héroïque », du vétéran McCain, ses souffrances, ses actes de bravoure et ses décorations.
De sa jeunesse passée à Honolulu, après une enfance à Djakarta, en Indonésie, où sa mère, divorcée en 1963, avait -pour un temps- reconstruit sa vie, Barack Obama livre un précieux témoignage: « J’ai appris à passer de mon monde noir à mon monde blanc ».
J’ai choisi de me présenter à l’élection présidentielle à ce moment précis de l’histoire parce que je crois profondément que nous ne pouvons pas affronter les défis de notre temps à moins de le faire ensemble – à moins que nous n’améliorions notre union en comprenant que nous pouvons avoir des histoires différentes, mais que nous portons les espoirs communs ; que nous pouvons ne pas avoir la même apparence et ne pas venir des mêmes endroits, mais que nous voulons tous aller dans la même direction – vers un avenir meilleur pour nos enfants et nos petits-enfants.
J’ai été élevé par un grand-père blanc qui a survécu à la grande Dépression puis a servi dans l’armée de Patton pendant la Seconde Guerre Mondiale et par une grand-mère blanche qui a travaillé dans une usine de bombardiers à Fort Leavenworth pendant que lui était de l’autre côté de l’océan. Je suis allé dans des écoles parmi les meilleures d’Amérique et vécu dans l’un des pays les plus pauvres du monde.
Je suis marié à une Noire américaine qui porte en elle le sang d’esclaves et de propriétaires d’esclaves – un héritage que nous avons transmis à nos deux filles bien-aimées.
J’ai des frères, des soeurs, des nièces, des neveux, des oncles et des cousins, de toutes les races et de toutes les couleurs, répartis sur trois continents et, jusqu’à la fin de mes jours, je n’oublierai jamais que, dans aucun autre pays sur Terre, mon histoire ne serait même possible. C’est une histoire qui n’a pas fait de moi le candidat le plus conventionnel.