Dans quelle partie du cerveau fait on des rêves?
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Grâce aux mesures effectuées quelques secondes plus tôt, les chercheurs ont alors comparé l’activité de participants embarqués dans un songe à celle de sujets qui ne rêvaient pas, et ce quel que soit le stade du sommeil. Un cerveau pas si endormi Et ce qu’ils ont découvert, c’est que le cerveau des rêveurs est loin d’être aussi endormi qu’on le croyait pendant le sommeil lent. Certes, globalement, les ondes de basse fréquence dominent.
Mais de larges régions s’éveillent par moments et par endroits, avec un retour d’ondes de haute fréquence. Les chercheurs ont ainsi identifié une zone qu’ils ont qualifiée de point chaud postérieur (car elle est située dans la moitié arrière du cerveau), et qu’ils considèrent comme le noyau cérébral du rêve, la zone minimale qui doit être éveillée pour qu’un songe soit créé. Quel que soit le stade du sommeil, cette zone était active lorsque le dormeur rêvait.
Elle comprend des aires sensorielles (surtout visuelles), ainsi que des régions de la face médiane du cerveau, notamment le cortex cingulaire et le précunéus.
Parfois, les rêves sont plaisants et d’autres fois effrayants. Parfois, on s’en souvient au réveil et d’autres fois non. Notre cerveau nous jouerait-il donc des tours ? Les mécanismes du rêve sont encore un mystère que les neurosciences tentent inlassablement d’élucider.Cela vous intéressera aussi[EN VIDÉO] Interview : l’activité cérébrale est-elle unique et individuelle ?
Lors de son fonctionnement, le cerveau émet des ondes cérébrales qu’il est possible de capter…Pendant le sommeil, le cerveau est en toute logique au repos. On constate en effet chez les personnes plongées dans le sommeil (paradoxal) que certaines fonctions sont éteintes ou ralenties, tel le cortexcortex visuel primaire, qui fait partie de la chaîne de traitement des informations provenant de la rétine.
En effet, de « larges régions du cerveau s’éveillent par moments lorsque nous rêvons », explique-t-elle. Les scientifiques ont mesuré l’activité électrique du cerveau, notamment lors du sommeil lent. Ils ont alors observé que lorsque tout le cerveau semble en mode veille, une « zone chaude » située dans la moitié arrière du cerveau s’active. Cette région comprend notamment le cortex consacré à l’analyse visuelle, et celui traitant les informations issues de nos sens (odorat, toucher…).
Ils ont présenté des photos d’hommes, de femmes, de voitures, d’animaux ou encore de plats, à des volontaires éveillés, et ont remarqué que telle zone du cerveau s’allumait pour les photos d’hommes, telle autre pour les voitures, etc. Ensuite, simplement en observant les ondes cérébrales des cobayes endormis, ils ont pu énoncer (avec un taux de réussite de 55 à 77 % selon les thèmes) quelles images voyaient les dormeurs.
Les chercheurs ne pouvaient toutefois pas deviner s’il s’agissait de leur grand-mère ou d’une star de cinéma !Pendant le sommeil paradoxal, certaines zones cérébrales restent peu actives.
Les artistes, peintres, romanciers, poètes et musiciens, ont trouvé dans les songes une source d’inspiration souvent plus esthétique que signifiante. Le temps passé à rêver est important. Nous consacrons en effet au sommeil environ un tiers de notre vie et, chaque nuit, une partie de ce temps est occupée par une activité onirique. Mais les neurosciences savent-elles répondre aux questions que pose le rêve ?
Les mécanismes cérébraux mis en jeu lors de cette activité onirique sont-ils les mêmes que pendant la veille ? Quelle conscience a le rêveur ? Qu’est-ce qui déclenche le rêve ? La veille précédant le sommeil et l’environnement du dormeur affectent-t-ils le contenu des rêves ? Et surtout, à quoi sert le rêve ?
«Nous connaissons beaucoup de comment sans que cela nous autorise à connaître le pourquoi » disait le médecin neurophysiologiste Michel Jouvet, spécialiste français du sommeil paradoxal [1]. Examinons ces « comment », résultats des recherches des 60 dernières années. Les phases du sommeil Le sommeil, qui abrite le rêve, est, en lui-même, un phénomène complexe encore mal compris. Le sommeil ne serait pas l’apanage des mammifères, et il existerait chez tous les animaux, invertébrés compris [2].
Deux états différents de l’état de veille se succèdent : le sommeil profond et le sommeil paradoxal (Figure 1) [3, 16] (→). (→) Voir la Synthèse de C. Gottesmann, m/s n° 2, février 2006, p. 201
Autrement dit, le cerveau n’analyse plus ce que l’oeil voit. Le cortex préfrontal est lui aussi sur “pause”. Comme il est responsable du raisonnement et de la logique, ces deux fonctions ne sont que très peu présentes dans les rêves.
Voici le lien pour l »article suivant : https://www.wax-science.fr/guide-utilisateur-pour-commencer-a-interpreter-ses-reves/