Des français qui quittent tout pour le rêve américain?
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Plus de 158.000 français vivent actuellement le célèbre « American Dream » (le rêve américain). Parmi eux, Sarah et Delphine, toutes deux originaires de l’Isère. La première s’est installée sur la côté Ouest, la seconde à l’Est. Deux histoires, deux vies différentes et un même constat sur la situation du pays : la haine s’y est développée. « Y’a assez d’agressivité entre les gens », constate Sarah. Pour Delphine, « tout le monde se déteste.
Je sens qu’il y’a un sentiment de haine extrêmement fort et très très perturbant ». Malgré tout, pour toutes les deux, le rêve américain est toujours là ! Rencontre. Sarah, une Grenobloise à Los AngelesProfesseure de Pilate, Sarah a choisi de s’installer à Los Angeles avec son mari italien, et sa petite fille de deux ans. « J’ai fait des études de danse.
J’étais danseuse, professeure de danse après, et j’ai toujours eu envie de venir à Los Angeles où on trouve les meilleurs chorégraphes. Ça a toujours été un rêve. »Mais passer de Grenoble à Los Angeles a été un peu un « choc » pour la jeune femme, notamment d’un point de vue climatique : « Même si je suis grenobloise, je déteste le froid.
Quand son tour arrive, le nouvel arrivant est interrogé par un inspecteur des services de l’immigration qui lui pose, assisté d’un traducteur, une trentaine de questions. La plupart n’ont trait qu’à des confirmations d’état civil, mais certaines sont étonnantes : êtes-vous en possession de 50 dollars ? Pouvez-vous nous montrer cet argent ? Avez-vous déjà été emprisonné, interné pour troubles mentaux ? Etes-vous polygame ? Etes-vous anarchiste ?
Ces « indésirables », anarchistes, communistes et radicaux, resteront à Ellis Island jusqu’à la fin de l’enquête et de la procédure d’expulsion. © Wikimedia Commons80 % des arrivants ont entendu la phrase rituelle : « Welcome to America »Les services de l’immigration de l’époque font preuve d’une grande mansuétude.
Sur la masse des étrangers débarqués à Ellis Island, 80 % ont entendu résonner la phrase rituelle d’acceptation, « Welcome to America », et se sont retrouvés dans les rues de New York, totalement libres de leurs mouvements, au bout de seulement quatre ou cinq heures ; 18 % ont connu le même sort heureux après avoir été retenus dans l’île quelques jours ou quelques semaines.
Plus vous dépensez, plus vous êtes solvable, et donc digne de confiance. Le choc culturel Le dépaysement fut total tant les modèles de société français et américain sont aux antipodes. La France est un pays latin, c’est dans notre culture de débattre des règles, les remettre en question, les contester, en chercher les limites. Eux sont anglo-saxons, les règles sont les règles, et on ne joue pas avec!
Les États-Unis sont le pays de la liberté, et c’est sûrement cette notion qui définit le mieux le rêve américain. Cependant, celle-ci ne doit pas impacter celle des autres.
La sécurité est une dimension très importante dans la société américaine: la plupart des Américains possède d’importants systèmes de surveillance très élaborés par rapport à ce que nous avons en Europe, et les armes sont un hobby à part entière comme pourraient l’être les jeux vidéo, la pêche ou le jardinage. Un pragmatisme à toute épreuve Même en Californie, j’ai trouvé les gens très terre-à-terre au début. Ils sont très centrés sur l’argent, c’est une vraie religion.