Des rêves qui s’étiolent?
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Avec nos armes, avec nos doutesJ′ai jamais su à quel point j’avais eu tortAvec nos âmes, avec nos routesQui se séparent, j′ai cru voir venir la mortDe nos rêvesDe nos rêves qui brûlaient fortDe nos rêvesDe nos rêves qui brûlent encoreTous nos rêvesAvec nos charmes aveugles et sourdsOn s’est laissé bercer par nos idées follesAvec nos phrases, qu’avec les coupsOn s′est abîmé jusqu′à ce que s’étiolentTous nos rêvesTous nos rêves qui brûlent fortTous nos rêvesTous nos rêves qui brûlent encore(Encore)Si jamais l′on se quitteSi jamais je ne revois ton visageJe te retrouverai la nuit sauvageDans nos rêvesAvec les marques que laisse la foudreÇa faisait mal de voir combien je t’adoreAvec nos larmes qui seules s′écoulentJ’ai voulu vivre à jamais dans le décorDe nos rêvesDe nos rêves qui brûlaient fortDe nos rêvesDe nos rêves qui brûlaient encore(Encore)Avec nos âmes, avec nos routesQui se séparent, j′ai cru venir voir la mortDe nos rêvesDe nos rêves qui brûlaient fortTous nos rêvesTous nos rêves qui brûlent encore(Encore)Si jamais l’on se quitteSi jamais je ne revois ton visageJe te retrouverai la nuit sauvageDans nos rêvesDans nos rêves qui brûlent encoreWriter(s): Bastien Burger, Izïa Higelin<br>Lyrics powered by http://www.musixmatch.com
Pas d’enfant Paroles et Musique : Henri Tachan Je ne veux pas d’enfant, Pas de fruit à mon arbre, A mon chêne, pas de gland, A mes joues, pas de barbe. Je ne veux pas d’enfant Pour consoler ma mort, Pas de petit mutant, Pas de petit Médor.
Je ne veux pas d’enfant Qui sèche au tableau noir, A la Guerre de Cent Ans, Au fond d’un réfectoire, Pas d’enfant aux curés, Aux gradés, aux grognasses, Pas d’enfant au piquet, Ou premier de la classe. Je ne veux pas d’enfant Qui pleure ou qui babille Et dont on est fier quand Il fait souffrir les filles. Je ne veux pas d’enfant Pour réussir mes rêves, Les rêves des parents Qui s’étiolent et qui crèvent.
Je ne veux pas d’enfant Qu’on s’épingle en médaille, Qu’on arbore clinquant Bien avant la bataille. Je ne veux pas d’enfant Pour la paix des ménages, Petit témoin tremblant Des couples en naufrage. Je ne veux pas d’enfant. Je ne suis pas normal.
Ici les anges sont les rêves, et si les institutions écartent cette part du rêve, cette part offerte au rêve, elles s’étiolent, se referment, et ne produisent plus les effets escomptés. Ce rêve, c’est la régulation qui le fournit ou plutôt qui l’entretient. Si aucun régulateur ne vient plus accomplir cet ouillage dans le tonneau institutionnel, alors la pratique s’évente, s’aigrit, et finalement se mue en vinaigre.
Pour vivre, une institution a besoin de cette part du rêve qui semble être une perte de prime abord ; mais cette perte est indispensable, à l’instar des vins les plus précieux, pour lui assurer structure et qualité. Cette perte est en définitive un gain. Voilà l’état d’esprit qui m’a guidé pour écrire ce livre.
Publié le 10/12/2012 15:16 Temps de lecture : 1 min « Daytripper », le choix de la libraire (Editions Urban Comics) Brás est écrivain. Enfin… Il écrit pour la rubrique nécrologique d’un journal. L’ombre de son père, romancier acclamé, la peur de le décevoir, une vie sentimentale chaotique, des rêves qui s’étiolent en avançant en âge sont autant de murs à franchir.
Les vies et les morts de Brás se succèdent donc au fil des récits, qu’il ait 41 ans, 76 ans, 33 ans ou 11 ans. Qu’on remonte dans son enfance ou qu’on regarde son visage ridé, chaque nouvelle nous en apprend sur lui, révélant un moment clef, un bonheur immense, ou un coup de poignard du destin.
« Daytripper » de Fabio Moon et Gabriel Ba (Editions Urban Comics) La violence, la beauté et l’absurdité inhérentes à notre mortalité défilent sous nos yeux ébahis. On est pris d’un réelle affection pour ce personnage complexe et toujours fauché en plein vol, à la recherche de lui-même.