Donner son avis sur le robot qui rêvait?
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Asimov… Qualifier cet auteur de dieu serait amoindrir son talent. C’est tout simplement extraordinaire l’étonnante facilité avec laquelle il dépeint les problèmes de notre société à son époque, les projette dans le futur et à quel point ça concorde encore parfaitement. Dans l’introduction, il se qualifie de visionnaire chanceux ; mais certains diront que la chance, ça se provoque.Dans ce recueil, Asimov nous vend encore du rêve à chaque page.
Alors si bien sûr toutes ne se valent pas, qu’il y a en a des bien meilleures que d’autres (la nouvelle titre, finalement, se révèlera une des moins intéressantes), c’est toujours passionnant et captivant à lire. On se plonge dans des histoires qui se placent finalement dans un futur très proche, voire même notre propre passé pour certaines. Les concepts développés y sont non seulement très intéressants et parfaitement exploités, mais ils sont géniaux.
Découvrez lerésumé du livreLe Robot qui rêvait est un recueil de nouvelles diverses. Certaines font partie de l’univers du Cycle des Robots, d’autres sont simplement de petites histoires sans aucun rapport. Voici le résumé de certaines d’entre elles :LVX-1, ou Elvex, est un tout nouveau modèle de Robot. Son cerveau positronique, conçu d’une manière totalement novatrice, en fait un modèle unique en son genre : il peut rêver.
Susan Calvin, la célèbre robopsychologue, doit déterminer si ce nouveau modèle est fiable. Mais elle est très vite déstabilisée quand elle se rend compte qu’Elvex rêve à la libération de son peuple, les Robots.« Mettez-moi en prison parce que je veux me tuer. » Ainsi s’introduit le docteur Elwood Ralson à l’officier de police Mankiewicz. Brillant physicien, il est un élément majeur de la recherche atomique de son temps.
Son seul souci est sa tendance à vouloir se suicider quand on lui demande de réfléchir trop intensément à un problème. Or, l’armée estime qu’il est le seul capable de développer un nouvelle sorte de bouclier d’énergie qui protégera la civilisation d’une nouvelle guerre nucléaire. Jamais autant de réflexion ne lui a été demandé.
Ce svelte robot cuivré aux pièces d’articulation de rubis, qui s’est éloigné d’une ville sous dôme et s’est adossé à un arbre fruitier pour mieux contempler dans le ciel nocturne les myriades d’étoiles scintillantes, c’est un peu nous tous, rêvant aux mondes lointains dans l’espace, incarnés dans une altérité dont la sensibilité niée par la nature machinique s’affirme dans cet élan vers les étoiles, cette projection sur d’autres planètes, d’autres galaxies.
Cette image symbolise d’une certaine manière des aspirations et des espoirs. Les chercheurs en science-fiction sont aussi des robots qui rêvent du futur, comme un mélange de science et de nature, de technologie et de rêverie. Étudier la science-fiction, c’est bien sûr partager la passion des fans, qui contemplent les étoiles comme ce robot. C’est aussi s’attacher à un imaginaire, à ses formes et à son sens.
« I, Robot », un film de SF que j’avais envie de critiquer depuis longtemps. J’avais vu pour la première fois ce film tout gamin à l’époque de sa sortie en 2004. Quand je l’ai vu pour la première fois, je manquais d’objectivité mais j’avais plutôt bien apprécié le moment.
C’est un film qui parle éventuellement de rapport entre l’homme et la machine, d’intelligence artificielle, tout en gardant quand même un statut d’enquête policière, mais le tout impeccablement bien mélangé, regorgeant de suspens, de moments forts et même de messages de fond pouvant remettre en question l’humanité.
Le scénario reste basique mais prend de belles tournures, tout l’aspect futuriste est plutôt bien imaginé, avec des effets spéciaux qui vieillissent plutôt bien, notamment sur le design des robots NS4 et NS5, malgré le temps qui a passé. Ce qui est bien aussi, c’est que le design futuriste de ce film ne ressemble pas à d’autres films futuristes qu’on a pu voir avant comme « Blade Runner », « Le 5e Élément » ou encore « Retour Vers le Futur II ».
Robot Dreams — Isaac Asimov © 1986 Ma note : Le robot qui rêvait est un recueil qui rassemble dix-huit nouvelles d’Isaac Asimov écrites de 1951 à 1982, auxquelles s’ajoute la nouvelle qui donne son nom au recueil et qui a été écrite spécialement pour l’occasion. On y retrouve le Dr.