Exemple de personne qui est parvenu aux rêve americain?
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Élu le 3 novembre dernier comme maire de New York, Eric Adams prend officiellement ses fonctions samedi. Une consécration pour cet Afro-Américain de 61 ans, ancien policier issu d’une famille pauvre du quartier de Brooklyn. Le démocrate Eric Adams est officiellement investi maire de New York, samedi 1er janvier. Il devient ainsi, à 61 ans, le deuxième Afro-Américain de l’histoire à occuper ce poste.
Une success storyEric Adams symbolise le parfait « rêve américain ». Il est né en 1960 dans le quartier de Brownsville, à Brooklyn, l’un des plus pauvres de la Grosse Pomme.
Il a passé son enfance et son adolescence à South Jamaica, dans le Queens où il vivait avec ses cinq frères et sœurs et sa mère, femme de ménage, qui les élevait seule, peut-on lire dans sa biographie, publiée sur son site de campagne.Adolescent, il tombe dans la délinquance, embarqué dans des histoires de gangs rivaux.
Ni super-héros ni victimes désespérées. Teinte politique Si certains politiques, et très haut placés, l’ont oublié, chacun de ces immigrants porte en lui l’aspiration qui a fondé les Etats-Unis : trouver refuge, prendre un nouveau départ quand on ne peut plus vivre dignement ou en sécurité chez soi. C’est dire que cette série, au-delà des personnages qu’elle dépeint avec intelligence et bienveillance, prend une teinte politique sous l’ère trumpienne.
A l’opposé de la guerre engagée par le président américain contre les migrants, à l’opposé de leur indifférenciation au travers des images d’actualité, Little America décrit le parcours d’êtres humains combatifs, résilients, souvent engagés à incarner eux-mêmes l’image qu’ils ont du « citoyen américain modèle ».
Sur les quatre épisodes visionnés à ce jour, le meilleur exemple en est celui consacré à Iwegbuna Ikeji (très finement interprété par Conphidance), un étudiant nigérian arrivant en terre de cow-boys, dans l’Oklahoma.
Évoluant dans une pensée de la jouissance théorisée par Lacan et reprise par Žižek, l’auteur montre combien étrangement, le Rêve Américain n’impose pas à ses sujets une interdiction de jouir comme le fait le principe de plaisir de Freud (c’est l’interdiction qui produit le désir de transgresser pour atteindre la jouissance). Or, parce que le Rêve Américain est fondé sur la liberté, chacun est donc susceptible de vivre ce Rêve de façon illimitée.
Andy Kaufman mettant alors parfaitement bien en scène ces contradictions, prétendant toujours se réinventer dans le but d’atteindre le succès et le bonheur. Pourtant, il provoque son public et le confronte à la « nuit psychotique »1d’une jouissance incontrôlable par la multiplication sans limite de ses identités. Pour Keller, il est donc « l’incarnation inquiétante de la jouissance traumatique qui forme le cœur inavouable du Rêve Américain ».
Or, pour Keller, Kaufman est un imitateur hystérique mimant sans relâche le discours public dont l’idéologie majeure demeure le Rêve Américain.
Or, comme les enfants empruntent en général le même parcours scolaire que leurs parents, cette prime aux études rend d’autant plus important le milieu familial d’origine et représente un handicap pour les personnes moins instruites. Au moins cinq études de grande envergure réalisées ces dernières années montrent que la société américaine est moins fluide que celles des autres pays développés.
Selon une étude effectuée par Markus Jantti, professeur d’économie dans une université suédoise, 42 % des hommes américains élevés dans des familles situées dans le dernier quintile des revenus y demeurent à l’âge adulte. Cela montre que le handicap persiste bien davantage aux Etats-Unis qu’au Danemark (où la proportion n’est que de 25 %) et au Royaume-Uni (où elle est de 30 %).
Par ailleurs, seuls 8 % des Américains initialement positionnés au bas de l’échelle sociale atteignent le premier quintile, contre 12 % des Britanniques et 14 % des Danois. Alors que les Etats-Unis sont fréquemment cités comme un exemple de société sans classes, 62 % des Américains arrivés jusqu’au tout premier quintile de revenus se maintiennent dans les deux groupes supérieurs, selon une enquête du Pew Charitable Trusts [une fondation affiliée au think tank non partisan Pew Research Center].