Pourquoi je me souviens de mes rêves?
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Cette explication corrobore des travaux publiés au milieu des années 1970 selon lesquels le cerveau ne pourrait stocker aucune nouvelle information dans la mémoire à long terme pendant le sommeil. Les personnes qui se souviennent de leurs rêves expérimenteraient donc plus de micro-réveils durant leur sommeil que celles qui n’en ont aucun souvenir.
Une zone du cerveau plus active chez les grands rêveurs Cette hypersensibilité aux stimuli extérieurs serait par ailleurs liée à l’activité intense d’une région du cerveau appelée « carrefour temporo-pariétal », une zone qui se trouve à la jonction entre le lobe temporal et le lobe pariétal.
Leur hypothèse est confirmée par des travaux précédents ayant montré que des lésions au niveau du carrefour temporo-pariétal avaient entraîné chez les sujets concernés un arrêt total ou partiel de la mémorisation et de la production de leurs rêves. « Le contenu du rêve et sa charge émotionnelle auraient également une influence sur sa mémorisation », conclut le Pr Jaffard.
Par Clara Delpas Publié le 14/07/2022 à 18:29, Mis à jour le 19/10/2022 à 17:09 Certaines personnes assurent ne jamais rêver car elles ne s’en souviennent pas. leszekglasner/Adoe Stock Le rêve, c’est la vie ! On le sait tous, chaque nuit, et plusieurs fois de suite, nous rêvons… même si nous sommes loin de nous souvenir de tout.
« En moyenne, dans la population générale, les gens rapportent se souvenir d’un rêve par semaine ; mais certains peuvent se rappeler leurs rêves tous les matins quand d’autres ne se souviennent d’aucun ! », constate le Pr Isabelle Arnulf, neurologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. À lire aussiPeur de mourir, de ne plus voir les grands-parents…
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Si, au moment du réveil, les régions liées à la mémorisation des rêves s’activent plus rapidement pour les grands rêveurs, cela expliquerait pourquoi ils se souviennent mieux de leurs songes. Les chercheurs ont donc voulu observer l’activité du cortex préfrontal médial et la jonction temporo-pariétale, deux aires appartenant au réseau du mode par défaut.
Ce circuit neuronal, qui comporte plusieurs régions séparées anatomiquement, s’active notamment lorsque le cerveau est au repos, ou quand un individu est perdu dans ses pensées sans prêter attention au monde extérieur.
» Pour tester leur hypothèse, les chercheurs ont fait appel à deux groupes de participants : des grands rêveurs, qui déclarent rêver plus de cinq fois par semaine, et des petits rêveurs, qui disent ne pas souvenir de plus de deux rêves par mois.
Les volontaires ont été classés en 2 groupes : 21 “grands rêveurs” se souvenant de leur rêve en moyenne 5.2 fois par semaine et 20 “petits rêveurs” rapportant en moyenne 2 rêves par mois.
Perrine Ruby explique :Cela explique pourquoi les grands rêveurs réagissent plus aux stimuli de l’environnement et se réveillent plus au cours de leur sommeil que les petits rêveurs, et ainsi pourquoi ils mémorisent mieux leurs rêves. En effet le cerveau endormi n’est pas capable de mémoriser une nouvelle information en mémoire, il a besoin de se réveiller pour pouvoir faire ça.
Le neuropsychologue sud-africain Mark Solms avait remarqué dans de précédents travaux que des lésions de ces deux zones conduisaient à une cessation des souvenirs de rêves. “Ces résultats montrent que les grands et petits rêveurs se différencient en terme de mémorisation du rêve mais n’exclut pas qu’ils se différencient également en terme de production de rêve.
Des chercheurs en neurosciences de Lyon ont étudié l’activité cérébrale des rêveurs pour comprendre pourquoi certaines personnes avaient de meilleures capacités à retenir leurs rêves que d’autres. Résultats. Se souvenir de ses rêves ou pas serait dû à une zone du cerveau plus réactive aux stimuli extérieurs, que des chercheurs français sont parvenus à identifier.
Ils ont en effet voulu comprendre pourquoi certaines personnes se souviennent de leurs rêves tous les matins (appelés les « grands rêveurs ») alors que d’autres s’en souviennent rarement (« les petits rêveurs »). En janvier 2013, Perrine Ruby (chercheuse en neurosciences cognitives) et son équipe se sont ainsi penchés sur l’activité cérébrale de ces rêveurs afin d’analyser ce qui les différencient.
Publiée dans la revue Neuropharmacology, l’étude montre que la jonction temporo-pariétale, un carrefour du traitement de l’information dans le cerveau, serait plus active chez les grands rêveurs.