J’ai passé ma vie dans une cave À malaxer mes burnes à la bave Les yeux bandés. Je profite de rien, je suis lessivé. Mon vide crânien j’ai cultivé. Destin d’épave... Las galérien, j’veux pas qu’on me tienne. Je sers à rien, charogne pour hyènes. Desséché... Moitié d’une vie sans la chaleur Remplie dRead more
J’ai passé ma vie dans une cave À malaxer mes burnes à la bave Les yeux bandés. Je profite de rien, je suis lessivé. Mon vide crânien j’ai cultivé. Destin d’épave… Las galérien, j’veux pas qu’on me tienne. Je sers à rien, charogne pour hyènes. Desséché… Moitié d’une vie sans la chaleur Remplie de doutes sans la couleur, Je suis périmé.
Bien sûr que j’ai vu dans les vapeurs Des mélanges de pisses, de larmes et de sueurs Toutes les façons de me supprimer..
Las galérien, j’veux pas qu’on me tienne
Je sers à rien, charogne pour hyènes
Desséché..
Je flotte comme une pierre Dans les remords de mes rivières
Mon ciel fendu, toi météore, Dont l’impact déterre Mon corps perdu et mon âme que tord Le doux parfum d’Ether, Tu as voulu jeter un sort Au sombre monastère À ma nuit crue et mon monde des morts À ma pénombre austère. Mais comment sauver, aimer un homme à terre ? Quand sous les coups il s’évapore, Hurle à rendre fou : « Encore !
» Je rêve, je rampe et je rêve, je rampe Plus je rêve, je rampe, plus je rêve, je rampe dans la poussière.
Chanson quand je rêve je suis une hyene?
J’ai passé ma vie dans une cave À malaxer mes burnes à la bave Les yeux bandés. Je profite de rien, je suis lessivé. Mon vide crânien j’ai cultivé. Destin d’épave... Las galérien, j’veux pas qu’on me tienne. Je sers à rien, charogne pour hyènes. Desséché... Moitié d’une vie sans la chaleur Remplie dRead more
J’ai passé ma vie dans une cave À malaxer mes burnes à la bave Les yeux bandés. Je profite de rien, je suis lessivé. Mon vide crânien j’ai cultivé. Destin d’épave… Las galérien, j’veux pas qu’on me tienne. Je sers à rien, charogne pour hyènes. Desséché… Moitié d’une vie sans la chaleur Remplie de doutes sans la couleur, Je suis périmé.
Mon ciel fendu, toi météore, Dont l’impact déterre Mon corps perdu et mon âme que tord Le doux parfum d’Ether, Tu as voulu jeter un sort Au sombre monastère À ma nuit crue et mon monde des morts À ma pénombre austère. Mais comment sauver, aimer un homme à terre ? Quand sous les coups il s’évapore, Hurle à rendre fou : « Encore !
» Je rêve, je rampe et je rêve, je rampe Plus je rêve, je rampe, plus je rêve, je rampe dans la poussière.
See less