Toujours intrigant, le père Guiraudie. Pour cette fois, il quitte la nature et s'enferme dans une usine, pour filmer avec une belle ambition la naissance du désir au sein du monde ouvrier. Dans ce style si indéfinissable, à cheval entre le vide intersidéral et un curieux trouble à la limite du fantaRead more
Toujours intrigant, le père Guiraudie. Pour cette fois, il quitte la nature et s’enferme dans une usine, pour filmer avec une belle ambition la naissance du désir au sein du monde ouvrier. Dans ce style si indéfinissable, à cheval entre le vide intersidéral et un curieux trouble à la limite du fantastique, il installe tranquillement une atmosphère étrange, fidèle à son écriture icônoclaste.
Le fait que ce film soit profondément ancré dans une réalité sociale très définie, et qu’il se rapproche ainsi souvent du documentaire, ajoute encore au décalage de la chose : Guiraudie impose son regard barjot dans un monde très balisé. Un jeune gars est envoyé dans une usine en fin de vie pour démonter une bizarre machine (la description de la fonction de cette machine vaut son pesant d’écrous).
Et ce grâce à deux jeunes actrices parmi les plus en vogue du moment : la Néo-Zélandaise Thomasin McKenzie (vue dans Jojo Rabbit de Taika Waititi et le récent Old de Night M. Shyamalan) et Anya Taylor-Joy, la révélation de la série Netflix Le jeu de la dame.Réalisateur britannique découvert avec desRead more
Et ce grâce à deux jeunes actrices parmi les plus en vogue du moment : la Néo-Zélandaise Thomasin McKenzie (vue dans Jojo Rabbit de Taika Waititi et le récent Old de Night M. Shyamalan) et Anya Taylor-Joy, la révélation de la série Netflix Le jeu de la dame.Réalisateur britannique découvert avec des films de genre parodiques comme Shaun of the Dead en 2004 ou Le Dernier Pub avant la fin du monde en 2013 – et qui bosse actuellement sur une nouvelle adaptation de Running Man de Stephen King -, Edgar Wright est d’abord un styliste.
Brillante, sa mise en scène est bourrée de trouvailles pour faire se répondre les deux époques du film et décrire le cauchemar psychologique dans lequel s’enferme sa jeune héroïne. Mais la mise en scène prend malheureusement souvent le dessus sur le récit.
Ce vieux rêve qui bouge critique?
Toujours intrigant, le père Guiraudie. Pour cette fois, il quitte la nature et s'enferme dans une usine, pour filmer avec une belle ambition la naissance du désir au sein du monde ouvrier. Dans ce style si indéfinissable, à cheval entre le vide intersidéral et un curieux trouble à la limite du fantaRead more
Toujours intrigant, le père Guiraudie. Pour cette fois, il quitte la nature et s’enferme dans une usine, pour filmer avec une belle ambition la naissance du désir au sein du monde ouvrier. Dans ce style si indéfinissable, à cheval entre le vide intersidéral et un curieux trouble à la limite du fantastique, il installe tranquillement une atmosphère étrange, fidèle à son écriture icônoclaste.
Le fait que ce film soit profondément ancré dans une réalité sociale très définie, et qu’il se rapproche ainsi souvent du documentaire, ajoute encore au décalage de la chose : Guiraudie impose son regard barjot dans un monde très balisé. Un jeune gars est envoyé dans une usine en fin de vie pour démonter une bizarre machine (la description de la fonction de cette machine vaut son pesant d’écrous).
See lessFilm d’une fille qui rêvait de travailler dans la mode?
Et ce grâce à deux jeunes actrices parmi les plus en vogue du moment : la Néo-Zélandaise Thomasin McKenzie (vue dans Jojo Rabbit de Taika Waititi et le récent Old de Night M. Shyamalan) et Anya Taylor-Joy, la révélation de la série Netflix Le jeu de la dame.Réalisateur britannique découvert avec desRead more
Et ce grâce à deux jeunes actrices parmi les plus en vogue du moment : la Néo-Zélandaise Thomasin McKenzie (vue dans Jojo Rabbit de Taika Waititi et le récent Old de Night M. Shyamalan) et Anya Taylor-Joy, la révélation de la série Netflix Le jeu de la dame.Réalisateur britannique découvert avec des films de genre parodiques comme Shaun of the Dead en 2004 ou Le Dernier Pub avant la fin du monde en 2013 – et qui bosse actuellement sur une nouvelle adaptation de Running Man de Stephen King -, Edgar Wright est d’abord un styliste.
Brillante, sa mise en scène est bourrée de trouvailles pour faire se répondre les deux époques du film et décrire le cauchemar psychologique dans lequel s’enferme sa jeune héroïne. Mais la mise en scène prend malheureusement souvent le dessus sur le récit.
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