Les rêves qui nous restent boris quercia?
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Natalio est un classe 5, les flics les plus méprisés de la City, chargés d’éliminer discrètement les dissidents. Suite à un accident, il doit se procurer un nouvel « électroquant », robot d’apparence plus ou moins humaine qui lui sert d’assistant. Fauché, il se rabat sur un vieux modèle bas de gamme qui se distingue rapidement par l’inquiétante étrangeté de ses expressions et de ses réactions.
Mais Natalio n’a pas le temps de s’interroger sur ces anomalies : il a un nouveau cas à résoudre. Une intrusion a eu lieu dans une de ces usines à rêves où se réfugient tant d’habitants de la City pour échapper à leurs vies misérables. Et des résultats lui sont demandés au plus vite…
Après la trilogie « Santiago Quiñones », Boris Quercia change d’univers et nous projette dans un futur digne d’un Philip K. Dick, gangrené par la marchandisation du vivant et la dépendance aux machines. Traduction : Gilles Marie Isabel Siklodi Langue d’origine : espagnol (Chili) Collection : Fictions (Polar/Noir) ISBN : 978-2-36533-108-1 Date de parution : 1 octobre 2021 208 pages, 20 € La playlist : VIDEO
Artiste disposant de plusieurs cordes à son arc, Boris Quercia s’était jusqu’à présent fait remarquer dans le champ littéraire en signant des romans policiers. Avec Les rêves qui nous restent, il signe son entrée dans le monde de l’anticipation, sans renier pour autant ses vieilles amours, car c’est un polar à la sauce SF qui nous est proposé. Futur indéterminé mais proche. Une société ultra-segmentée.
Spatialement d’abord, entre la City et la vieille ville, séparées par une frontière devant rester étanche et contrôlée – les petites mains journalières sont tolérées. Socialement, aussi : Natalio, le personnage principal du roman, en est l’un des symboles. Il est un « classe 5 », un flic chargé du sale boulot, d’éliminer les « dissidents », chien de garde de l’ordre social.
« Classe 5 », la catégorie méprisée par toutes les autres. Boris Quercia nous plonge au cœur de l’action, avec ce héros désabusé qui ne déparerait a priori pas dans un hard-boiled classique.
Accueil > Tops, genres, pays et tags > Littératures sud-américaines > Littérature chilienne Fil du web 4ème de couv Natalio est un classe 5, les flics les plus méprisés de la City, chargés d’éliminer discrètement les dissidents. Suite à un accident, il doit se procurer un nouvel « électroquant », robot d’apparence plus ou moins humaine qui lui sert d’assistant.
Une intrusion a eu lieu dans une de ces usines à rêves où se réfugient tant d’habitants de la City pour échapper à leurs vies misérables. Et des résultats lui sont demandés au plus vite… Après la trilogie « Santiago Quiñones », Boris Quercia change d’univers et nous projette dans un futur digne d’un Philip K. Dick, gangrené par la marchandisation du vivant et la dépendance aux machines.
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