A quel moment renoncer à son rêve?
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Je m’appelle Sophie, j’ai 28 ans et je suis une belge qui a quitté son petit pays il y a maintenant 8 ans. J’ai toujours eu la bougeotte, et j’ai suivi mes envies, comme un enfant. J’ai toujours eu des rêves plein la tête. Pendant longtemps je n’ai réalisé que ceux qui étaient « acceptables » pour la société, en laissant de côté ceux un peu plus décalés.
Depuis deux ans maintenant, j’ai fait un énorme changement dans la vie en mettant des choses en place pour réaliser mes rêves enfouis. Lorsque tu étais petit, imaginais-tu ta vie actuelle de cette façon ? J’avais des rêves plein la tête. Et puis la réalité, et surtout la pression de la société m’a rattrapée. Il ne tient qu’à moi de rattraper cela.
Alors, non, je n’imaginais sûrement pas ma vie plus grande comme l’actuelle. Mais je serais certainement très fière de moi pour certains points ! Tu voulais faire quoi comme métier lorsque tu étais enfant ? Je voulais faire des choses masculines, pour prouver que moi aussi je pouvais le faire : pompier et pilote de chasse particulièrement. C’est quoi pour toi « être adulte » ?
café philo à la Maison du Malpas le samedi 8 octobre 2016 à 17H45
Le sujet : « Renoncer à ses rêves ? »
Présentation du sujet « Renoncer à ses rêves ? » Les rêves sont très souvent valorisés : nous devons les écouter attentivement, vecteurs qu’ils sont de nos espérances et de nos aspirations…
Nous méfier surtout des « briseurs de rêves » qui, au nom du réalisme et des contraintes sociales, font renoncer nos enfants à leurs rêves. Mais un tel point de vue demande peut-être à être nuancé : n’y a-t-il pas aussi des rêves stériles qui nous poussent parfois à « rêver notre vie » plutôt qu’à la vivre réellement ?
De quoi parlons-nous vraiment lorsque nous invoquons ainsi le rêve ? La question du désir et ses différentes figures est convoquée : comment distinguer au sein des envies celles qui véhiculent un véritable désir de celles qui vont se dégonfler comme des baudruches ? Comment savoir s’il s’agit ou non d’un engagement de tout l’être ?
Envie ou puissance d’agir ? Le rêve comme narcotique ? « Ne pas céder sur son désir » : comment comprendre cette formule qui pour Lacan condense l’essentiel de l’éthique psychanalytique ?
Le désir de faire un film qu’a le personnage, en fait c’est le même désir qui m’a habité pendant l’écriture de ma première bande dessinée.» Et donc, les rêves ont-ils une date d’expiration, un moment au-delà duquel la détermination passionnée se transforme en un acharnement malade? «Il n’y a vraiment pas qu’une réponse, et je pense qu’il y a autant de réponses que de rêveurs, soutient Mélanie Leclerc.
Parce que rêver, ça peut être déchirant, mais en même temps ça amène une énergie. D’avoir des projets, d’avoir quelque chose de plus grand que soi, ça garde vivant en même temps. C’est juste qu’on dirait qu’à un moment donné, ça empoisonne. C’est cette espèce de dose là qu’il faut trouver.
temps de lecture : 12 minsIci, lorsque je vous parlerai de rêves, je ne vous parlerai pas des phénomènes nuptiaux, que notre imagination amène à se développer. Je vous parlerai des rêves, comme de nos vœux les plus chers, notre idéal, de ce qui nous fait littéralement « rêver ». Quand on est enfant, on se plaît bien volontiers à rêver d’un avenir radieux. En grandissant, ces rêves disparaissent.
C’est un peu comme si on abandonnait, ou plutôt on délaissait des parties de nous-mêmes, par peur qu’elles nous posent certains problèmes.Je ne sais pas si le rêve et le fait de trouver sa place dans ce monde sont corrélés, mais je pense juste que le rêve est un moyen formidable de se donner un cap dans la vie, et à défaut de savoir qui on est, où est notre place, on peut savoir vers où on veut aller.Et devinez quoi.Sans rêves, c’est à dire sans passion, il me semble qu’on avance un peu à tête baissée, sans trop savoir où on va, et de plus sans trop savoir qui on est.
En tout cas sans rêves, il est difficile de se projeter dans l’avenir avec passion. Ici, ce ne sera donc pas tant le « pourquoi nous avons abandonné nos rêves » qui sera important, mais plutôt la compréhension d’un moyen d’y croire de nouveau.
Carrière et affaires Renoncer à son rêve et à sa passion ? La semaine dernière, j’ai croisé un fan de la Capsule du Mardi qui m’a posé la question suivante : « Franck, je suis dans un dilemme et j’aurais besoin de tes conseils. Je suis écrivain et illustrateur, mais je ne gagne pas vraiment ma vie avec ce que je fais.
Je viens juste de publier mon premier livre. J’ai du talent et de la détermination. Mais c’est très difficile financièrement. Je n’ose pas prendre un autre travail car j’ai peur que cela signifie renoncer à mon rêve… » WHAT ?! Évidemment, je partage avec vous cette question car je sais qu’elle va rejoindre plusieurs d’entre vous et sans doute vous aider à y voir un peu plus clair.
Cet homme me confie que ses finances sont au plus mal, et pourtant – il résiste à prendre un autre job. Pourquoi ?
Quel que soit son rêve, il y a tout de même une réflexion matérielle à avoir. Il faut se renseigner sur les dates d’inscription à la fac, faire une étude de marché, anticiper comment on va faire financièrement…», souligne Johanna Rozenblum. On attend donc d’avoir très envie, tout en gardant les pieds sur terre pour bien se préparer.
Etre bien entourée
Si la décision de réaliser son rêve est personnelle, elle suppose quand même d’en parler à son entourage, surtout si l’on est parent. « S’engager pour cinq ans d’études, par exemple, demande du soutien et de la compréhension de la part de ses proches. On ne sera plus la même personne.
« Il y a très peu de projets que l’on peut réellement mener seule mais il faut s’entourer des bonnes personnes, celles qui seront là pour aider moralement, challenger nos idées, avoir un regard critique constructif… », ajoute Delphine Luginbuhl. Y aller étape par étape Quand on a un objectif, un rêve ambitieux, mieux vaut le découper en petites étapes.
Cela permet de se fixer des buts intermédiaires, de faire des paliers pour faciliter cette ascension. C’est la stratégie des petits pas.