Analyse le robot qui rêvait?
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Personnellement, je m’attendais à un roman sur les robots, mais il s’agit en fait d’un recueil de 19 nouvelles, dont la plupart n’ont aucun liens avec les robots. J’aime Asimov romancier, j’aime moins Asimov nouvelliste. Ce recueil montre qu’Asimov est capable du meilleur comme du pire. #01 – le robot qui rêvait Une roboticienne modifie un robot, Elvex, pour qu’il puisse avoir un subconscient et rêver.
Note => 5 / 5 #02 – Gestation Le Dr. Ralson, physicien nucléaire paranoïaque, ressent l’envie de se suicider. Un psychiatre va devoir lui faire changer d’avis. Note => 2 / 5 #03 – Les hôtes Une biologiste et son mari policier reçoivent un médecin extraterrestre. Regardant d’un mauvais oeil cet hôte, le policier (et plus tard sa femme) va enquêter sur ce mystérieux individu.
Note => 4 / 5 #04 – Sally Sally est une voiture avec un cerveau positronique, c’est-à-dire ayant une conscience. Note => 5 / 5 #05 – le briseur de grève Steven Lamorak visite une colonie sur un astéroïde.
Robot Dreams — Isaac Asimov © 1986 Ma note : Parue en 1986 afin d’introduire le recueil homonyme, la nouvelle Le robot qui rêvait, comme son titre l’indique, relate l’histoire de LVX-1 — surnommé Elvex — un robot positronique que le hasard et l’audace d’une jeune roboticienne ont doté de la faculté de rêver. Le Dr.
Susan Calvin, l’éminente robopsychologue omniprésente dans les nouvelles d’Isaac Asimov contant des histoires de robots, doit déterminer si Elvex présente un danger pour la société. Car son rêve, en plus d’être une anomalie fonctionnelle, pourrait l’amener à l’auto-détermination et même — l’univers nous en préserve ! — à ne plus obéir aux Trois Lois de la robotique.
Et un robot sans les Trois Lois pourrait nous rejouer le drame du Dr. Frankenstein… Cette magnifique bien que courte nouvelle a servi de canevas pour l’excellent film I, robot de Alex Proyas en 2004. Récompenses Notes
J’avais d’ailleurs, au départ, décidé de lire une nouvelle par semaine pour découvrir petit à petit toutefois je n’ai pas envie d’attendre plus longtemps pour dévorer ce recueil, donc… tant pi ! Je dévore. Les nouvelles : Le robot qui rêvait : Il s’agit du texte d’ouverture, qui donne son nom au recueil.
Un rêve qui inquiète les deux humaines et les poussera à prendre une décision radicale. J’ai trouvé ce texte vertigineux dans son approche et dans ses thématiques car, sans trop en dire, Isaac Asimov laisse son lecteur avec des questions et des considérations sur lesquelles réfléchir. Ce texte date de 1986 et pourtant, il reste très actuel. Fabuleux !
Je peux vous dire qu’après sa lecture, j’ai enchaîné avec le suivant. Gestation : Le docteur Ralson est un génie… et il a des envies de suicide depuis qu’il a découvert la vérité sur l’humanité. Et si nous n’étions, finalement, que l’expérience d’un autre peuple ?
Après s’être longtemps partagé entre le roman et la vulgarisation scientifique, il revint à la fiction. J’ai lu a publié nombre de ses romans, dans lesquels des robots occupent une place importante. Imagination, humour et fantaisie sont ici encore les maîtres mots de ce nouveau recueil d’Asimov.
On y rencontre des voitures intelligentes qui, comme Sally, volent au secours de leur propriétaire, une planète aux tabous plutôt bizarres et un savant qui parvient, toujours grâce à Multivac, à la conclusion que toutes les histoires drôles sont d’origine… extraterrestre ! Sommaire Afficher les différentes éditions des textes1 – Introduction, pages 7 à 22, introduction, trad.
France-Marie WATKINS2 – Le Robot qui rêvait (Robot Dreams, 1986), pages 23 à 32, nouvelle, trad. France-Marie WATKINS3 – Gestation (Breeds There a Man …?, 1951), pages 33 à 88, nouvelle, trad. France-Marie WATKINS4 – Les Hôtes (Hostess, 1951), pages 89 à 149, nouvelle, trad.
S’en suit donc des discussions pour savoir en quoi il pense avoir rêvé. L’avis sera en “spoiler” afin de vous laisser la possibilité de réfléchir sur la fin de la nouvelle. Dévoiler le texte masqué Alors tout d’abord, je tiens à préciser que ce qui va suivre n’est qu’une réflexion personnelle sur la fin de la nouvelle avec Susan qui élimine le robot suite à l’explication de son rêve.
Pour le coup, cette nouvelle m’a fait réfléchir a pas mal de choses, l’auteur réussissant à me transporter à la place de Susan. J’ai ressenti la même peur qu’aurait l’implication d’un robot avec des pensées en violation avec les lois de la robotique. Au final, on a donc LVX-1 qui a fait un rêve dans lequel il gouverne les “autres robots”.
Or pour moi, la description qu’il donne de ces robots, comme étant fatigué et voûté par l’effort, ressemble plus à la description des Hommes. de ce fait, dès lors LVX-1 ne dirigerait plus les autres robots mais les Hommes… Pour finir, dans l’interprétation de son rêve, il se décrit non pas comme un gouverneur robot mais comme un Homme.