Brésil l’homme qui rêve d’être une sirène?
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Egalement YouTubeur et instagrammeur, cet homme-sirène connecté plonge dans l’océan dès qu’il le peut, attirant alors la curiosité des passants, lesquels sont stupéfaits d’apercevoir une vraie «Ariel» parmi les vagues.
Avec sa longue chevelure, sa barbe brune et ses coraux colorés sur la tête, Davi est en passe de devenir une véritable légende locale et numérique: sur le Web, il fait partager son univers à ses quasi dix mille followers, jamais embarrassé de leur détailler sa plus grande passion.
Elevé par un papa pêcheur et depuis toujours attiré par l’océan, il confie au site «Thestar» que lorsqu’il est dans l’eau, il a l’impression d’être «quelqu’un d’autre».
Jusque-là, il faudra continuer, sur ce bout de terre brûlé de soleil, à nourrir l’antique moulin qui, tiré par un attelage de vieux boeufs fatigués, broie la canne à sucre. Un jour, alors, il faudra se préparer à mourir. A vingt ans, Tonho sait donc qu’il ne connaîtra pas l’amour.
Mais une jolie sirène passe par là, qui d’abord séduit le petit frère en lui laissant un livre, qu’il ne peut déchiffrer mais qui nourrit ses rêves. Elle va de ville en ville, en carriole, avec son partenair.
C’est une bateleuse, elle est l’appel au large, à la liberté, à la vie… Walter Salles, le réalisateur brésilien devenu mondialement célèbre avec l’émouvant « Central do Brasil », histoire d’une belle amitié entre une vieille institutrice et un gamin perdu, change radicalement de genre avec cet « Avril brisé », récit, âpre et très dépouillé, d’une vendetta.