Ces rêves qui nous parraissent si parfaits?
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Les couples qui paraissent parfaits ne seraient-ils pas les plus imparfaits ? Olena Kudinova / Getty Images/iStockphoto Il est des duos amoureux qui semblent sans aucune aspérité. De ceux qui paraissent passionnés, complices, toujours alignés depuis des années et que tout le monde voit et identifie comme le couple parfait. Ceux dont la séparation sidère l’entourage, donc. Cette situation ne surprend pas Cécilia Commo, psychanalyste et thérapeute conjugale.
Elle le martèle : de relations idéales, il n’en existe pas. Nous n’avons accès qu’au vernis des couples qui nous entourent mais rarement à leur réalité. Auteure du livre Le couple parfait n’existe pas (1), la spécialiste décrypte cette quête de perfection conjugale, ses origines et ses mécanismes. Entretien. Madame Figaro.- Dans l’imaginaire collectif, à quoi ressemble le couple parfait ?Cécilia Commo.- La notion a évolué avec le temps.
Aujourd’hui, on attend de l’autre qu’il soit un très bon amant, un confident, qu’il sache écouter, réconforter, qu’il soit connecté à nous. On rêve de complicité, d’un partenaire qui veut «construire» avec nous… Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 86% à découvrir.
Les maîtres de rituels exorcistes surent y relever la trace des démons à la poursuite desquels ils s’étaient lancés6. 7 Les études sur les rêves dans la littérature chinoise sont relativement moins nombreuses. Voir Hal (…) 3Mais ce ne sont pas de ces « rêves savants » que nous avons choisi de nous occuper à travers cette livraison d’Extrême-Orient Extrême-Occident consacrée au sujet.
Quel rôle jouent l’image onirique, le récit de rêve, au sein d’un poème, d’une anecdote ou d’un conte classique, d’une pièce de théâtre ou d’un roman long aux maints rebondissements ? Quels rôles, également, jouent les usages langagiers qui servent de support à ces récits ? Quelle langue, autrement dit, parlent les rêves ?
4Si on les recherche dans les recueils rassemblant les œuvres complètes d’un lettré, on rencontrera en abondance des pièces classiques brèves répondant à des titres tels que « mémoire d’un rêve » (jimeng), « notes sur un rêve » (jimeng), « récit d’un rêve » (shumeng), qu’il s’agisse de brèves notes en prose ou de poèmes.
Mais les récits de rêve de la littérature ne prennent tout leur sens que lorsqu’ils s’enchaînent à de plus grands récits, ou s’y insèrent. C’est à ce type de texte que la plupart des études de ce numéro vont s’attacher.
8 Cent trente cinq récits de rêve du recueil de Yuan Mei, « Ce dont le maître ne parlait pas » ont é (…) 5Les premiers textes combinant récits de rêve et ampleur narrative conséquente apparaissent vers le ixe siècle avec la naissance de la nouvelle en prose classique chuanqi.
Nous sommes ébahis d’avoir pu croire, pendant le sommeil, à de pareilles folies. Bref, rêve est pour nous synonyme d’illusion, de fantasmagorie et de fausseté. — Voici du reste le plus clair des théories régnantes sur le rêve ; elles reposent toutes sur ce postulat, que les perceptions de la veille sont vraies, et que les visions du rêve sont fausses.
Elles répondent aux trois questions principales qu’on peut se poser sur les rêves : D’où viennent les rêves ? Pourquoi sont-ils incohérens ? Pourquoi prenons-nous les visions du rêve pour des réalités ?
Parfois pourtant, ils sont produits par une impression actuelle, que subit un de nos sens, à demi éveillé : un contact, la façon dont on est couché, l’état des fonctions organiques sont ainsi des causes ou des occasions de rêves. — L’incohérence des rêves ne semble pas plus mystérieuse.
On l’explique par deux causes : d’abord par le sommeil des « facultés réfléchies », jugement, raison, volonté, facultés de choix et de contrôle ; puis par le règne sans frein de l’imagination et de « l’association des idées. » — Quant à notre croyance à la réalité des objets rêvés, on l’explique par le jeu mécanique des images.
On pose en principe cette loi que « toute image qui n’est pas contredite par des images plus fortes nous apparaît comme un objet réel. » Dès lors le problème se résout de lui-même ; les sens étant assoupis, les images qui naissent en nous, ne sont plus contredites par les sensations normales : voilà pourquoi nous les prenons pour des réalités.
Cela nous paraît absolument inutile, l’explication du fait que je viens de raconter étant, en somme, extrêmement simple et le lecteur sera assurément de mon avis, quand j’aurai dit que tout le monde savait dans la colonie que les chaudières des canonnières étaient en très mauvais état, notion qui, justifiant parfaitement les craintes de la personne qui périt si malheureusement, fut évidemment l’origine du rêve dont n-o.’us l’flvon§ vue .poursuivie pendant son sommeil, J’usqu’ici, nous avons touché de la main, en ] quelque sorte, la raison du rêve.
Voici un exemple du genre de rêves auxquels je fais allusion ici : Un pasteur, du nom d’Ulrici, avait un ami, comme lui ministre de l’ Évangile, et qui demeurait dans son voisinage. Celui-ci l’entretint un jour de ses craintes de mort prochaine, bien qu’il fût en parfaite santé. Incrédulité de la part d’Ulrici; paroles de dissuasion.
A quelques jours de là, il a un rêve, dans lequel il voit son ami emporté par un cheval fougueux, tombant et se brisant la tête contre un arbre, sur un chemin à lui connu. Sa femme l’éveille tout en larmes. Il ne peut de toute la journée se remet- tre de son émotion, et reste très persuadé que son ami est mort.
Sa femme se moque de lui, tout en cherchant à le distraire. Elle l’ac- compagne à la promenade.