Ceux qui n’ont pas réussi le rêve américain?
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Les Américains aiment croire que leur pays, à défaut d’être le plus égalitaire, est celui où l’on peut le mieux naître au bas de l’échelle et quand même en monter les échelons à force de volonté, de travail et de talent. La réalité est malheureusement tout autre.
Pour les trois quarts d’entre eux, le « rêve américain » tient en grande partie à cette idée que le talent, l’énergie et la volonté des individus comptent plus dans leurs chances de succès que leurs origines familiales et sociales, révélait un sondage du Pew Charitable Trust de 2009.
Plus de 90 % des répondants avaient dit aussi que le fait de travailler fort et d’avoir de l’ambition était soit essentiel, soit très important pour réussir dans la vie.
Mais voilà, presque la moitié (42 %) des Américains qui sont nés dans une famille appartenant au cinquième de la population le plus pauvre sont encore dans ce groupe une fois adultes, selon une étude citée par le New York Times en janvier.
La situation à laquelle les États-Unis font face marque la possible fin du rêve américain. Le pays se divise actuellement sur différents sujets, comme la discrimination, l’immigration et l’environnement. Cette crise sociale est exacerbée par un président populiste qui ne fait que diviser le peuple avec ses opinions radicales. Face à cette situation, the American Dream ne semble être qu’un mythe.
Le modèle américain sera donc vu comme obsolète et le rêve américain comme un vestige d’un passé lointain. Ainsi, le rêve américain est aujourd’hui trop beau pour être vrai. C’est plutôt un idéal pour promouvoir une culture et développer une économie afin de devenir la superpuissance que l’on connaît aujourd’hui. Cependant, on ne peut pas nier que cet idéal reste un véritable symbole de l’hégémonie américaine.
#4 – Les films pour travailler son anglais et comprendre le rêve américain Pour mettre un peu de concret sur ce qu’est l’American Dream, et impressionner le jury en ajoutant quelques références cinématographiques, quoi de mieux qu’une petite filmographie sur le sujet ?
Le western, la démocratie, le jazz, la prospérité… Autant d’étendards qu’ont brandis les États-Unis pour exporter le rêve américain et fédérer la nation. Dans “Américanisation. Une histoire mondiale”, Ludovic Tournès explore ce phénomène aujourd’hui mis à mal. Entretien.
Partage LinkedIn Facebook X (ex Twitter) Envoyer par email Copier le lien Lire dans l’application C‘est un mot qui sent le soufre et le pop-corn : « américanisation ». On se l’est longtemps jeté à la figure, à propos de mœurs ou de gastronomie, de programmes de télévision ou de mode, de langue ou de vie politique. Dans certains milieux, « Tu t’américanises !
» sonnait comme l’insulte suprême, jusqu’à ce que, sous la plume d’intellectuels soudain convertis, nous devenions « tous américains », après les attentats du 11 septembre 2001. Mais qu’est-ce au juste que cette américanisation ? Dans son dernier essai, Ludovic Tournès, professeur d’histoire à l’université de Genève, explore avec maestria toutes les facettes de cette tentative – culturelle, politique, économique, spirituelle
Voici quelques semaines maintenant, nous avions abordé dans notre précédent article le thème du rêve américain avec toutes les questions, succès et échecs qui peuvent l’accompagner. Petit voyage et plongée au cœur de la vie et de la réalité de ceux qui ont tenté l’expérience. Témoignages et confidences.
“Vous avez la chance d’être dans le pays où tout est possible et dans l’une des meilleures universités de la région pour quelques mois. Alors profitez de ce temps et soyez reconnaissants car beaucoup aimeraient être à votre place”. Je me souviens parfaitement des paroles de Kelly, la doyenne de notre université à Irvine.
La fameuse université d’UCLA à Los Angeles Pour moi, entendre ceci était assez nouveau et exceptionnel, puisque je ne savais pas réellement dans quelle catégorie me ranger. Puis, au fil des jours et des semaines, je fais la connaissance de personnes qui ont émigré ici voici plusieurs années et aussi d’autres étudiants qui viennent d’arriver tout comme moi, mais qui ont un plan bien précis.