Ceux qui n’ont pas reussis le rêve américain?
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Voici quelques semaines maintenant, nous avions abordé dans notre précédent article le thème du rêve américain avec toutes les questions, succès et échecs qui peuvent l’accompagner. Petit voyage et plongée au cœur de la vie et de la réalité de ceux qui ont tenté l’expérience. Témoignages et confidences.
Originaire d’Asie mais née aux Etats-Unis, elle nous avait adressé ces mots avec sa voix empreinte d’émotion (comme souvent ici), qui sonnaient tant comme une bienvenue tant comme un rappel à la reconnaissance. Si certains d’entre nous n’étaient là effectivement que pour quelques mois, d’autres avaient toutefois bel et bien une autre intention, celle de lancer une nouvelle vie en Amérique.
La fameuse université d’UCLA à Los Angeles Pour moi, entendre ceci était assez nouveau et exceptionnel, puisque je ne savais pas réellement dans quelle catégorie me ranger. Puis, au fil des jours et des semaines, je fais la connaissance de personnes qui ont émigré ici voici plusieurs années et aussi d’autres étudiants qui viennent d’arriver tout comme moi, mais qui ont un plan bien précis.
En fait, les Américains laissent des pourboires presque partout : dans les restaurants, les bars, les clubs, les salons de coiffure, les spas, les instituts de beauté et les taxis.L’éducationL’éducation dans ce pays est l’une des plus chères au monde. L’école publique est gratuite, mais les frais d’inscription à l’université sont exorbitants.
La plupart des Américains ne peuvent se permettre d’aller à l’université qu’en contractant des prêts étudiants, qu’ils remboursent ensuite sur plusieurs décennies. C’est pourquoi de nombreux étudiants américains cherchent aujourd’hui à s’inscrire dans des universités et des établissements d’enseignement supérieur à l’étranger.Possibilités d’emploiComme indiqué plus haut, la plupart des entreprises américaines préfèrent embaucher des Américains.
Il est donc très difficile pour les immigrants de trouver un emploi correspondant à leurs qualifications et à leur expérience. Nombreux sont ceux qui acceptent un travail peu qualifié.
Afin de confirmer le niveau approprié de connaissances, il est nécessaire de suivre une formation, de passer un examen et d’obtenir un certificat auprès d’un établissement agréé aux États-Unis.
Or, nous sommes dans des sociétés libres : il est possible de manifester, de réclamer, de se défendre. Noam Chomsky termine en évoquant Howard Zinn, autre grand intellectuel et militant dont la Cliothèque s’est fait l’écho à plusieurs reprises : « Seules importent les innombrables petites actions des inconnus qui sont à la base des événements les plus significatifs de l’Histoire ».
Le contexte de l’élection en France d’un président dont on sait qu’il a bénéficié des moyens financiers les plus importants, d’une dégradation de la participation électorale, de la défiance à l’égard des institutions, de la crise dite des « gilets jaunes », de sa répression, de la réclamation d’une démocratie directe qui puisse permettre aux citoyens de jouer leur rôle, tout cela tombe à point nommé pour qu’on prête à ce Déclin du rêve américain toute l’attention qu’il mérite d’avoir.
Frédéric Stévenot, pour Les Clionautes
Pour eux, comme pour mes parents, et pour moi qui ai grandi avec, le rêve américain signifiait cette possibilité de refaire complètement sa vie, dans un pays égalitaire, une démocratie, avec des droits, des libertés, pas un régime dictatorial.
Ce rêve, c’était aussi rejoindre la classe moyenne américaine, espérer une ascension sociale, se dire « on aura sa maison, deux voitures, un bon salaire, une vie stable, on enverra ses enfants à l’université« .