Combien de fois une personne rêve par semaine?
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Rêver régulièrement d’une même personne : notre interprétation © Getty Lorsque le rêve vous envoie plusieurs fois une image de la même personne qui se retrouve donc régulièrement, ou souvent, dans vos rêves, il s’agit d’un rêve que l’on appelle récurrent. Il ne s’agit pas de cette personne réelle mais de ce qu’elle représente pour vous. Cela signifie que votre inconscient insiste sur la signification pour vous de cette personne.
Le rêveur ou la rêveuse doit se poser la question de ce que représente cette personne dans sa vie. Pour se faire il est nécessaire de lui donner un ou deux qualificatifs. Par exemple c’est une personne dynamique, ou sociable ou au contraire c’est quelqu’un de renfermé ou timide. Ce qualificatif indique au rêveur ou à la rêveuse qu’un pôle de ce type là est en train de se manifester dans son rêve.
L’inconscient du rêveur ou de la rêveuse signale une situation exprimée par ce qui se déroule dans le rêve avec cette personne.
Le sens du rêve :La rêveuse possède un pôle masculin qui représente sa capacité d’agir et de penser par elle-même.
Celui-ci serait impliqué dans la production et la mémorisation des rêves : « Perrine Ruby a montré que les grands rêveurs présentent une activité plus forte dans certaines régions du réseau par défaut à l’éveil, pendant le sommeil paradoxal et le sommeil lent, explique Raphaël Vallat. Autre indice : on voit que les gens qui ont des lésions dans ces régions ne se souviennent plus d’aucun rêve.
» Pour tester leur hypothèse, les chercheurs ont fait appel à deux groupes de participants : des grands rêveurs, qui déclarent rêver plus de cinq fois par semaine, et des petits rêveurs, qui disent ne pas souvenir de plus de deux rêves par mois.
Pour saisir l’instant du réveil, au bout de 45 minutes, les chercheurs réveillaient les participants en leur demandant directement s’ils se souvenaient d’un rêve. Objection : une sieste, n’est-ce pas trop court pour rêver ?
Sans tomber dans la pseudoscience des livres populaires sur les symboles universels du rêve, parler, écrire, penser ou dessiner ses rêves peut être un moyen utile et fécond de se mettre en contact avec son monde intérieur et de l’explorer. Il n’est pas étonnant non plus que le contenu des rêves serve parfois d’outil thérapeutique pour accroître la conscience de soi, la clairvoyance et la créativité.
Ils peuvent aussi faire l’objet d’une discussion familiale, qui permet aux uns et aux autres de mieux se connaître et qui fournit aux parents l’occasion de parler de l’importance de la qualité et l’hygiène de sommeil pour le bien-être général de leur enfant.
En effet le cerveau endormi n’est pas capable de mémoriser une nouvelle information en mémoire, il a besoin de se réveiller pour pouvoir faire ça » explique Perrine Ruby, chargée de recherche à l’Inserm.Le neuropsychologue sud-africain Mark Solms avait remarqué dans de précédents travaux que des lésions de ces deux zones conduisaient à une cessation des souvenirs de rêves.
Les travaux de l’équipe lyonnaise ont pour originalité de mettre en évidence des différences d’activité cérébrale entre grands et petits rêveurs pendant le sommeil mais également à l’éveil. « Ces résultats montrent que les grands et petits rêveurs se différencient en terme de mémorisation du rêve mais n’exclut pas qu’ils se différencient également en terme de production de rêve.
En effet, il est possible que les grands rêveurs produisent une plus grande quantité de rêve » conclut l’équipe de recherche.Ces contenus pourraient aussi vous intéresser :
Il est d’ailleurs très compliqué de déterminer à partir de quel âge un enfant se met à rêver et les spécialistes ne sont pas d’accord entre eux. Il semble que dans les premiers mois, voire les premières années de vie, le bébé puis l’enfant soient plutôt victimes de terreurs nocturnesnocturnes, un phénomène qui ne s’apparente pas au rêve et qui survient lors du sommeil lent plutôt que lors du sommeil paradoxal.
« Il faut qu’il ait la maturité nécessaire pour réaliser que c’est un rêve et qu’il possède le vocabulaire pour le raconter », poursuit-il.Âge et capacité à rêverIl semble donc que la capacité à rêver monte en puissance dans les premiers mois de la vie, tout comme l’ensemble des capacités cognitives d’un individu.
À l’inverse, cette capacité à rêver diminuerait aussi avec l’âge et les seniors feraient ainsi moins de rêves que les adultes en pleine fleur de l’âge.