Comment appelle t-on les rêves dans lesquels on peut bouger?
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En effet, malgré que l’on soit conscient de ce qui se passe dans notre rêve, notre corps, lui, ne peut pas bouger. On peut donc rester paralysé face aux événements qui se dérouleront pendant notre sommeil. Ou encore le “cauchemar lucide” qui, bien que moins violent puisque l’on peut le contrôler, peut rester très effrayant à vivre notamment pour les plus jeunes.
Le somnambulisme en fait partie car les personnes qui souffrent de ce trouble se réveillent lors du sommeil lent mais ne s’en rendent pas compte. Ceci se nomme le “réveil imparfait” car lors de leur éveil, ils sont dans un état comateux et ils reproduisent leurs rêves. Cependant, les crises de somnambulisme peuvent avoir des conséquences graves sur la personnes concernée et son entourage.
Par exemple, ces personnes peuvent se réveiller sur le rebord d’une fenêtre car dans leur rêve, ils étaient sur le point de voler. Une des autres conséquences est qu’ils peuvent tout oublier dès leur véritable réveil. Cela fait donc réfléchir sur le pouvoir de l’inconscient et son impact sur notre vie de tous les jours.
La réalité est beaucoup plus complexe puisqu’il semblerait que l’individu rêve aussi pendant son sommeil lent. Le chercheur, qui n’a toujours pas eu le temps de commander son café, nous raconte que si on réveille quelqu’un pendant un sommeil lent, celui-ci décrit des rêves en noir et blanc, calmes et ressemblant à des instants de la journée passée. Au contraire, si on réveille quelqu’un en sommeil paradoxal, il décrit des rêves colorés et décousus.
« C’est un peu Dalí » plaisante le chercheur. Sa thèse soutenue en 2005 à Lyon sur les neurones dopaminergiques chez les souris l’a mené à s’intéresser au sommeil paradoxal. Ces neurones produisent la dopamine : un neurotransmetteur à l’origine de la mémoire, du plaisir, de la motivation et de l’attention. Chez les souris, ces neurones sont très actifs pendant le sommeil paradoxal tout comme les parties encéphaliques en charge des émotions.
Au contraire, « les zones liées à la logique sont complètement éteintes ». De sorte qu’une théorie raconte que les rêves dont nous nous souvenons ne viennent pas de cette phase. Ils apparaitraient au moment du réveil.