Comment communiquer avec les défunts par le rêve?
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Pour moi, tous ces gestes sont des prières en soit.À lire : Signe des défunts, comment nos proches décédés se manifestent-ils ?Quels conseils nous donneriez-vous pour parler avec les morts ?Marylène Coulombe : Selon les personnes, il est plus ou moins facile de rentrer en contact voire de parler aux morts. L’âme va comprendre votre message de façon télépathique. Vous pouvez parler avec les morts à voix haute ou à l’intérieur de vous-même tout en effectuant un rituel.
Cela aide l’âme à comprendre son cheminement et nous donne plus de pouvoir et d’énergie pour mener à bien notre rituel.avec des papillons : ils représentent la liberté, l’envol de l’âme. Ils symbolisent en plus la transformation de la personne terrestre en une belle âme.Tout ceci aidera l’âme des défunts à progresser vers la lumière. Si ces rituels n’évoquent rien pour vous, n’hésitez pas à inventer les vôtres.
Il est bon de suivre votre intuition !À lire : Ils ont reçu un signe de leur défunt : témoignagesQuand un proche est dans le coma.
Ces résultats, publiés dans Current Biology, ouvrent la voie à une meilleure compréhension scientifique du rêve et du sommeil.Pourquoi rêvons-nous ? De quoi rêvons-nous exactement ? Que se passe-t-il dans notre cerveau au cours de cette expérience si mystérieuse ? Autant de questions qui passionnent les chercheurs en neurosciences et auxquelles il est particulièrement difficile de répondre.
En effet, les connaissances scientifiques sur le rêve s’appuient aujourd’hui principalement sur le récit qu’en fait le rêveur à son réveil. Des biais de mémoire, d’autocensure ou encore de fabulation sont donc possibles.Pour faire avancer la recherche, les scientifiques se sont donc tournés vers les « rêveurs lucides », des individus conscients de rêver lorsqu’ils rêvent et, pour certains, capables d’influer sur le scénario de leur rêve.
Des études ont notamment montré que ces rêveurs étaient capables d’informer de leur lucidité et donc du début et de la fin d’une tâche prédéfinie réalisée en rêve (par exemple, retenir sa respiration), grâce à un code oculaire préalablement appris. Cette communication était cependant à sens unique, seul le rêveur étant à même d’envoyer un signal qu’il a conscience qu’il rêve.« L’idée d’une communication à double-sens pouvait paraître une ambition inatteignable.
De plus, bien que dans certains cas ces rencontres mettent en scène un groupe de personnes, elles sont généralement solitaires. 16Les masheitani sont également appréhendés comme des êtres capables de s’introduire dans les rêves des individus. « Dans l’ordinaire de tout un chacun, l’un des moments particulièrement propices à leur manifestation est le sommeil. L’interprétation convenue de certains genres de rêves sanctionnera la présence ou non de l’intrusion des masheitani » (Motta, 2016 : 182).
Pourtant, le rêve n’existe qu’à la condition d’effectuer un travail de mémorisation ou s’il est traduit au moyen de la narration : « tant que cette mise en récit n’a pas été […] accomplie par le rêveur, soit mentalement en rassemblant les fragments oniriques, ce qui relève déjà d’un mécanisme de mémorisation, soit en le communiquant à autrui sous la forme nécessaire d’une narration, même si celle-ci est lacunaire et décousue, “embrouillée”, le rêve n’a pas d’existence » (Belmont, 2002 : 7).
Le point commun des récits utilisés est qu’il s’agit de témoignages d’expériences vécues par le témoin-narrateur et non par une tierce personne.
Mais les rêves consignés par les membres de la famille Yu n’en procèdent pas moins d’une même quête de sens et de consolation. 19Dans les rêves de disparus racontés à propos d’autres familles, le rôle dans la structure familiale du défunt (père, mari, enfant) est plus important que les relations personnelles particulières qu’il pouvait entretenir avec les destinataires du rêve.
Ces rêves sont porteurs d’un unique message qui peut être : un adieu adressé par le mort, ou un message de bienvenue à l’intention d’un vivant dont le trépas est proche ; une requête ou une injonction ; enfin une information sur la situation présente du défunt.
20Ces différents messages interviennent chacun en un temps bien précis : rêver qu’on est invité à rejoindre le royaume des morts par un parent qui vous y a précédé arrive peu de temps avant son propre trépas ; un rêve d’adieu interviendra juste avant ou peu après la mort de celui qui la subit. Les rêves transmettant des informations sur le devenir du défunt auront lieu rapidement après le décès.
10 Yu Yue, 2010, Youtai xianguan biji 右台仙館筆記, 5:3.26b. L’histoire fut réécrite sous (…) 11 Yu Yue, 2010, Youtai xianguan biji, 5:4.1a. 21Deux histoires sur des rêves où interviennent des parents décédés révèlent ainsi le rôle que pouvaient jouer des générations différemment éloignées dans le temps dans l’instruction des vivants.
Qui n’a jamais rêvé d’une dernière conversation, d’une dernière étreinte avec un être cher parti trop tôt ? Chloé, 30 ans, a une relation toute particulière avec la mort depuis son premier deuil. Au décès de son grand-père, en 2010, la jeune femme se trouve perturbée par des rêves « très étranges, très réalistes », où son papi apparaît.
Pour Planet, elle a accepté de témoigner de son don peu commun : communiquer avec les défunts.De nature assez spirituelle, Chloé fait l’expérience de la communication d’outre-tombe quelques semaines après la mort de son grand-père, dont elle était très proche. »Je le voyais, comme si de rien n’était, dans le salon de ma grand-mère. C’était comme s’il était revenu par magie. Et il nous disait ‘Je suis toujours là, je ne suis jamais parti’.
Il me rassurait beaucoup avec des paroles. Ce genre de rêve est devenu très récurrent. Je m’en réveillais épuisée, et assez soulagée, bizarrement. J’avais vraiment l’impression d’avoir partagé un vrai moment avec mon grand-père », raconte-t-elle.
« Si, pour l’honnête homme occidental de la fin du XXe siècle, le rêve est une activité psychique qui appartient totalement à la personne du dormeur et traduit ses pensées inconscientes propres, pour les habitants d’Arnaia, petit bourg de la Macédoine centrale, il n’en va pas ainsi, même si certains jeunes, frottés de psychologie, ajoutent aux représentations traditionnelles du rêve dans leur société des éléments d’explication empruntés à la théorie freudienne.
Traditionnellement pour les Arniotes, le rêve, certes, est produit par la personne du dormeur, mais les images du rêve lui sont envoyées par les êtres qui peuplent la réalité extérieure (personnes affectivement proches) ou le monde surnaturel (Dieu et les saints, le diable et les démons ou encore les âmes des défunts).
C’est bien ce qu’exprime le fait qu’en grec on ne dise pas “j’ai fait un rêve” mais “j’ai vu un rêve” et ce qui explique que pour les Arniotes le rêve soit à la fois sacré, prémonitoire, télépathique, mais aussi injonctif.