Comment doit-on analyser nos.rêves?
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Nos nuits sont peuplées d’images, de mots et de symboles. Les décoder nous permet de voir clair en nous. Mais en travaillant sur nos rêves, nous pouvons aussi transformer concrètement notre vie, explique la thérapeute Layne Dalfen. Quelques conseils pour apprendre à interpréter les rêves. Petit manuel pour interpréter les rêves Petit manuel d’utilisation et d’interprétation pour une nouvelle approche de ce continent mystérieux.
Les songes constituent un matériau d’une richesse inépuisable pour nous permettre de devenir les créateurs de notre vie. Depuis Freud, on sait que l’inconscient s’exprime sans entraves dans notre sommeil. En dévoilant des pans enfouis du moi, l’analyse des rêves permet de mieux se connaître.
Dans Dreams Do Come True (Les rêves se réalisent vraiment, ouvrage non traduit en français – Adams Media Corporation), elle expose une méthode pratique pour débloquer les situations. Selon elle, tout notre potentiel s’exprime à travers les rêves. Formée aux techniques d’interprétation de Freud, de Jung et de l’école de la Gestalt, elle ne pense pas qu’il existe de grille de lecture universelle.
Si des relations, qui semblaient satisfaisantes dans la réalité, apparaissent hostiles dans le rêve, c’est que les sentiments inconscients du rêveur envers les personnes concernées sont plus ambigus qu’il ne le croyait, ou qu’il a noté, sans s’y attarder, une attitude équivoque de leur part. Comme dans l’exemple précédent, l’inconscient se manifeste à l’individu de manière cryptée : à lui d’interpréter le message !
Le rêve révélateur Il n’est pas aussi simple qu’on le croit de déchiffrer ses rêves : chaque élément du rêve doit être dissocié du reste pour prendre un sens autonome. En psychanalyse, les rêves sont des outils précieux, parce que leur tonalité donne de la réalité un nouveau point de vue. Ils permettent de comprendre certaines incohérences de la vie réelle et d’y remédier.
Pour autant, cela ne signifie pas, qu’au réveil, on doive précipitamment modifier ses rapports avec autrui ou changer totalement de mode de vie. D’un signal d’alerte, on ne doit pas faire un guide ! Le rêve, en proposant une autre vision du réel, celle refoulée dans l’inconscient, permet seulement d’exercer sa vigilance et sa réflexion.
Que signifient ces images, ces scènes si puissantes qu’elles nous laissent parfois au réveil la sensation très forte d’avoir eu accès à d’autres mondes, d’autres réalités et parfois même d’autres époques ? Le rêve est indispensable à notre équilibre mental et psychologique, il est un processus biologique. Même s’il est une sorte de respiration, il est avant tout une soupape à de nombreuses tensions ressenties dans la journée.
Il permet alors d’évacuer les soucis, d’exprimer des colères, des rages, des hostilités. Par l’accès aux messages qu’il nous envoie, il nous donne une foule de renseignements les plus précieux et la plupart des personnages qui se présentent sont souvent des aspects de nous-mêmes. Alors que cherchent-ils à nous dire à travers ces rébus où se mêlent des situations et des scènes parfois très alambiqués ?
Pour Sigmund Freud, le rêve possède un sens, il est l’accomplissement d’un désir et permet ainsi au rêveur de pouvoir exprimer ses désirs. L’interprétation des rêves est un ouvrage publié fin 1899 marque une date importante dans l’histoire de la psychanalyse. D’une part, il s’agit d’un moment de systématisation de la théorie analytique, qui deviendra la métapsychologie mais ce fût aussi un ouvrage qui fît connaître la psychanalyse non sans faire émerger moult critiques.
Donc, si par exemple dans un rêve se révèle un désir de coït, cela doit encore être analysé davantage, car cette manière archaïque de s’exprimer, avec sa fatigante monotonie de sens, nécessite encore une retraduction ». Pour Jung, les rêves ont de multiples fonctions et pas seulement la protection du sommeil. Ils peuvent mettre en scène des peurs autant que des désirs. Ils peuvent avoir une fonction prospective et créatrice.
J’ai appelé ces motifs “archétypes”, et par ce mot je désigne des formes ou des images de nature collective qui surviennent pratiquement partout sur terre comme constituants des mythes, et en même temps comme des produits autochtones, individuels, d’origine inconsciente. On peut présumer que les motifs archétypiques dérivent de schémas de l’esprit humain qui sont transmis non seulement par tradition et migration, mais aussi par hérédité » 47.
Dans l’espoir de dépasser les incessants conflits d’interprétation et de préserver l’unité de la jeune confrérie des analystes, Jung avait proposé en 1912 que chacun se fasse psychanalyser, de façon à éliminer ses propres « résistances » et de découvrir les motivations inconscientes ultimes. L’accord sur le principe de la nécessité d’une « analyse didactique » ne s’est pas fait tout de suite dans l’Association internationale de psychanalyse.
Ce n’est qu’en 1925 que l’analyse sous la direction d’un analyste certifié est devenue une condition de la reconnaissance du titre d’analyste par l’Association 48. Freud fut acquis d’emblée à l’idée, à ceci près qu’il estima avoir fait une autoanalyse qui rendait superflue son analyse par un confrère.
« Le rêve, dernier espace de liberté ?, ironise Bernard Lahire en guise de conclusion. Non : dernier espace d’expression des problèmes que le monde social nous impose. » >> A lire aussi : Peut-on trop rêver ?Et moi, et moi, et moi19 avril. Un mois déjà et mon carnet de rêves est bien rempli. Il y a des balades bucoliques et des inondations, des évidences et des mystères.
» Elle s’est inscrite dans un club d’apnée et s’est découvert une nouvelle passion.En laissant mon cerveau associer des éléments précis à des ressentis, je le laisse trouver le sens qu’il voulait occulter.Dernière tentative pour moi : je teste la méthode DSR (Description, souvenirs-sources et reformulation) du psychologue Jacques Montangero (Comprendre ses rêves pour mieux se connaître, éd. Odile Jacob). Pour revenir à la source, d’abord, décrire précisément son rêve. Ensuite, le lier à des souvenirs.
Je reprends le premier rêve de mon expérience. Le forain ? Aucune idée. Le train touristique ? Mais oui, un ami m’a parlé du hangar où ils sont entreposés ! L’ami en question ? Il pourrait être cette silhouette qui discute avec mon mec. Une crise de colère injustifiée ? J’ai justement discuté de ça, il y a quelque temps. Mot-clé par mot-clé, je rattache les éléments à mes préoccupations. Puis vient la reformulation.
Pour cela, il faut choisir une formulation englobante ou qui reprend un élément saillant de chaque détail.
Apprendre à faire l’analyse de nos rêves, décrypter le sens de ces scénarios nocturnes qui se jouent nous permet de mieux nous connaître et parfois résoudre les problèmes auxquels nous sommes confrontés dans notre vie quotidienne.Interprétation des rêves : une méthode pour les comprendreOn ne doit jamais interpréter le sens d’un rêve au premier degré et au pied de la lettre.
Ainsi lorsque l’on rêve, par exemple, que l’on conduit et que l’on a un accident, ce n’est pas la prémonition ou l’intuition d’un accident à venir.
Le sens symbolique de ce rêve est une compensation positive pour rehausser notre sentiment de valeur. C’est un rêve qui nous apporte un gain dans notre estime de soi contrairement aux cauchemars qui s’inscrivent souvent dans une dimension négative.Pour comprendre ses rêves il faut savoir que tout ce qui se passe dans votre rêve représente des aspects conscients et inconscients qui se jouent en vous, dans votre esprit.
Donc toutes les personnes, les lieux et les actions qui s’y déroulent, vous concerne.
»Par exemple, selon lui, la maison est une représentation de soi, du corps ; le fait de courir, celle de notre capacité à dépasser nos angoisses. Mais cette question continue d’opposer les psychanalystes.Faut-il interpréter les rêves ou simplement les recevoir comme un élément supplémentaire de l’intimité de l’analysé ?
Mais pour Tristan Moir, ces personnages sont le plus souvent une projection de nous-même sous d’autres habits, celui d’un collègue, d’une star de cinéma ou encore de nos parents.Doit-on les raconter, notamment aux personnes concernées ?Pourquoi s’en priver ? D’autant que ce processus de communication permet d’entendre ce que nous n’avions peut-être pas perçu. Verbaliser le rêve lui donne corps, le rend plus concret.
L’autre, celui à qui on le raconte, peut aussi nous y aider.Les rêves peuvent-ils être prémonitoires ?Scientifiques et psychanalystes s’accordent pour répondre négativement. Pour ces derniers, les rêves ne parlent en réalité que de celui qui rêve. Pas plus.