Comment faire la différence entre le rêve et la réalité?
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Voilà, évidemment, la vraie raison pour laquelle le sens commun oppose rêve et réalité ; voilà pourquoi nous prenons au sérieux la réalité, et non le rêve ; c’est qu’après le rêve, il y a le réveil ; alors, étant réveillés, c’est-à-dire ayant changé de point de vue, nous sourions du rêve dont nous sommes sortis, nous nous étonnons d’y avoir si pleinement cru, d’en avoir tant souffert, ou d’y avoir pris une joie si profonde et si suave.
C’est à ce moment que le rêve, jugé du point de vue de l’homme éveillé, avec la raison de l’homme éveillé, suivant les principes de l’homme éveillé, nous paraît absurde ; c’est à ce moment que nous le jugeons décousu et incohérent ; que nous jugeons la suite même de nos divers rêves discontinue et incohérente.
Au contraire, actuellement du moins, et dans les conditions normales de l’humanité, nous ne nous réveillons jamais de ce que nous appelons la veille. Nous ne passons jamais dans un autre état, où nous puissions, à son tour, juger la réalité de loin et de haut, comme elle juge le rêve.
— Et d’abord, tandis que, dans le rêve, j’ignore la veille, dans la veille, j’ai l’idée du rêve. Est-ce là un signe évident de l’hétérogénéité des deux états ? Je ne le crois pas. C’est certainement le signe qu’ils diffèrent « en degré », mais non pas qu’ils diffèrent « en nature ».
Back to: Main Page > Philosophie Rêves et réalité Question classique : Comment être certain que le monde que nous voyons n’est pas juste un rêve, que nous ne sommes pas en train de rêver ? Il y a des distinctions importantes entre notre expérience des rêves et de la réalité (ce qui suit ne permet pas, bien sûr, de lever le doute sur le monde qui nous entoure, mais pointe des différences importantes avec nos rêves).
Dans le rêve, nous avons principalement des sensations et des observations, sans raisonnements (ou bien des raisonnements dont le résultat apparaît comme connu de fait, sans que l’on suive la chaîne logique) ; dans le rêve, on ne pense pas logiquement, et on ne pense pas à penser logiquement. La réalité, au contraire, donne la possibilité de raisonner logiquement et, justement, douter (cf. le doute qui se réfute lui-même selon Descartes).
Dans ce dernier cas le déroulement du rêve est orientéLes rêves éveillés et les rêves lucides sont donc de natures différentes.Les rêves éveillés durant notre sommeil :Il arrive que l’on fasse un rêve avec le sentiment très fort de ne pas rêver, mais de vivre dans la réalité, en état de totale conscience ce qui se déroule dans le rêve. On nomme ce genre de rêve, un rêve éveillé. Ce phénomène s’explique scientifiquement.
En voici deux exemples.Le rêve : « Je suis debout et je me mets à grimper un escalier qui pourtant n’existe pas dans ma maison.
Je me demande où cela va me mener et je m’interroge sur cet escalier, qui l’a construit, pourquoi je ne l’ai jamais vu, suis-je vraiment chez moi ou ailleurs… »Le sens du rêve : il tout d’abord essentiel de saisir qu’il s’agit d’un rêve pour dissiper l’angoisse liée aux questions que pose cette situation, car elle n’est pas réelle mais symbolique. Ensuite ce rêve évoque une possibilité nouvelle, pour le rêveur, d’évoluer vers une situation plus élevée.
Pour Sigmund Freud, le père de la psychanalyse, les rêves sont l’accomplissement de désirs refoulés. Le neurobiologiste français Michel Jouvet considère quant à lui que le rêve n’est ni du sommeil, ni de l’éveil, mais qu’il constitue un troisième état du cerveau, qui aurait pour fonction d’assurer la reprogrammation génétique de l’individu. D’autres chercheurs avancent l’hypothèse que les rêves serviraient à réguler nos émotions, pour nous décharger des mauvais souvenirs.
Rien n’interdit de rêver que l’on aura un jour le fin mot de l’histoire. ________Adapté de J’ai envie de comprendre… Le sommeil, de Elisabeth Gordon, en collaboration avec Raphaël Heinzer & José Haba-Rubio, Editions Planète Santé, 2016.
La réalité n’est ici qu’un rêve qui se déploie au travers de modalités différentes : tantôt un rêve donnant l’impression d’être éveillé, tantôt un rêve vécu dans la torpeur du sommeil. Le penseur chinois suggère qu’il existerait entre la réalité et le rêve, non pas une différence de nature, mais de degrés : la conscience serait une succession d’états qui ne s’opposent pas, mais se déclinent sur des modalités finalement assez proches.
La réalité ne serait qu’un rêve plus vraisemblable que le rêve « officiel ». René Descartes (1596-1650) Malgré tout, n’existe-t-il pas une méthode fiable et efficace, qui me permettrait d’établir une distinction nette entre le rêve et la réalité ? Si, réplique Descartes. Cette méthode, c’est celle du doute. Dans ses Méditations métaphysiques (1641), Descartes entreprend une vaste remise en question de tous les savoirs de son époque, afin de les rebâtir sur des bases incontestables et pérennes.
Vaste programme ! Descartes remet tout en cause : l’existence de Dieu, le monde qui l’entoure, son corps, et même son esprit. Au début de ses Méditations, il imagine ainsi qu’il vit peut-être dans un rêve…
B. Russell, Problèmes de philosophie , Bibliothèque philosophique Payot, 1989, chap. I à III. Gilles Deleuze, Cinéma 2. L’image-temps , Minuit, 1985, pp. 221-223. Martin Luther King, Je fais un rêve , Bayard Centurion, 2008. Cinéma : Matrix , 1999; La Science des rêves, 2005. *Inception, 2010. * Plan détaillé : I.
Une opposition claire et distincte : une différence de nature entre les rêves et la réalité A- Une distinction admise par tous : l’évidence communément partagée B- Les critères théoriques de la distinction C- Les critères pratiques de la distinction : l’expérience et l’action II. A la recherche d’une distinction claire et assurée : le monde n’est-il pas qu’un « mauvais film » (G. Deleuze) ?
A- D’un point de vue théorique : les caractères communs B- Des expériences communes : des sensations (plaisirs, douleurs), des sentiments, des émotions. Cf. Descartes, Méditations , I. -] On ne peut prouver l’existence d’une réalité extérieure. Et si tout n’était qu’un rêve ?
Bonjour à tous. Depuis environ 2 mois j’ai l’impression de confondre rêve et réalité. Je m’explique. Presque tous les jours au réveil je suis persuadée que mon rêve (que je ne pense pas être un rêve à ce moment est réel). Du coup quand je rêve par exemple que je me suis disputée avec une personne je chercherai à la joindre pourqu’on s’explique et c’est là que la personne m’explique qu’on ne s’est même pas parler la veille.
Çà commence à être gênant car ça m’arrive tout le temps. Parfois il s’agit de discussions banales et plus tard quand j’en reparle eh bien il se trouve qu’on en a jamais parlé. Est ce que c’est grave?