Comment le rêve américain fonctionne comme symbole du nous inébranlable?
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, p. 15. Philippe Roger, L’Ennemi américain : généalogie de l’antiaméricanisme français, op. cit., p. 361. Voir Marc Angenot, La Parole pamphlétaire : contribution à la typologie des discours modernes, op. cit., p. 99. Robert Aron et Arnaud Dandieu, Le Cancer américain, op. cit., respectivement p. 15, 31. Philippe Roger, L’Ennemi américain : généalogie de l’antiaméricanisme français, op. cit., p. 542.
Robert Aron et Arnaud Dandieu, Décadence de la nation française, Paris, Les Éditions Rieder, 1931, p. 205. Ibid. Ibid., p. 206-207. Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique, présentation par Roger-Pol Droit, Paris, Flammarion, « Le Monde de la Philosophie », 2008. Robert Aron et Arnaud Dandieu, Décadence de la nation française, op. cit., p. 213.
Cette portée révolutionnaire est soulignée par Tocqueville qui écrit : « Au xviie, Bacon, dans les sciences naturelles, et Descartes, dans la philosophie proprement dite, abolissent les formules reçues, détruisent l’empire des traditions et renversent l’autorité du maître.
Ibid., 208. Robert Aron et Arnaud Dandieu, Le Cancer américain, op. cit.
Voilà le meilleur de l’esprit américain, pensais-je ; avoir l’audace de croire, malgré toutes les indications contraires, que nous pouvions restaurer un sens de la communauté au sein d’une nation déchirée ; l’audace de croire que malgré des revers personnels, la perte d’un emploi, un malade dans la famille ou une enfance empêtrée dans la pauvreté, nous avions quelque emprise – et, par conséquent, une responsabilité – sur notre propre destin ».
De fait, le sous-titre de l’ouvrage compte peut-être davantage même que son titre. Thoughts on reclaiming the American Dream : ne sont-ce pas, égrainées là, autant de pensées pour se réapproprier le rêve américain ? Ce livre avait tout l’air d’un programme. Ne restait plus, pour son auteur, qu’à se lancer dans la course à l’élection présidentielle américaine de 2008.
Une nouvelle génération de Démocrates Alors qu’une exceptionnelle vague de froid s’est abattue sur le nord des États-Unis en ce mois de février 2007, que le thermomètre est bien au-dessous de zéro, Obama rayonne. L’annonce de sa candidature le samedi 10 février 2007 à Springfield (Illinois) ne surprend pas.
S’il n’a pas passé beaucoup de temps à Washington, il y a suffisamment été pour savoir que les pratiques dans la capitale doivent changer, déclare-t-il, devant une foule enthousiaste, venue braver des températures glaciales ce matin-là. Dans son discours, il est question de mettre fin à la guerre en Irak, d’éliminer la pauvreté, d’offrir une couverture maladie universelle, ou encore, de créer les conditions pour l’indépendance énergétiques de l’Amérique.
Le symbolisme culturel des armes à feu dans les médias américains Les armes à feu occupent depuis longtemps une place importante dans la culture américaine, et leur représentation dans les médias n’a fait que renforcer davantage leur signification symbolique. Des films et émissions de télévision à la musique et à la littérature, les armes à feu sont souvent décrites comme des outils puissants, des symboles de force et même des incarnations de l’esprit américain.
Ils sont souvent représentés entre les mains de héros, d’antihéros et de méchants, symbolisant leur capacité à exercer un contrôle et une influence sur les autres. Cette représentation renforce l’idée selon laquelle la possession d’une arme à feu équivaut à l’autonomisation personnelle et à la capacité de se protéger.
Par exemple, dans le film emblématique « Dirty Harry », le personnage de Clint Eastwood brandit un Magnum .44, le déclarant comme « l’arme de poing la plus puissante du monde ». Cette représentation met non seulement l’accent sur la force du personnage, mais renforce également l’idée que les armes à feu sont synonymes de pouvoir. 2.
Les armes à feu comme symboles de liberté et d’indépendance : Un autre thème récurrent dans les médias américains est l’association des armes à feu avec la liberté et l’indépendance. L’image du cow-boy, armé d’un fidèle fusil à six coups, incarne l’individualisme robuste et l’autonomie profondément enracinés dans la culture américaine.
Cette dialectique pousse Vidor à adopter une position idéologique atypique et ambigüe vis-à-vis du rêve américain puis du New Deal initié par le président des États-Unis d’alors : Franklin Delano Roosevelt.
Du rêve américain au New Deal : de l’individu au collectif Le rêve américain : une politique de l’ascension Dans un article récemment paru dans le New York Times au moment des élections de mi-mandat aux États-Unis qui laissaient craindre une fragmentation idéologique inédite de la population, Jazmine Ulloa rappelle que si « la première occurrence imprimée de l’expression “rêve américain” se trouve dans une publicité pour matelas datant de 19302 », elle est pourtant attribuée à l’économiste James Truslow Adams qui développe le concept dans son ouvrage The Epic of America publié en 1931.
Cité par Ulloa, J. T. Adams en donne cette définition : « “Un pays de rêve où la vie peut être meilleure, plus riche et plus épanouissante pour tous.”3 ». Concept progressiste au départ, c’est l’État qui se porte garant de cette promesse d’élévation au sein de la société américaine et ce, malgré le contre-pouvoir du monde des affaires.
Prétentieux, sûr de sa réussite future, John Sims débarque à New York dans l’espoir que l’on lui « donne sa chance », comme il l’affirme à un inconnu arborant des vêtements sombres sur le pont du bateau5.
Elle est devenue son slogan de campagne le plus célèbre, peut-être le futur symbole d’une génération._ « Les Etats-Unis d’Amérique sont un pays où tout est possible (…) et ce soir vous en donnez la preuve. »Discours du jour de son élection le 5 novembre_ « Ensemble, nous savons que l’Amérique se trouve à la croisée des chemins: un pays en guerre et une économie en panne, un rêve américain qui semble s’évaporer.
Le temps est venu de nous relever une fois encore (?) Rarement dans notre histoire, une génération aura été confrontée à d’aussi importants défis. Les difficultés peuvent être surmontées si nous faisons appel à l’esprit qui a renforcé notre démocratie depuis que George Washington a prêté serment. Ce qu’il nous faut, c’est la même persévérance et les mêmes idéaux que nos pères fondateurs « .
Discours du 17 janvier lors de son départ en train de Philadelphie, berceau de la déclaration d’indépendance américaine, vers Washington. Cet itinéraire avait été suivi par Abraham Lincoln en 1861._ Lors de cette même allocution, Barack Obama a appelé tous ses concitoyens à l’adoption d’une nouvelle déclaration d’indépendance morale.