Comment marche les rêves et imaginations?
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Les rêves sont très importants pour l’équilibre émotionnel ; ils font ressortir des désirs ou des peurs qu’on ne peut exprimer à l’état éveillé. Ils sont donc nécessaires au bon équilibre de chacun.e. Pixabay Bien que près de 15% de la population pense ne pas rêver, en réalité nous rêvons tou.te.s. Plus le rêve est proche du réveil et plus le souvenir est présent.
Cependant, la phase d’éveil qui fait office de fin de cycle et qui survient après le sommeil paradoxal durant lequel nous rêvons, fait aussi effet gomme. Donc plus elle est longue, moins nous avons de chance de nous rappeler de nos rêves, et encore moins si nous repartons sur un autre cycle de sommeil. Les effets de la modernité sont aussi une des raisons pour lesquelles nous ne nous souvenons pas toujours de nos rêves.
Notre état de conscience est engourdi par les stimulations externes et nous ne sommes plus assez à l’écoute de nous-mêmes. Pendant le sommeil paradoxal, le cerveau crée des images par le biais de l’imagination.
Cette mise en veille explique que nos rêves n’ont souvent ni queue ni tête ! Aucune image claire ne parvient au cerveau, mais il continue d’en créer en autarcie. « Tout se passe chez le dormeur comme chez une marionnette », illustre la Pr Isabelle Arnulf, neurologue et auteure d’Une fenêtre sur les rêves (éd. Odile Jacob). Une marionnette qui joue son spectacle dans le cerveau. À l’inverse, le cortex visuel associatif, producteur d’images, s’emballe.
Tout comme l’amygdale et le cortex cingulaire, chargés de générer les émotions : « Ils sont jusqu’à 30 % plus actifs en sommeil paradoxal qu’en période d’éveil », constate Matthew Walker, directeur du Laboratoire sommeil et neuroimagerie de l’université de Californie à Berkeley et auteur de Pourquoi nous dormons (éd. La Découverte). Les paralysés marchent dans 44% de leurs rêves contre 28 % pour les validesTous les cerveaux n’ont cependant pas la même capacité à rêver.
Résultat : si le corps doit lutter contre le froid, par exemple, il consomme plus de glucose, ce qui diminue la propension à rejoindre le pays des songes.Reste encore à savoir où se trouve le centre de commande des rêves.
Rêve et imagination : 2 caractéristiques de mon art
Le rêve, l’imagination voilà deux spécificités de mon univers. Mais cela n’est pas anodin. Il y a une réelle signification dans mon art et sans doute vous reconnaîtrez vous dedans. On me dit souvent que mon style de dessin sort de l’ordinaire, qu’il est singulier, particulier. Je souhaite partager avec vous les deux caractéristiques qui composent mon univers artistique et qui le rend si distinctif et unique.
Le rêve et l’imagination: deux pouvoirs en notre portée
L’imagination est une réelle force psychique. Ça permet de se créer des représentations mentales où l’on exerce sa pensée, ses réactions, ses émotions. Le rêve – qu’on fait de manière consciente et éveillée – quant à lui ne sert pas seulement à s’évader. En effet, rêver permet aussi de s’adapter au monde et de trouver des alternatives dans un grand nombre de situation. L’enfant est un grand rêveur.
Lorsque l’on est enfant il est normal pour un adulte de dire que les enfants sont de grands rêveurs, que les enfants débordent d’imagination mais arrivé à l’âge adulte, c’est un tout autre discours qu’on entend.
Grâce aux rêves, on pouvait prendre des décisions et même trouver des moyens de guérir. L’anthropologie a livré nombre de parallèles à cette façon de voir, comme chez les Guajiro d’Amazonie. Pour les Grecs, les rêves (oneiroi) se présentaient comme des images que regarde le rêveur. En grec, on « voit » un rêve, on ne le « fait » pas. Le rêve montre donc un pan de réalité qui serait inaccessible à l’état de veille.
L’imagination, donc notre capacité à fabriquer des images mentales, est essentielle. Que le rêve soit vu explique aussi son association aux visions et aux hallucinations. Les Grecs et les Romains n’ont pas vraiment chercher à les différencier, du moins jusque tard pendant l’Antiquité. D’autres conceptions du rêve sont progressivement venues concurrencer celle qu’on vient d’exposer. La révolution physique que la pensée grecque a connue à partir de la deuxième moitié du VIe s. a.C.
ouvrit la porte à toute une série de théories variables, mais qui avaient en commun de chercher l’origine du rêve dans le rêveur. Généralement dans sa psyché, tout en admettant que l’état corporel du rêveur pouvait avoir une influence sur le contenu des rêves.
Maintenant fermez les yeux et, sans bouger le bras, imaginez que votre doigt fasse le même chemin, puis tentez de le suivre du regard. Vous verrez : c’est impossible ! Vos yeux sautent, leur mouvement est saccadé, votre imagination n’arrive pas à vous tromper. Alors que le rêve, oui ! L’expérience a été réalisée avec des rêveurs lucides dont le mouvement des yeux a été capté en temps réel en laboratoire.
Eh bien, leurs yeux suivent les éléments de l’inconscient avec une parfaite fluidité. Le réalisme du rêve surpasse donc, de loin, celui de l’imagination. D’ailleurs, l’étude du cerveau des rêveurs l’a montré ! Nos actions rêvées allument les mêmes réseaux de neurones que celles menées dans la réalité. D’après Science & Vie Questions-Réponses n°35 Déjà publié le 25.09.2022
Ils recrutent en effet des volontaires dont ils stockent patiemment les récits dans des « banques » de rêves de plus en plus fournies, comme celle de l’université de Santa Cruz (Etats-Unis), qui en contient 22 000; ou encore celle de l’université de Montréal (Canada), avec 10 000 descriptions. Y compris des songes érotiques, plus fréquents chez les hommes (4% de leurs rêves) que chez les femmes (seulement 0,5% des leurs).
Ils trient ensuite ce bric-à-brac à l’aide de programmes statistiques sophistiqués pour en tirer des enseignements sur le contenu de nos visions nocturnes. Pourquoi cette curiosité nouvelle? Parce que ces visions sont devenues un objet d’étude sérieux avec la multiplication, en une décennie, des décou vertes sur le fonctionnement du cerveau.La connaissance progresse en effet de manière accélérée grâce à deux outils révolutionnaires.
D’abord l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMF), qui montre les zones du cerveau en activité (repérables car elles réclament davantage d’oxygène). Ensuite l’électroencéphalographie, qui mesure l’activité électrique de cet organe. Le bond est tel que les neuroscientifiques disposent pour la première fois, depuis Freud et sa tentative d' »interpréter les rêves », d’un modèle cohérent permettant de comprendre à quoi servent nos songes.
On parle ici exclusivement des songes qui se déroulent pendant le sommeil « paradoxal », ainsi qualifié car, dans cette phase qui se répète au cours de la nuit, les muscles restent atones mais le cerveau, lui, demeure en ébullition.Les rêves à cette étape-là sont les plus élaborés, mais aussi ceux qu’on se rappelle le mieux.
« L’imagination est la faculté qui nous permet de comprendre le monde, d’inventer de nouvelles choses, de créer de l’art et de trouver des solutions à des problèmes insolubles », écrit J-P Sartre. Dans les formes littéraires, le rêve et l’imagination sont souvent utilisés comme des dispositifs narratifs pour créer des mondes imaginaires et des personnages fictifs.
À travers les siècles, de nombreux écrivains ont exploré ces concepts dans leurs œuvres, en utilisant le rêve et l’imagination pour créer des personnages extraordinaires ou des situations fantastiques tout en exprimant des émotions profondes et en posant des questions fondamentales sur la condition humaine. De L’Iliade et l’Odyssée (VIIIe siècle av. J.-C.)
Le mouvement surréaliste, plus particulièrement, a cherché à explorer les rêves et l’inconscient à travers des œuvres d’art.
Parfois, les rêves sont plaisants et d’autres fois effrayants. Parfois, on s’en souvient au réveil et d’autres fois non. Notre cerveau nous jouerait-il donc des tours ? Les mécanismes du rêve sont encore un mystère que les neurosciences tentent inlassablement d’élucider.Cela vous intéressera aussi[EN VIDÉO] Interview : l’activité cérébrale est-elle unique et individuelle ?
Lors de son fonctionnement, le cerveau émet des ondes cérébrales qu’il est possible de capter…Pendant le sommeil, le cerveau est en toute logique au repos. On constate en effet chez les personnes plongées dans le sommeil (paradoxal) que certaines fonctions sont éteintes ou ralenties, tel le cortexcortex visuel primaire, qui fait partie de la chaîne de traitement des informations provenant de la rétine.