Comment ophrah a-t-elle réalisé son rêve?
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Le régime drastique qui a suivi a certainement été le plus médiatisé de l’histoire.Exhibitionnisme, voyeurisme, ont lancé ses détracteurs. Mais rien n’a entamé son audimat. Elle multiplie même le nombre de shows. Le moindre livre évoqué lors de son émission littéraire devient instantanément un best-seller. Le recueil de recettes diététiques de sa cuisinière s’est vendu à des millions d’exemplaires. Régulièrement, elle est sacrée personnalité la plus influente du petit écran par de prestigieux magazines.
«Oprah est la première animatrice de talk-show qui ressemble à son audience», déclare Geraldo Rivera, star cathodique de la chaîne concurrente NBC. Sa fortune, par contre, est singulière: on l’estime aujourd’hui entre 500 et 650 millions de dollars (700 à 850 millions de francs suisses). Oprah est en passe de devenir la première milliardaire noire du pays.Durant le tournage de Beloved, la rumeur disait la star lassée, prête à quitter la télévision pour se consacrer au cinéma.
Elle dément aussitôt, annonce qu’elle rempile pour trois ans et modifie le contenu de son émission. Après les confessions, elle passe à la phase thérapeutique et se fait l’apôtre du positivisme new age. «Comment changer votre vie par la télé» est son nouveau slogan.
Elle nous en parle tout le temps », a dit la nièce de Valérie, Chloé, 16 ans, qui avait peu dormi, puisque sa mère l’avait réveillée avant le lever du soleil pour lui annoncer la grande nouvelle.La sœur jumelle de Valérie a ajouté : « J’ai des crampes tellement c’est fou ! Lorsque tu parles à ma sœur, elle ramène toujours tout à Oprah. Ça nous fait rire !
Mais avec le temps, j’avoue que moi aussi, j’ai commencé à aimer Oprah. Sans elle, il y a des réflexions que je n’aurais pas », a expliqué Mélanie Kamel.Les trois enfants de Valérie étaient d’un grand chic, visiblement émus pour leur mère. « Ça nous donne envie, nous aussi, de rêver grand. C’est possible de réaliser nos rêves », a affirmé Gregory, 9 ans.
Ses frères Tristan et Christopher étaient d’accord.Une fin des classes dont ils se souviendront tous longtemps, au Collège Beaubois.
» « Hum, Roger, ça ne m’étonne pas, j’ai eu l’intuition cette nuit que ça ne marcherait pas… » « Il faut qu’on trouve une autre star » « Roger, les stars sont des gens comme les autres. J’ai réfléchi, je ne veux pas de stars à tout prix. Le Oprah Winfrey Show parlera de tout le monde et à tout le monde. Il y aura autant de stars que d’individus lambdas.
Tout le monde est appelé à être une star un jour. » Tout le monde, y compris Oprah, qui va devenir bientôt une plus grande star que ses invités. Oprah herself, Oprah success
Car Oprah Winfrey a également indiqué comment elle s’y prenait concrètement pour appliquer son propre conseil, jour après jour. «Comment se mettre au service des autres? En fait, c’est assez simple : il suffit d’avoir le courage de suivre son instinct, ce que nous disent à la fois nos tripes et notre coeur.
« , mais bel et bien « Qu’est-ce que je pourrais bien faire pour donner un bon coup de main? ». Et d’y répondre sans niaiser. Et d’agir en conséquence, sans plus y réfléchir. Car c’est alors qu’on se met à voler de succès en succès, sans même s’en rendre compte», a-t-elle dit. «Le gros du travail, c’est alors d’aligner nos agissements sur nos forces propres, celles qui nous permettent de rendre de grands et beaux services aux autres.
Et d’y aller service après service. De les enchaîner, en veillant à ne pas les rendre tous en même temps, car on perd en efficacité en éparpillant les services rendus», a-t-elle expliqué. Voilà. Vous connaissez maintenant le secret de la réussite ébouriffante d’Oprah Winfrey.
« Elle souligne à quel point le trumpisme – le règne de la célébrité et des audiences, la répudiation de l’expérience et de l’expertise – a infecté notre vie publique », regrette l’éditorialiste Thomas Williams dans les colonnes du « New York Times ».Le même désespoir transparaît dans un éditorial du « Los Angeles Times », sobrement intitulé « Oprah présidente ? N’avons-nous donc rien appris ? ».
« On mesure le traumatisme que l’élection de Trump a infligé à notre pays quand des gens croient vraiment que pour détrôner un président star, il faut une autre star », déplore le quotidien.En fin de semaine, le nom de l’animatrice avait déjà disparu des gros titres.
Mais pour Frank Bruni du « New York Times », l’épisode Oprah doit au moins représenter « une leçon pour les démocrates » : le (la) futur candidat(e) du parti devra « êtreaussi brillamment inspirante que Trump est sinistrement agressif. Cette personne devra irradier d’empathie. Elle ne sera peut-être pas Oprah. Mais elle devra être Oprah-esque ».
Sur son divan, aussi, que Lance Armstrong confesse ses pratiques dopantes en 2013. Vingt-ans plus tôt, en 1993, elle est celle qui est invitée chez Michael Jackson – dans son fantastique Neverland -, celle à qui il révèle avoir été abusé enfant. « Il y a ce point commun à l’expérience humaine… Si une chose arrive à une personne, elle est arrivée à des milliers d’autres. »Ainsi résumait-elle sa « stratégie » dans Time Magazine en 2001.
« Si j’avais eu des enfants, ils m’auraient détestée » Oprah Winfrey inaugure son « Oprah Winfrey Leadership Academy for Girls » en Afrique du Sud, en 2007. Photo Getty Images Oprah Winfrey est née en 1954 dans une petite ville de l’État du Mississippi. À l’époque, sa mère est encore une adolescente. Après avoir été élevée par sa grand-mère dans la plus grande pauvreté, elle est envoyée à Nashville chez son père.
« J’ai été violée à 9 ans par un cousin, puis par un autre membre de ma famille, et encore un autre membre de ma famille », avoue-t-elle dans son émission en 1986.