Comment pratiquer le yoga du rêve?
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Luke Sholl Mis à jour le: Mars 31, 2022 Le yoga du rêve est considéré comme l’un des six sous-types de yoga présentés par le gourou tibétain Marpa. La pratique ancienne du yoga du rêve est encore vivante chez les moines de nos jours et elle est constituée de six étapes. L’homme passe beaucoup de temps à dormir.
C’est une ancienne pratique du bouddhisme tibétain Bon1, dans laquelle les moines provoquent des rêves lucides pour méditer et entrer en communication avec leurs ancêtres. Les moines pensent que la plupart des gens passent leur temps endormis dans un « sommeil de l’ignorance », un état de sommeil non-conscient. En entrant dans un état lucide, on peut alors progresser et développer sa personne.
De plus, la pratique du yoga du rêve semble aussi nous permettre de comprendre que la vie est similaire à un rêve et qu’elle est formée par nos perceptions.
Le yoga du rêve nous offre la possibilité de goûter à une liberté sans entraves, épanouissante et surtout sans conséquences dans le monde physique. Plus la lucidité s’accroît, plus l’occasion nous est proposée d’utiliser cet espace pour faire face à nos peurs et aux blocages psychologiques que nous connaissons. Il est possible d’affronter ses cauchemars en ne détournant pas les yeux car nous savons que nous sommes aussi en sécurité, qu’il ne s’agit que d’un rêve.
Pour cela, allongez-vous sur votre matelas, les bras de chaque côté du corps dans la position qui se nomme, en sanskrit, Savasana. Pour conserver le dos droit, posez votre tête à même le matelas ou sur un oreiller plat. Prenez conscience de votre respiration et portez délicatement votre attention sur la base de votre gorge pour simplement sentir l’air qui entre et qui sort, sans essayer de modifier ce flux. Soyez simplement là.
Si des images apparaissent, laissez-les venir, laissez-les partir, sans les entretenir.
L’épidémie de coronavirus et le confinement décidé pour la combattre génèrent chez beaucoup de Français une forme de stress… parfois synonyme d’un sommeil plus agité qu’à l’accoutumée. Invitée d’Europe 1 mardi, la psychiatre et spécialiste du « yoga des rêves », le docteur Marine Colombel, partage ses conseils pour rendre ses nuits plus paisibles en cette période chamboulée.
L’isolement forcé de ces huit dernières semaines a en effet engendré son lot de bouleversements dans l’organisation du quotidien : travail, enfants, courses alimentaires, etc. « Tous ces changements vont provoquer un stress, plus ou moins important », explique d’abord Marine Colombel, ajoutant : « Ces émotions vont ensuite continuer dans nos rêves.
« Et ce mécanisme peut vite engendrer un cercle vicieux, ajoutant à l’angoisse de la journée celle d’un mauvais sommeil.Se donner un temps de méditationPendant la journée, la psychiatre conseille donc de s’adonner à quelques exercices de pleine conscience, aussi appelés « meditation mindfulness ».
Ce sustème est considéré comme plus subtil que les méridiens médicaux chinois. Du point de vue yogique tibétain, un esprit sauvage, perturbé ou trompé est le résultat de l’énergie vitale qui traverse les canaux ; ainsi l’esprit et son énergie doivent être amenés dans le canal central. De là, le pratiquant peut passer au niveau secret de manifestation au chakra du cœur et de là à la réalisation de la claire lumière la nature fondamentale.
Pratiques du rêve lucide tibétain Il y a deux paramètres principaux dans lesquels les yogas tibétains du sommeil et du rêve sont enseignés et pratiqués. Au sein de la lignée Kagyu, le sommeil et le rêve sont considérés des pratiques avancées de retraite pour lesquelles une préparation importante est nécessaire. Ils sont enseignés comme l’ un des six yogas de Naropa, un cycle de pratique entrepris vers la fin de la retraite traditionnelle de trois ans.
La préparation comprend non seulement une base solide de réalisations discutées dans le cadre du bouddhisme précoce et du Mahayana, un engagement à un professeur de Vajrayana et l’achèvement du traditionnel Vajrayana ngondro (préliminaires) et les pratiques de sadhana, mais aussi un ensemble de pratiques physiques yogiques préliminaires pour bien préparer le corps.
Après cela, il peut commencer le sommeil lucide et la pratique des rêves lucides.
Tout l’enjeu est de ne pas les franchir et de rester à la limite de l’endormissement, dans un sommeil conscient.
Yoga nidra et rêve lucide On rapproche souvent le yoga nidra du rêve lucide, même si la finalité n’est pas la même : les motivations qui poussent les gens à s’entraîner au rêve lucide sont variables mais souvent d’ordre pratique (contrôle des cauchemars, meilleure récupération physique, optimisation du temps de sommeil) tandis que dans le nidra, c’est la connaissance intérieure qui motive le plus souvent les pratiquants.
Si l’objectif est seulement de se détendre, c’est très différent : il est possible de suivre immédiatement des séances qui seront dans ce cas plus proches d’une relaxation que d’un yoga nidra à proprement parler, mais qui rempliront cet objectif de détente. À quoi sert yoga nidra ?
Relaxation et yoga nidra On dit souvent que yoga nidra sert à se détendre : en réalité, si la détente est nécessaire au yoga nidra, ce n’est que la première étape ! On en peut donc pas assimiler le yoga nidra à une simple relaxation.