Comment voir le rêve français?
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Pour y répondre, j’ai proposé à des scénaristes, Sandro Agénor et Alain Agat et plus tard, Christian Faure (le réalisateur arrivé dans un second temps) de plancher avec moi sur un projet racontant nos migrations ultramarines des années 60 à aujourd’hui.
Nous avons alors réfléchi ensemble aux propos et aux thèmes que nous voulions mettre en avant, aux personnages, au format (qui était tout d’abord un 6 X 52 minutes) pour raconter tant de choses des Antilles et de la Réunion. Car, nous souhaitions nous conter avec nos spécificités, parler du « French Dream », du « Rêve français » , à l’image de « l’American Dream », cet Eldorado auquel chacun aspirait à l’époque…
Mais il s’est avéré après 2 ans d’écriture que le format qui semblait mieux convenir à l’attente du diffuseur était 2 X 90 minutes. Il a donc fallu repenser le projet et « sacrifier » des choses.
« Nous avons eu notre french dream, c’est-à-dire ce rêve français, où chacun rêvait de la France d’une certaine manière. Il s’agissait donc de savoir ce que c’était que ce rêve français. Mais on aurait pu mettre un point d’exclamation ! Pour l’illusion ou la désillusion de certains, et la réussite d’autres aussi, car il y a eu de tout : des gens qui ont échoué, mais aussi des gens qui ont réussi.
Et on ne voulait pas montrer qu’un versant des choses ». France Zobda : « le rêve ou le cauchemar » ©Eloa Prod Les histoiresCe « Rêve français » est un film choral. On suit les parcours de Doris et Samuel, qui quittent la Guadeloupe pour l’hexagone au début des années 60 : elle veut s’extraire de son milieu familial, lui va devenir avocat. On suit également Charley, arrivée de La Réunion, qui tente de devenir comédienne.
Parcours croisés sur deux générations, qui brassent les destins et la grande Histoire. L’HistoireLe point de départ, c’est la création en 1963 du Bumidom par Michel Debré, face à la démographie galopante aux Antilles et à La Réunion, et faute d’emplois suffisants sur place.