Commenter ses rêves en dormant?
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« Ces rêves lucides étant plus nombreux au petit matin, il suffit souvent de se lever de bonne heure, puis de se recoucher au bout de trois quart d’heure, pour être en légère dette de sommeil. Il ne faut pas non plus hésiter, durant la journée, à tester son niveau de vigilance, à vérifier que ce que l’on vit ou voit n’est pas un rêve. »
Le point de vue de la psychanalyste : « Le rêve est le gardien du sommeil, assurait Freud. Sauf cauchemar trop pénible qui va finir par le réveiller, le dormeur s’arrange toujours pour continuer à dormir le plus longtemps possible, jusqu’à parfois utiliser un certain niveau de conscience qui lui rappelle que ce n’est qu’un rêve. Toujours selon Freud, la lucidité serait un moyen parmi d’autres pour continuer à dormir, assure Valérie Blanco.
Le rêveur « lucide » a une démarche proche de celle du patient en analyse. Il devient sujet de son histoire, il agit sur ses rêves au lieu de les subir, construit un autre scénario qui lui est plus favorable.
En fait, on fait tous de trois à six rêves par nuit et on passe environ 25 % de son temps de sommeil à rêver – selon certains chercheurs, ce pourcentage pourrait même être nettement plus élevé!Pourtant, la plupart des gens se souviennent rarement de leurs rêves et, même s’ils se les rappellent, leurs souvenirs s’estompent rapidement à moins qu’ils ne soient écrits ou consignés d’une autre façon.Cela étant, les rêves ont toujours été une source de fascination et, bien que de nombreuses questions à leur sujet restent sans réponses, des études rigoureuses ont permis de faire des progrès considérables dans la compréhension des causes et des mécanismes des rêves.De nombreuses données cliniques et scientifiques attestent que les rêves reflètent souvent les préoccupations du moment et les expériences marquantes sur le plan émotionnel.
Ces représentations sont parfois de nature métaphorique ou associative, ce qui explique en partie le caractère si étrange des rêves.
Puisqu’ils peuvent être le reflet de l’état de conscience, des préoccupations et des idées personnelles sur soi-même, sur les autres et sur le monde dans lequel on vit, ils sont d’un grand intérêt.Même si on ne sait toujours pas exactement pourquoi et comment on rêve, beaucoup de gens trouvent utile de prêter attention à leurs rêves et même de les raconter aux autres.
Chaque nuit, les participants devaient en outre faire sonner un réveil cinq heures après s’être couchés et, une fois réveillés, se répéter : « La prochaine fois que je rêverai, je n’oublierai pas de me rappeler que je suis en train de rêver ». Il s’agissait ici d’utiliser la mémoire prospective, c’est-à-dire la capacité à se souvenir d’effectuer certaines actions dans le futur.
Pour mesurer l’efficacité de cet entraînement, les chercheurs ont demandé aux participants de remplir chaque jour un questionnaire décrivant leur sommeil et l’occurrence éventuelle de rêves lucides. Résultat : non seulement 53 % ont réussi à avoir ce type de rêve dans la semaine, mais en moyenne, les valeureux explorateurs des songes y sont parvenus lors de 17 % des nuits – le taux de succès était donc supérieur pour certains, et inférieur pour d’autres.
Denholm Aspy et ses collègues ont en outre trouvé que la technique était plus efficace quand les participants se rendormaient dans les cinq minutes après s’être répétés la consigne.
«Quelqu’un qui me demande pourquoi il ne se souvient pas de ses rêves, je lui dis que c’est parce qu’il s’endort trop vite, dort trop profondément et se réveille avec une alarme», explique Robert Stickgold, chercheur en sommeil à la Harvard Medical School, auteur d’une étude sur le sujet. Il assure que beaucoup de gens se souviennent mieux de leurs rêves s’ils passent par une période d’endormissement plus ou moins longue, lorsque l’esprit commence à errer et que les songes apparaissent progressivement.Cet état, appelé l’hypnagogie, est ce fameux entre-deux où il est difficile de déterminer si l’on est éveillé·e ou endormi·e.
Les personnes qui dorment déjà seulement quelques minutes après s’être mises au lit ne passent pas par cette étape et ne peuvent donc pas se souvenir de leurs rêves. Si vous vous endormez rapidement –tant mieux pour vous– il existe tout de même quelques conseils pour garder une trace de vos songes en vous réveillant plus lentement.
Comment se souvenir de ses rêves Si certains y voient des visions du futur, d’autres voient dans nos rêves, comme Freud, l’expression de notre inconscient. Nous sommes nombreux à vouloir connaître la signification de nos rêves. Pourtant, il faudrait commencer par s’en souvenir. Saviez-vous que l’on rêve toutes les nuits ? Comme la plupart des mammifères, l’humain rêve. Chaque nuit ! Si on a l’impression de ne pas rêver, c’est juste qu’on ne s’en souvient pas.
Alors comment se rappeler de nos rêves ? Les réveils nocturnes Selon des chercheurs de l’Inserm, certaines parties du cerveau sont plus développées chez les “grands rêveurs”. Si nous sommes tous un petit peu des grands rêveurs, cette catégorie concerne ici les personnes capables de raconter leurs rêves en détail chaque matin. Il s’avère que ces dernières ont également un sommeil très léger.
Un petit bruit, un brin de lumière… elles sont particulièrement réactives à leur environnement et multiplient les phases d’éveil durant la nuit. Un cerveau endormi ne peut pas enregistrer d’informations. Les zones du cerveau concernées, le cortex préfrontal médian et le carrefour temporo-pariétal, sont réactives aux stimulis extérieurs.