Critique l’assassin qui rêvait d’une place au paradis?
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Bonté divine ! Qu’il est agréable de se plonger dans un nouveau roman de Jonas Jonasson, maître du burlesque à la suédoise. Après nous avoir conté les aventures d’un petit vieux puis d’une orpheline noire, c’est au tour des péripéties d’un assassin qui se tourne subitement vers Dieu.
Humour pénétrant Les voies du Seigneur étant impénétrables, voilà donc l’histoire d’un bonhomme qui a toujours fait parler la violence et qui maintenant fait parler sa générosité (enfin, uniquement lorsqu’il est suffisamment imbibé de faux vin de messe). A ses cotés, une femme pasteur défroquée et un raté qui vont décider de faire fortune en profitant de cette brusque reconversion. Très vite, Jonasson le glas de toute idée de rédemption.
Vous n’alliez tout de même pas croire qu’il allait nous proposer un banal récit de conversion au Divin ? Comme avec ses précédents romans, nous sommes dans le cadre d’une vaste farce, totalement décalée et déjantée. Il y a quelque chose qui cloche au royaume de Suède.