Dalida la femme qui rêvait d’une autre scène fr3?
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» La vie m’est insupportable, pardonnez-moi « … le 3 mai 1987, après trente ans de carrière, Dalida mettait fin à ses jours. À 54 ans, la petite fille du Caire avait connu un succès fulgurant dans l’histoire du music-hall. Retour sur le parcours de Dalida, afin de tâcher de comprendre la logique de cette artiste qui n’a jamais renoncé à suivre l’appel de son désir…
À lire égalementVIDEO – Enorme frayeur suite au malaise en direct de l’actrice qui joue Dalida au cinémaAvec ce documentaire, Gérard Miller a exploré la vie intime de Dalida et nous révèle, notamment, les dessous d’une terrible première année. À sa naissance, le 17 janvier 1933, Yolanda Cristina Gigliotti est donnée pour morte. Un prêtre lui octroie même l’extrême-onction.
Alors que le médecin s’apprête à signer le certificat de décès, elle revient à la vie dans un cri ! À 10 mois, à cause de la poussière qui s’abat sur Le Caire (Égypte), elle souffre d’une ophtalmie, grave infection oculaire.
Dans ce documentaire passionnant rediffusé ce vendredi 12 juillet sur France 3 et intitulé Dalida, la femme qui rêvait d’une autre scène, Gérard Miller remonte le fil de sa vie. Enfant, elle est atteinte d’une infection ophtalmique. « Le docteur a bandé ses yeux pendant quarante jours. Quand on lui a retiré le bandage, elle était atteinte de strabisme d’un œil. Cette petite coquetterie fera son charme », raconte son frère Orlando. À l’école, on l’appelle « quatre yeux ».
Au fil des années, elle se métamorphose et devient même Miss Égypte en 1954. ⋙ Anniversaire de la mort de Dalida : 30 ans déjà (25 PHOTOS)Puis elle débarque à Paris et adopte le pseudonyme de Dalida. Associée à Bruno Coquatrix, Eddie Barclay, jeune producteur de disques, et Lucien Morisse, directeur des programmes d’Europe 1, qui tombe amoureux d’elle, elle connaît son premier succès avec Bambino.
Mais la jeune femme a ses fêlures et ses amours en font partie.
À l’occasion de la sortie au cinéma du film Dalida, de Lisa Azuelos, France 3 diffuse deux documentaires : Dalida, la discographie, puis Dalida, la femme qui rêvait d’une autre scène, de Gérard Miller et Anaïs Feuillette. De sa naissance au Caire à sa mort à Paris, ce deuxième documentaire nous plonge dans l’intimité d’une icône de la chanson française, femme moderne étouffée par son époque.
Dans Dalida, la femme qui rêvait d’une autre scène, Gérard Miller et Anaïs Feuillette adoptent une approche freudienne de la biographie de Dalida. Marquée dès 1945 par la mort d’un père qu’elle a peu connu, la jeune Iolanda Gigliotti, qui n’a alors que 12 ans, rêve de cinéma et de reconnaissance. Certains disent que, tout au long de sa vie, elle a cherché chez les hommes qu’elle a aimés un peu du père qu’elle a perdu.
Et il y en a eu, des hommes, qui l’ont portée, aimée, adulée… Mais le bonheur a semblé la fuir toute sa vie.