Dans mes rêves cest elle qui crève?
Please briefly explain why you feel this question should be reported.
Please briefly explain why you feel this answer should be reported.
Please briefly explain why you feel this user should be reported.
Paroles de Dans tes rêves par L’AugustMoi j′ai crié, moi j’ai trimé Quand j′écris je m’exprime, Ni m’extirpe sur des lignes juste pour passer l′ennuie Non je m′enfuis dans mes lignes (dans mes lignes) Pour n’pas rêver ma vie, Pour n′pas rêver mes rêves ni finir dans mon lit quand viendra L’heure que j′creve je veux pas Rêver ma vie, je veux pas rêver ma vie Je veux courir dans la rue vers 5h du matin que Les kon nik tout les lâcheurs, les putes et les catins Cramer du shit le long d’mes rimes, mettre des 4-1 Sentir cette victoire assurée car à la mi temps y′a déjà 4-1 Je veux matter l’ciel derrière un Velux, stagner sur l’balcon en soirée Dire qu′une clopebla nuit, c′est le vrai luxe Rire de toutes les choses qu’on a foiré Je veux bouffer l′ciel comme j’la bouffe des yeux Je veux sentir qu′elle m’aime, vers l′amour sous les cieux Partir en mustang dans le désert Comme dans les pub de parfums L’emmener voir scintiller la tour Eiffel Être un duo des films américains Je veux braquer des banque au airsoft, choisir celle qui a l’air soft, Celle qui a elle soft, Celle qui à elle s′offre les faveurs des gars pour elle seule Moi j′ai crié, moi j’ai trimé Quand j′écris je m’exprime, Ni m′extirpe sur des lignes pour n’pas rêver ma vie pour n′pas rêver Mes rêves ni finir dans mon lit Comme quand viendra l’heure que j’creve Pour ne pas rêver ma vie Je veux pas rêver ma vie Des phases, des phrases, Déphasé je veux croire que même à 50 Piges j′pourrai lever les bras sur d′la techno Matter la ville le soir, Ne penser qu’à des problèmes banales du genre: Quelle est la prochaine fille que je vais pecho hein?
Les baisers, les caresses,n’existent pasMe donner d’la tendresseT’enchantais pasMon sourir vient gacherles larmes que je verse pour toiMe sentir si peut me tueTu vodurai tout le temps quej’accepte ta cadencePeu importe ce que je ressensJe dois suivre tes exigencesC’était si beau auparavantTu as changé avec le tempsTu as brisé tous mes rêvesAvec toi c’est marche ou creveC’était si beau auparavantTu es un autre maintenantTu as brisé tous mes rêvesC’ést une histoire qui s’acheveOn ne peut se parler sans se disputerPeu à peu tes jounées sont aux autres je vaisRetrouver la fierté, je vais m’en allé chercherCe que j’ai toujours souhaité être aimerTu me dis ouvent que je ne suis plusRien sans toiEt tu n’as jamais le temps des qu’il s’agit de moiC’était si beau auparavantTu as changé avec le tempsTu as brisé tous mes rêvesAvec toi c’est marche ou creveC’était si beau auparavantTu es un autre maintenantTu as brisé tous mes rêvesC’ést une histoire qui s’acheveC’est une historoire qui s’acheveC’est aujourd’hui decidéQuoi que tu ouisses penserJe vais vivre ma vieC’est aujourd’hui decidéTu peux tout essayerJe vais vivre ma vieC’est aujourd’hui decidéQuoi que tu ouisses penserJe vais vivre ma vieC’est aujourd’hui decidéTu peux tout essayerJe vais vivre ma vieC’était si beau auparavantTu as changé avec le tempsTu as brisé tous mes rêvesAvec toi c’est marche ou creveC’est aujourd’hui decidéTu peux tout essayerJe vais vivre ma vieC’est aujourd’hui decidéQuoi que tu ouisses penserJe vais vivre ma vie
On peut plus vivre les uns contre les autresAlors, oui bien sûr, il y aura des obstacles, y aura des difficultésMais pas à pas, rue après rue, ville après villeOn va conquérir le cœur des FrançaisEt on va lui faire prendre conscience que son visage a changé365 jours, c′est la merde de mars en marsAbusé et capuché, tu peux m’trouver dans la MarcheLà où ça parle en black-blanc-beur, même en chinoisParmi ceux qui mangent des pâtes sans beurre, depuis six moisEntends-tu les battements d′cœur, les fragments d’pleursDe ceux qui comptent plus sur la chance ni sur leurs deux piedsViolence raciale, policiers, cartes de séjourC’est nous qui faisons la France, personne m′écarte de ces toursTu pigesDe mon vocabulaire, j′ai effacé « abandonner »C’est marche ou crève, moi, mes rêves font d′la randonnéeÉtant donné qu’on a tant donné depuis tant d′annéesPerdu tant, des dents, d’l′argent, finir condamnéC’est pas c’que j′souhaite, même si nos rêves sont encerclésDépouilles ensanglantées sur les sentiers d′la libertéDans la rue des millions, traités comme des chiffonsSi l’amour est aveugle, l′État doit être CupidonLampedusa, j’regarde la télé′ l’air méduséNé du mauvais côté d′la MéditerranéeL’espoir fait mourir, toute ma famille s’est noyéeAu fond d′la mer, tant d′vies broyées, j’rêve d′avoir les papiersCasanegra, combien tueraient pour faire l’oraqCarte de séjour, j′avais quatre piges, dans mon anorakLes anciens font preuve de courage, ’83, la MarcheUne bouée d′sauvetage, coincé, mes rêves sont partis au largeBizarre, en première ligne quand il s’agit de la misèreOn appelle ça des balivernes quand les arabes se manifestentC’est minable, atroce combat, on marche le torse bombéC′est con, mais vous n′pouvez rien contre la force du nombreOn fera passer nos idées, quitte à fracasser les vôtresOn soutiendra les nôtres juste pour agacer les autres1983, la machine est en marcheIl suffit d’une carte de séjour pour qu′les racistes s’emballentMa France, je t′aime, mais toi, tu ne m’aimes pasQuand j′viens vers toi, parle-moi, ne me repousse pasMarchons main dans la main, dis-moi c’qui n’va pasTes enfants te pardonnent, ne l′oublie pasBataille pour nos droits, parce que ça caille sous ton toitNos votes, dis-moi, ils servent à quoi, elles sont comme muettes, nos voixDonc je marche pour qu′tu me voies, et te souviennes à jamais1983, les Minguettes, plus jamaisDe Tolstoï à Gandhi, de Gandhi à LutherDe Malcolm aux Minguettes, les frères s’inspirèrentMarche des Beurs, marche des frères, marche des sœursS′ils en ont marre des nôtres, ils en ont marre des leursCar, ici, c’est chez nous, god damn, c′est notre putain d’paysDepuis qu′j’suis petit, ma mère paye, paye, paye l’paysDe la Marche en ′83 aux émeutes en 2005La rage ne fait que dormir, un espoir en demi-teinteS.O.S.