Dans quelle mesure barack obama représente-t-il le rêve noir américain?
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Et il y a déjà depuis longtemps des maires de couleur, des élus noirs à la Chambre des représentants, mÃame si Obama est le seul sénateur noir.Y a-t-il un effet Obama hors des Etats-Unis ?Sa candidature suscite un intérÃat croissant en France parmi les jeunes issus de l’immigration. Ils se l’approprient et il y a déjà des tee-shirts à son effigie. Dà ̈s sa sortie, notre livre a suscité un grand intérÃat des sites communautaires.
Barack Obama incarne un rÃave politique par procuration : En France, nous ne sommes pas prÃats de voir un fils d’immigré kenyan en lice pour s’installer au Palais de l’Elysée.Des ministres comme Rachida Dati ou Rama Yade ne montrent-elles pas un changement aussi en France ?Il s’agit de nominations mais elles ont le mérite d’habituer l’opinion à ce que des gens des «minorités visibles» occupent des postes à responsabilité. Mais nous sommes encore loin de la situation américaine.
Barack Obama, 47 ans, élu mardi président des Etats-Unis, se veut l’incarnation du rêve du militant des droits civiques Martin Luther King et est souvent comparé à John Kennedy pour son charisme et l’espoir de changement qu’il soulève. « Je ne serai pas un président parfait, mais je peux vous promettre ceci: je serai toujours honnête en vous disant ce que je pense et où je me situe », a-t-il dit à ses partisans avant son élection.
Dans un pays où les Noirs ne jouissent vraiment de leurs droits civiques que depuis moins d’un demi-siècle, le candidat démocrate a effectué un chemin extraordinaire et incarne le visage d’une Amérique rajeunie et en paix avec elle-même.
« , demandait-il cet été après avoir triomphé de sa rivale Hillary Clinton au terme d’une élection primaire âprement disputée.
Quitte à décontenancer dans son propre camp: Barack Obama n’incarne pas « le » rêve américain, comme une vision simpliste du personnage pourrait le laisser à penser, mais « son » rêve américain. Celui d’un homme tantôt bousculé, tantôt choyé, par la fortune. Celui d’un homme qui, du chaud soleil hawaïen à la froidure des rues défavorisées de Chicago, a su dompter les dualités qui l’ont façonnées tout au long de son existence.
Et ce, dès sa naissance, le 4 août 1961.Décortiquée depuis près de deux ans que Barack Obama a annoncé sa candidature à l’investiture démocrate, la vie de ce fils de mère blanche américaine, Stanley Ann Dunham (1942-1995) et de père noir kenyan, Barack Hussein Obama Sr. (1936-1982) a fait le tour du monde. Extraordinairement « moderne », elle a même réussi à éclipser celle, pourtant plus « héroïque », du vétéran McCain, ses souffrances, ses actes de bravoure et ses décorations.
De sa jeunesse passée à Honolulu, après une enfance à Djakarta, en Indonésie, où sa mère, divorcée en 1963, avait -pour un temps- reconstruit sa vie, Barack Obama livre un précieux témoignage: « J’ai appris à passer de mon monde noir à mon monde blanc ».