Danse le jour qui se rêve?
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Rodolphe Burger, en explorateur curieux, voyage dans des univers musicaux, rock, chamaniques, urbains, rhythm and blues en signe la musique. La plasticienne Dominique Gonzalez-Foerster met les danseurs en lumières et en costumes. Composé de trois tableaux de vingt-cinq minutes, en hommage aux « events » de Merce Cunningham, les intermèdes sont dansés par Jean-Claude Gallotta lui-même. Trois apparitions délicieuses et poétiques.
ProductionProduction Groupe Émile Dubois / Cie Jean-Claude Gallotta Coproduction Théâtre du Rond-Point ; Scènes Vosges ; Le Manège – Scène nationale de Maubeuge ; Le Grand R – Scène nationale La Roche-sur-Yon ; Malraux – Scène nationale Chambéry Savoie ; L’Archipel – Scène nationale de Perpignan Avec le soutien de La MC2: Grenoble et le Département de l’Isère et, pour ses actions sur le territoire, par la Ville de Grenoble
Pour le Jour se rêve, fidèle à la pratique du « carrefour d’échanges » de Cunningham, Cage et Rauschenberg, Jean-Claude Gallotta a donné rendez-vous à un musicien, Rodolphe Burger, l’explorateur de nouveaux espaces sonores, qui mêle le rock à la philosophie, qui « fréquente » Beckett et Johnny Cash, Büchner et Lou Reed, qui réussit la belle alchimie de l’élitaire et du populaire.
Il a également donné rendez-vous à Dominique Gonzalez-Foerster, plasticienne aux personnalités multiples, exploratrice des liens entre les arts, brouilleuse de pistes, qui viendra mettre les danseurs en costumes et en lumières pour les aider « à rendre claire la conscience du moment présent ».
Composé de trois « events » de vingt minutes chacun, entrecoupés de deux solos du chorégraphe, le Jour se rêve veut être une chorégraphie du « présent sans impatience » qui puisera son intensité dans la pleine expérience du mouvement, du son et de l’image. Y jouera-t-on encore, ou à nouveau, « le jeu de l’abstraction » ? Le regard contemporain l’acceptera-t-il ?