Deep learning qui rêve google?
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« Je n’ai jamais vu une révolution aussi rapide. On est passé d’un système un peu obscur à un système utilisé par des millions de personnes en seulement deux ans. » Yann LeCun, un des pionniers du « deep learning », n’en revient toujours pas. Après une longue traversée du désert, « l’apprentissage profond », qu’il a contribué à inventer, est désormais la méthode phare de l’intelligence artificielle (IA).
Il a « découvert » par lui-même le concept de chat et est à l’origine des images psychédéliques qui ont inondé la Toile ces dernières semaines, aux allures de « rêves » de machines. Le massif du Mont-Blanc vu par Deep Dream. BASé SUR ROMAN BOED/CC BY 2.0 Qu’est-ce que c’est ?
Concrètement, le deep learning est une technique d’apprentissage permettant à un programme, par exemple, de reconnaître le contenu d’une image ou de comprendre le langage parlé – des défis complexes, sur lesquels la communauté de chercheurs en intelligence artificielle s’est longtemps cassé le nez. « La technologie du deep learning apprend à représenter le monde.
C’est-à-dire comment la machine va représenter la parole ou l’image par exemple », pose Yann LeCun, considéré par ses pairs comme un des chercheurs les plus influents dans le domaine. « Avant, il fallait le faire à la main, expliquer à l’outil comment transformer une image afin de la classifier.
Un équipe de chercheurs planchant sur le deep learning a développé un outil permettant d’améliorer, grâce à la supposition, la résolution des images. Nom du projet : Google Brain. Publié le : 08/02/2017 – 10:43 Vous avez déjà vu cette scène dans toute série policière qui se respecte : dans un labo sombre, les agents tentent d’identifier un homme ou une femme à partir d’images de vidéosurveillance.
Problème, celles-ci sont trop floues, et évidemment, l’individu est habillé en noir, avec une casquette pour que l’exercice soit encore plus simple.VOIR AUSSI : L’intelligence artificielle DeepMind de Google a appris à lire sur nos lèvresSolution : le nerd de la série tapote n’importe quoi sur son clavier en nous faisant croire qu’il « code ». Paf, l’image devient nette en quelques secondes, parce que c’est un génie de l’informatique, que voulez-vous.
Il fait également de plus en plus parler de lui chez Google avec la toute récente nomination du nouveau Head of Google Search, John Giannandrea, spécialiste RankBrain: la partie de l’algorithme qui utilise l’IA pour travailler sur l’interprétation de nouveaux types de requêtes. Le deep learning repose sur le concept d’un réseau de neurones artificiels entrainés et éduqués à imiter les réflexes du cerveau humain.
Ce réseau est organisé en couches qui se transmettent des fonctionnalités d’entrée et de sortie: en deep learning, les couches supérieures sont ainsi capables de comprendre les concepts derrière les données d’entrée. Compliqué? Le projet Deep Dream imaginé par Google permet de visualiser ce processus de façon visuelle et assez fantasmagorique.
Deep learning et marketing prédictif Dans son application marketing, le deep learning permet ainsi d’analyser les comportements des clients ou prospects à partir de modèles d’analyses de données massives, le fameux big data.
Greg Corrado, cofondateur du projet Google Brain. GOOGLE L’Américain Greg Corrado a cofondé en 2011 le projet Google Brain, consacré à l’apprentissage des machines (« machine learning ») et plus particulièrement au « deep learning », une technologie qui a permis d’importants progrès ces dernières années dans le domaine de l’intelligence artificielle.
Sa mission d’organiser l’information mondiale, de la rendre accessible et utile, c’est un objectif d’intelligence artificielle. Ce que le deep learning a fait, c’est qu’il a changé la façon dont les machines apprennent. Si l’amélioration est relativement modeste pour la recherche, elle est immense pour la reconnaissance vocale ou la reconnaissance des images.
Cela nous permet de proposer de nouveaux produits que nous n’aurions pas été en mesure d’offrir avant, comme Smart Replies [une fonctionnalité qui rédige automatiquement une réponse à la place de l’utilisateur]. Jusqu’où peut aller le « deep learning » ? Cette technologie a-t-elle des limites ? Il y en a, c’est certain.
Les recherches en IA ont fait un pas de géant, surtout depuis que DeepMind, filiale de Google, a conçu un programme, AlphaGo, capable de vaincre le champion du monde de jeu de Go grâce au Deep Learning.
Dans sa première lettre aux actionnaires, le nouveau PDG de Google, Sundar Pichai, s’est félicité de cette victoire : “Il s’agit d’un pas vers la création d’une IA qui pourra nous aider à accomplir n’importe quelle tâche du quotidien, et même relever des défis plus grands, comme la lutte contre le dérèglement climatique et le diagnostic du cancer“.
Une IA cherchant l’info pour nous
Alors que Facebook ne jure que par la réalité virtuelle, prônant aussi, mais au second plan, ses “chatbots”, Google a fait de l’IA sa priorité.
Tout comme Microsoft. Mais alors que ce dernier rêve d’une “armée de chatbots” reliés à son IA, Cortana… Google voit plus loin.