Dessin d’un enfant qui rêve en dormant?
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Mais le plus souvent, elle est un symptôme complètement isolé chez un enfant gai, tonique, dans une famille équilibrée et rassurante. S’il arrive que l’enfant soit plus anxieux, plus solitaire et moins communicatif qu’un autre, c’est, dans la plupart des cas, davantage la conséquence de l’énurésie et des jugements négatifs qu’elle entraîne, plutôt que sa cause.
Mais il est important de ne pas banaliser le problème et de responsabiliser l’enfant en lui demandant, par exemple, de mettre ses draps et ses vêtements sales à laver ou d’aider à refaire son lit avec des draps propres. Les parents peuvent ensuite l’aider à remplir un « calendrier mictionnel » adapté à son âge où seront notées les nuits sèches ou humides (représentées par un soleil et une pluie, ou par des gommettes de différentes couleurs).
Plusieurs nuits sèches pourront être récompensées. Tous ces petits moyens sont nécessaires et souvent suffisants, ils permettent à l’enfant de prendre conscience du problème et de s’impliquer dans sa prise en charge. Ils aboutissent à une solution dans 25% des cas. Si au bout de trois mois, l’énurésie persiste, il est important de consulter votre médecin.
Quel est le rôle du médecin ?
Il éliminera une éventuelle cause organique par un examen neurologique et génito-urinaire, associé à un examen des urines, voire par une exploration urologique. Ces causes médicales sont rares. Elles sont envisageables en cas d’énurésie secondaire ou d’énurésie par immaturité vésicale.
Parfois, certains événements qui surviennent pendant le jour sont difficiles à assimiler et les préoccupations peuvent réapparaître sous différentes formes la nuit dans ses rêves. L’enfant peut vivre des émotions contradictoires ou ressentir des tensions à l’intérieur de lui. Les rêves, bons et mauvais, l’aident à travailler ce qui se passe à l’intérieur. Des cauchemars violents qui reviennent sans cesse et qui s’accompagnent d’anxiété le jour peuvent signifier que votre enfant traverse une période difficile.
Il peut vivre du stress à cause d’un changement : un déménagement, une séparation, un changement de groupe à la garderie, l’adaptation à l’école ou à un nouvel enseignant, l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite soeur, etc. Un événement marquant peut s’être produit près de lui ou il peut avoir été impressionné par des images vues à la télévision ou dans un livre.
Et donc rêver, au sens adulte du mot, sous-entend un niveau de développement mental permettant d’avoir accès à la pensée symbolique. Le tout début de cette phase n’apparaît chez l’enfant que vers 18 mois. Encore faut-il, pour comprendre ce dont rêve l’enfant, qu’il soit capable de le raconter, ce qui intervient encore plus tard, vers 3 ans environ. Selon les travaux de David Foulkes, il serait difficile de parler de rêve avant 5 ans.
Si on réveille un enfant en sommeil paradoxal vers cet âge-là, moins d’une fois sur trois il raconte un rêve fait d’images très statiques, mettant en scène le plus souvent des animaux. L’enfant n’est presque jamais impliqué émotionnellement dans son rêve, il se positionne plutôt comme un simple spectateur. Seuls les rêves du matin seraient un peu plus riches en émotions.
Pour d’autres travaux qui se sont basés sur des récits de rêves d’enfants en dehors du contexte d’études de laboratoires, le constat a été fait d’une présence plus importante d’animaux que de personnages.