Docteur qui etudie les rêves?
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Pourriez-vous décrire ces deux aspects de votre métier? Pendant 50% de mon temps, je vois des patients qui ont des troubles du sommeil, comme par exemple des personnes qui n’arrivent pas à dormir ou au contraire qui dorment trop, ou qui ont des comportements particuliers pendant la nuit qu’on appelle des parasomnies. Je les examine et leur fais passer des tests du sommeil pour arriver à un diagnostic et pouvoir leur proposer une thérapie.
Pendant l’autre moitié de de mon temps, j’essaie de comprendre les conditions associées à des rêves ou des comportements inhabituels en lien avec les rêves. Je propose à ces personnes de participer à des projets de recherche, pendant lesquels j’enregistre leur activité cérébrale et les réveille pour leur demander à quoi elles étaient en train de rêver. J’essaie ensuite de trouver une correspondance entre le type de rêve et le tracé d’activité cérébrale.
Francesca Siclari. Médecin cheffe de clinique au CIRS, spécialiste en neurologie et médecine du sommeil.Nicole Chuard © UNIL Au Centre d’investigation et de recherche sur le sommeil (CIRS) du CHUV, la Dresse Francesca Siclari sonde les songes de volontaires dans le but de comprendre comment le cerveau fabrique les rêves. «On ne sait pas exactement pourquoi on dort, encore moins pourquoi on rêve.
Mais on peut prouver que les rêves ne sont pas une invention du cerveau au réveil», assure la Dresse Francesca Siclari, médecin cheffe de clinique au CIRS, spécialiste en neurologie et médecine du sommeil et plus spécifiquement des rêves. La neurologue a commencé l’étude qu’elle réalise actuellement au CHUV au «Center for Sleep and Consciousness» de l’Université du Wisconsin. «La collaboration avec les Etats-Unis continue.
Néanmoins, la durée de ce stade ultime dépasse les 20% du temps total de sommeil. De plus, c’est pendant le sommeil paradoxal que se produisent une part importante des rêves, en particulier ceux dont nous nous souvenons après le réveil.
Michel Jouvet est mondialement connu pour cette découverte et il a consacré toute sa longue carrière à l’étude du sommeil et des rêves. Et il vient de publier ses mémoires chez Odile Jacob sous le titre « De la science aux rêves – Mémoires d’un onirologue . Révolutions médicales Écouter plus tard Comment s’est déroulée la découverte du sommeil paradoxal ? Quels bouleversements cette découverte a-t-elle provoqué dans notre compréhension des mécanismes du sommeil ?
Plus de 50 ans après cette avancée, comment se fait-il que la médecine reste relativement démunie face aux troubles du sommeil ?
Beaucoup de capacités surnaturelles connues et d’expériences extrasensorielles ne peuvent être attribuées au simple fonctionnement du cerveau physique.Superviseur Académique: Román Gonzalvo PérezÉtudes du SommeilCe cours d’études du sommeil explore ce que sont les rêves et comment ils se produisent. Les rêves se produisent principalement au stade du sommeil paradoxal (REM), lorsque l’activité cérébrale est élevée et ressemble à celle en état éveillé. Les rêves peuvent survenir pendant d’autres étapes du sommeil.
Il existe différentes étapes et types de rêves qui sont également associés à différentes ondes cérébrales.Superviseur Académique: Frances Chelos LopezRêve LucideCe cours de rêve lucide étudie les rêves au cours desquels le rêveur a conscience qu’il est en train de rêver. Au cours d’un rêve lucide, le rêveur peut acquérir un certain contrôle sur les personnages, le récit et l’environnement du rêve.
Le rêve lucide se produit généralement pendant le sommeil paradoxal, mais il peut également être déclenché par des techniques de médiation, de rêverie et de visualisation.Superviseur Académique: Susana Merino LorenteScience NeuraleLe mariage de la biologie et de la psychologie, du cerveau et le comportement …
Il révise les principaux modèles de la philosophie de la conscience et analyse en détail l’attention.Superviseur Académique: Frances Chelos LopezNeurobiochimieCe cours présente les enjeux actuels et les approches expérimentales en neuroscience au niveaux cellulaire et neurochimique.
Ce mécanisme est en cours d’étude dans l’espoir de pouvoir, un jour, atténuer les symptômes de cette maladie extrêmement invalidante. Dans votre livre, Une fenêtre sur les rêves, vous définissez le rêve comme « une des activités cognitives les plus intéressantes du cerveau ». Pourquoi la « science des rêves » vous intéresse-t-elle autant ? I. A. : Il est important pour moi de souligner que le rêve est une activité cognitive, car c’est finalement une idée nouvelle.
Jusqu’ici, les études sur le rêve visaient plus à y extraire une symbolique, un sens psychanalytique. Nous n’avions pas l’habitude d’y penser comme à une forme d’activité mentale relevant de la connaissance, au même titre que la mémoire ou l’apprentissage. Mais c’est sûrement parce que le rêve semble impalpable et propre à chacun. Pourtant, d’autres domaines le sont aussi et ont tout de même été étudiés scientifiquement : la douleur, l’empathie…
« Sciences », avril 2014, 224 p., 21,90 € Le professeur Isabelle Arnulf est docteur en médecine et en neurosciences, directrice de l’unité Pathologies du sommeil de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, et chercheuse à l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (CNRS/UPMC/Inserm).