Elle rêve parfois d’un homme a qui elle demanderait?
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Tous deux vivent dans la même ville, ressentent les mêmes émotions mais ne font que se croiser.
Ce roman sombre mais vrai, pose un vrai questionnement sur notre société de consommation et de destruction massive des liens sociaux. Qui sommes-nous parmi une foule sans nom et sans visage?
Qui sommes-nous face au harcèlement moral de la sacro sainte entreprise?
On ne m’ôtera pas l’idée qu’il faut avoir un petit coin de sa tête accroché dans les étoiles. Elle rêve parfois d’un homme à qui elle demanderait: est-ce que tu peux m’aimer? Avec toute sa vie fatiguée derrière elle, sa force et sa fragilité. Un homme qui connaîtrait le vertige, la peur et la joie. Qui n’aurait pas peur des larmes derrière son sourire, ni de son rire dans les larmes. Un homme qui saurait.
Mais il me semble que nous recherchons chez l’autre quelque chose qui n’existe en nous-même que sous une forme mineure , embryonnaire ou contrariée. Ainsi, avons-nous tendance à nous lier avec ceux qui ont su développer une manière d’être vers laquelle nous tendons sans y parvenir. “Et si c’était ça le bonheur, pas même un rêve, pas même une promesse, juste l’instant.” Elle m’attend dans le fauteuil. Elle ne fait rien en m’attendant.
Elle ne fait pas semblant de lire, de tricoter, ou d’être occupée. Ici, attendre est une occupation à part entière. Page 87, JCLattès, 2019.
Les heures souterraines de Delphine de Vigan Une citation de Delphine de Viganproposée le mercredi 10 août 2011 à 10:54:16 Citations similaires
No et moi – Delphine de Vigan
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No et moi – Delphine de Vigan Votre commentaire sur cette citation.
L’entreprise, qui l’avait tant aidée au début de son veuvage, lui apparaît soudain comme une entité totalitaire, « le lieu souverain de la violence et de l’impunité ». Le pire n’est pas d’être harcelé, mais de s’en sentir coupable. Page 167, Mathilde rêve d’un homme « à qui elle demanderait : est-ce que tu peux m’aimer ? Avec toute sa vie fatiguée derrière elle, sa force et sa fragilité. Un homme qui connaîtrait le vertige, la peur et la joie.
Qui n’aurait pas peur des larmes derrière son sourire, ni de son rire dans les larmes ». Page 178, Thibault « rêve d’une femme à qui il demanderait : est-ce que tu peux m’aimer ? Avec toute sa vie fatiguée derrière lui. Une femme qui connaîtrait le vertige, la peur et la joie ». A deux reprises, Delphine de Vigan se permet ce genre de copier-coller, un peu limite, mais qui passe bien.
Dans ce Paris de haute solitude, en perpétuel mouvement, deux êtres en détresse, hantés par le même rêve, doivent-ils forcément tomber dans les bras l’un de l’autre ? LES HEURES SOUTERRAINES de Delphine de Vigan. JC Lattès, 300 p., 17 €.
Mais parce qu’une fois, en réunion, devant des clients, elle a jugé utile de défendre son point de vue, celui-ci lui mène la vie dure: des réflexions en tout genre, des brimades, des dossiers dessaisis, des voyages d’affaires annulés ou des humiliations devant les collègues. Mathilde tait cette mise à l’écart, elle se sent humiliée et ignorée de tous.
le pire est qu’elle ne comprend pas les raisons de ce changement si brutal… De son côté, Thibault vient de passer un week-end en amoureux avec Lila. Mais parce qu’il sait qu’elle n’arrivera jamais à l’aimer, qu’elle se dérobe et ne se dévoile pas, il a décidé de la quitter. Ce lundi 20 mai, il reprend son travail aux services des urgences de Paris.
Sa journée sera rythmée par l’attente d’un message de Lila, les visites chez les malades et les embouteillages. Entre les gastro-entérites et les rhino-pharyngites, il y a par-dessus tout la solitude, l’espoir de rencontrer au moins une personne dans la journée.