En quel année freud écrit-il l’interprétation du rêve?
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Freud publie L’Interprétation des rêves à la fin de 1899, il y a 120 ans. Une sorte d’auto-analyse, Freud y raconte ses propres rêves hantés par la mort de son père Jacob, trois ans plus tôt et ses souvenirs d’enfance. C’est un livre de crise personnelle, de dépression qui travaille la nature des rêves. Les rêves ont un sens, ils sont « l’accomplissement d’un désir ».
L’ouvrage est mal perçu, selon Freud qui déclarait : « les éloges ressemblent à des aumônes, l’ouvrage est manifestement antipathique à la plupart des gens ». Première archive : Le premier octobre 1963, sur Paris Inter, qui deviendra cette même année France Inter, Marthe Robert, critique littéraire et connue pour sa lecture psychanalytique de la littérature, consacrait l’émission « La Liberté coupable » à la science des rêves selon Freud. Avec des lectures notamment signées Michel Bouquet.
La révolution psychanalytique, Une suite d’émissions composées par Marthe Robert.
28Deux exemples seulement : dans le premier volume de la revue Intemationale Zeitschrift für ärztliche Psychoanalyse, fondée en 1913, se trouve, sous la rubrique créée spécialement à cet effet — « Contributions à l’interprétation des rêves » -, cette communication de trois pages de Hanns Sachs « Un rêve de Bismarck », que Freud en 1919, sous le nom de l’auteur, intègre à la cinquième édition de son Interprétation des rêves45 ; certes, il n’a que rarement incorporé ainsi en totalité des matériaux à son livre des rêves, mais il y a greffé au cours du temps un réseau de plus en plus fin d’indications bibliographiques sur le matériel rassemblé année après année par ses collègues dans les périodiques psychanalytiques et obtenu à partir de leurs recherches sur le rêve qui en quelque sorte couvraient le domaine.
Dans le procès-verbal de la séance du 3 mars 1909, il est dit : « Le Pr Freud aimerait attirer l’attention sur un rêve d’un certain genre et demander à tous si ce rêve est connu et quelle est son interprétation.
Il s’agit, généralement, dans ces rêves de descendre le long d’un mur lisse ou de la façade extérieure d’une maison ; ce rêve prend les formes les plus diverses ; il se termine habituellement par un sentiment d’angoisse, lorsque le sol va être atteint. »46 Un échange vivant s’instaura aussitôt parmi les membres présents sur des exemples de rêves de ce type et des idées d’interprétation.
» 18On peut concevoir que Freud lut avec une attention particulière, dans le tome 2 de l’ouvrage de Burckhardt, la partie intitulée « L’exploration de l’avenir », comprenant un ensemble de développements sur le rêve : l’oniromancie, la question de savoir si les rêves étaient envoyés par les dieux, les rêves dans le mythe, les apparitions de divinités dans les rêves, le rêve de guérison dans le temple d’Asklépios.
Il avait conçu l’interprétation des rêves comme la synthèse de l’expérience et de la sagesse accumulées par plusieurs générations et proposé un classement systématique des rêves et une méthode d’interprétation. 7 Ilse Grubrich-Simitis, « Métamorphoses de L’Interprétation des rêves. Les relations de Freud à son (…) 19Nous verrons que Freud avait trouvé des indications encore plus précises sur Artémidore de Daldis chez Theodor Gomperz.
Il reste que la lecture des deux premiers volumes de l’Histoire de la civilisation grecque de Burckhardt, en janvier-février 1899, intervenait à un moment où la rédaction de L’interprétation des rêves était encore loin d’être achevée (c’est en septembre 1899 qu’il mit la dernière main à son manuscrit7). 8 Sigmund Freud, 1967 (1926), L’Interprétation des rêves, trad.
I. Meyerson, revue par Denise Berger, (…) 20Dans L’Interprétation des rêves de Sigmund Freud, on trouve une autre variation sur ce thème de la solitude, dont Arnold Böcklin aura été le peintre par excellence. Freud explique que tout rêve est lié aux événements du jour qui vient de s’écouler.