Enseignement des maths l’exemple singapourien qui fait rêver blanquer?
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Les passerelles entre le « gymnasium » (l’équivalent du lycée général) et la « realschule » (mixte de lycée technologique et de CFA) se sont multipliées pour ouvrir d’autres chemins. Le grand frère de Laura, « pas très scolaire », en a bénéficié : cet ado de 18 ans a démarré un apprentissage dans une entreprise d’ébénisterie. « Il est très content, commente Laura, il a trouvé sa voie, et un travail. »Corée du sud.
« Ils ont étudié tous les travaux des pédagogues, notamment ceux de Maria Montessori, et ont pris le meilleur de chacun », explique Jean Nemo, éditeur français du manuel. Le résultat de la recherche s’est traduit dans les classes, et c’est ainsi qu’Hyein, enfant, a découvert les opérations « avec des cubes et des tas d’objets colorés. Ce n’est que plus tard qu’on s’est mis à faire des maths avec une feuille et un stylo », raconte-t-elle.
La méthode, qui essaime dans le monde entier, y compris en France, est considérée comme une explication du succès des élèves asiatiques.
Aujourd’hui, quand un élève est suffisamment performant dans les disciplines scientifiques, parents et enseignants le dirigent vers les prépas — la voie royale. Quelques jeunes — mal informés ou peu séduits par « l’enfer des prépas », ou vraiment amoureux des mathématiques —, iront à l’université et seront formés par les meilleurs mathématiciens. S’ils ne se sont pas découragés en route, ils finiront par se présenter aux concours de recrutement.
Après avoir accompli un minimum de cinq années universitaires, le candidat qui aura réussi au Capes (le premier niveau de recrutement), pourra espérer gagner l’équivalent de 1,5 smic. Soit environ 1 700 euros (net).