Est-ce que l’on rêve plus quand on dort moins?
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Beaucoup de gens pensent que si on a rêvé c’est qu’on a bien dormi. Mais est-ce vrai ? Les rêves sont-ils le signe d’un sommeil de bonne qualité ? Et, à l’inverse, est-ce que le fait de ne pas rêver signifie que l’on dort mal ? Un lien existe bien entre les rêves et notre état d’éveil. Mais cette croyance n’est pas tout à fait exacte pour autant.
Pour bien comprendre, nous allons vous expliquer comment fonctionnent les cycles de sommeil et le lien qu’il y a entre les rêves et notre état de forme au réveil. Les cycles de sommeil et les rêves Bien que notre corps soit quasiment à l’arrêt pendant notre sommeil, notre cerveau, lui, reste pleinement actif.
Il continue notamment d’assurer le bon fonctionnement des activités vitales de notre corps (respiration, digestion, récupération musculaire, etc.) ou encore de traiter toutes les informations reçues dans la journée. Notre sommeil est en fait composé de plusieurs cycles de sommeil d’environ 90 minutes chacun.
Réveillés à plusieurs reprises pendant différents cycles de sommeil, les personnes ont été invitées à décrire leur rêve avec le plus de détails possible. De précédents travaux ont montré que 80 à 90% des dormeurs peuvent décrire leur rêve en cas de réveil subi lors d’une phase de sommeil paradoxal et que 50 à 75% dans une autre phase de sommeil durant la nuit.
L’étude confirme ces données puisque de nombreux participants ont rapporté rêver pendant des cycles de sommeil non paradoxaux. En revanche, ils avaient plus de difficultés à s’en souvenir. D’après les tests menés auprès de 7 patients, qui ont dormi entre 5 et 10 nuits en laboratoire, 71% du temps passé à rêver s’est produit en phase non paradoxale, contre 95% en phase paradoxale.
Les travaux mettent en évidence une zone à l’arrière du cerveau, nommée « zone chaude » par les auteurs de l’étude, où les ondes de basse fréquence diminuent aussi bien pendant les phases de sommeil paradoxal qu’une autre phase de sommeil pendant les rêves, ce qui permet de définir si une personne rêve ou non. Pour consulter l’étude : http://www.nature.com/neuro/journal/vaop/ncurrent/full/nn.4545.html
Ainsi, ils imprimeraient mieux les rêves et s’en souviendraient plus longtemps.Les personnes qui se souviennent des rêves se réveillent plus facilementLes scientifiques se sont par la suite intéressés à la région du cerveau concernée par ce phénomène. Pour cela, les quarante participants ont été mis dans des machines avec une perfusion dans le bras. Les études ont au total duré un an et demi.
Grâce à cette deuxième expérience, les experts ont pu faire une deuxième conclusion : les grands rêveurs ont une activité plus importante dans une région spécifique du cerveau contrairement aux autres. Cette partie serait d’ailleurs beaucoup plus sensible aux stimuli extérieurs.
Ainsi, les personnes se souvenant plus facilement de leurs rêves auraient une capacité à être réveillées plus facilement par les bruits et ainsi mieux mémoriser leurs rêvesPour finir, il est normal de ne pas se souvenir de tous ses rêves. Cela ne veut pas dire qu’on ne rêve pas. Le sommeil paradoxal, période où l’on rêve, existe chez tout le monde.
En fait, on fait tous de trois à six rêves par nuit et on passe environ 25 % de son temps de sommeil à rêver – selon certains chercheurs, ce pourcentage pourrait même être nettement plus élevé!Pourtant, la plupart des gens se souviennent rarement de leurs rêves et, même s’ils se les rappellent, leurs souvenirs s’estompent rapidement à moins qu’ils ne soient écrits ou consignés d’une autre façon.Cela étant, les rêves ont toujours été une source de fascination et, bien que de nombreuses questions à leur sujet restent sans réponses, des études rigoureuses ont permis de faire des progrès considérables dans la compréhension des causes et des mécanismes des rêves.De nombreuses données cliniques et scientifiques attestent que les rêves reflètent souvent les préoccupations du moment et les expériences marquantes sur le plan émotionnel.
Ces représentations sont parfois de nature métaphorique ou associative, ce qui explique en partie le caractère si étrange des rêves.
Puisqu’ils peuvent être le reflet de l’état de conscience, des préoccupations et des idées personnelles sur soi-même, sur les autres et sur le monde dans lequel on vit, ils sont d’un grand intérêt.Même si on ne sait toujours pas exactement pourquoi et comment on rêve, beaucoup de gens trouvent utile de prêter attention à leurs rêves et même de les raconter aux autres.
Elle précise néanmoins que le réveil n’explique pas tout, et nul n’a encore prouvé ni infirmé que ceux qui ne se souviennent pas de leurs rêves ont une activité onirique moins intense que les autres: «Si on réveille de manière contrôlée des gens qui disent ne jamais se souvenir de leurs rêves, on constate qu’ils racontent plus de rêves que d’habitude.
Mais quand même moins que les grands rêveurs.» Après tout, notre cerveau n’est pas obligé de toujours nous dire ce qu’il fait de ses nuits… EN SAVOIR PLUS: A quoi servent les rêves? LA RÉDACTION VOUS CONSEILLE: «Retenir le contenu d’un rêve s’apprend» Les rêves et les cauchemars sont utiles au cerveau