Exemple d’immigré qui ont vecu le rêve américain?
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L’immigration est présente partout dans le monde. C’est un sujet qui stimule les débats politiques et fait souvent les gros titres, crée des conflits et des opportunités, et affecte le monde entier.Malheureusement, l’accent mis sur l’immigration est principalement négatif, et les généralisations et les stéréotypes abondent. Les immigrants causent la « crise », ils sont considérés comme des « clandestins », ils volent les ressources et réduisent les salaires.
Si vous êtes Donald Trump, ils apportent le crime et la drogue et sont des « violeurs ».Je pense qu’il est temps de remettre les choses à leur place. Comme la plupart des Américains, je suis un produit de l’immigration. Et si vous remontez à une, deux, trois générations ou plus, vous êtes l’êtes probablement aussi.En fait, beaucoup de choses n’auraient pas existé ou ne seraient pas arrivées sans l’immigration.
On peut mentionner des livres qui n’auraient jamais été écrits, des films jamais produits, des vêtements jamais fabriqués, des technologies jamais inventées, des paniers jamais marqués… sans immigrants.Voici donc 17 immigrants sans qui le monde serait très différent.1.Albert Einstein (Allemagne → Italie → Suisse → Autriche → Belgique → États-Unis):via GIPHY « C’est pas Einstein »… Ah si !
A un bout de la chaîne, on met un Irlandais, un juif d’Ukraine ou un Italien des Pouilles, à l’autre bout, après inspection des yeux, inspection des poches, vaccination, désinfection, il en sort un Américain ». A partir de 1917, un test de lecture est imposé aux arrivantsA dater de 1914, le flux migratoire transatlantique commence à ralentir. A cause de la guerre, mais aussi parce que les Etats-Unis ont moins besoin de bras et de sang neufs.
L’île n’est plus qu’un centre de détention pour les étrangers en situation irrégulière. Pendant et après la Seconde Guerre mondiale, on y enferme les individus suspects d’être des agents fascistes ou pronazis, et plus tard communistes.
La première personne accueillie à Ellis Island, le 1er janvier 1892, avait été Annie Moore, une Irlandaise aux joues rouges de 15 ans, venue retrouver ses parents à New York – la municipalité lui avait offert une belle pièce de 10 dollars en or.
Le dernier détenu à vider les lieux, le 12 novembre 1954, a été un marin norvégien nommé Arne Petersen.Plus de 100 millions d’Américains ont un ancêtre qui est passé par Ellis IslandDepuis, les bâtiments ont été classés monument national, au même titre que le mont Rushmore (la montagne du Dakota du Sud, sur laquelle sont sculptés les bustes de quatre grands présidents américains, George Washington, Thomas Jefferson, Theodore Roosevelt et Abraham Lincoln) et la statue de la Liberté.
Malgré les mesures répressives du gouvernement américain en matière d’immigration, les femmes rencontrant le plus de succès continuent d’incarner le potentiel du rêve américain. Thai Lee, l’une des immigrées les plus prospères des États-Unis, a vécu ce rêve américain, en travaillant dur pour l’atteindre. Cette femme d’affaires née Bangkok, élevée en Corée du Sud puis immigrée en Amérique du Nord où elle habite chez un ami avec sa sœur fréquente le lycée d’Amherst, dans le Massachusetts.
Plus tard, elle s’inscrit au Amherst College pour y étudier l’économie et la biologie et obtient sa maîtrise en administration des affaires à la Harvard Business School en 1985. Elle travaille alors pour des entreprises américaines comme Procter & Gamble ou American Express pendant quatre ans, puis rachète avec son époux un revendeur de logiciels pour moins de 1 million de dollars en 1989.
Weili Daili, originaire de Chine, Peggy Cherng, cofondatrice du groupe Panda Express, Eren Ozmen, milliardaire américano-turque, élevée à Diyarbakir, une ville de Turquie proche de la frontière syrienne… Toutes ces femmes ont pour point commun d’avoir migré aux États-Unis à la recherche d’une meilleure éducation.
Il est ainsi actuellement étudiant en master d’ingénierie mathématique de l’autre côté du pays. Le Massachusetts Institute of Technology La réussite par le talent et le travail Soyons francs, ces jeunes gens avaient toutes les bases et des soutiens inconditionnels pour réussir. Toutefois, il est aussi possible d’y arriver par d’autres chemins, ceux que je considérerais déjà plus proches de l’archétype du rêve américain: comme celui de cette famille Iranienne que j’avais rencontrée.
Les parents avaient fui leur pays au début des années 1980 peu après la révolution. Leur fille maintenant âgée d’une trentaine d’années est née sur sol américain. Ayant eu la chance de travailler avec elle, la jeune femme est confortablement intégrée et installée en Californie dans la région de Los Angeles. Diplômée de la fameuse Université du MIT (Massachusetts Institute of Technology), elle travaille pour une entreprise dans le domaine scientifique et est très fière de son père.
Cependant, cela ne fut pas sans une multitude de sacrifices et des premières années dans des conditions particulièrement difficiles à l’arrivées des parents, avec notamment des premiers emplois précaires. Parmi ceux qui ont également réussi, il y a aussi Romil, un étudiant venu d’Inde. Ce n’est d’ailleurs pas un secret de dire que beaucoup d’Américains originaires du pays du Taj Mahal habitent aux Etats-Unis.
Le rêve américain focalisé sur Los Angeles est si puissant qu’il résiste pour l’instant aux récents problèmes économiques de la région.
4 Un immigrant témoigne : « Presque tout le monde ici est nouveau » (Gibbs, 30) ; voir aussi McWilli (…) 9Mais Los Angeles ne reproduit pas seulement le rêve américain : son climat et ses paysages exceptionnels, dont les images sont largement véhiculées à l’étranger, offrent la promesse d’un mode de vie différent, qui, si l’on en croit les témoignages des intéressés, n’est pas encore érodée par les problèmes urbains dûs à une croissance massive et désordonnée (Gibbs 30, Kotkin 16).
Sa jeunesse et son dynamisme lui confèrent l’image d’une société ouverte, d’une ville où être étranger (stranger ou alien) ou simplement étrange n’a rien d’exceptionnel4.
Interrogés sur les raisons de leur choix, les immigrants de Los Angeles se montrent persuadés que l’intolérance et la xénophobie y sont moins développées que dans le reste des États-Unis (Gibbs 30, Kim 2-3). Même les émeutes de mai 1992 n’ont pas été dissuasives (Ford 83).
5 Les chiffres montrent que les séjours des migrants sont de plus en plus longs et que la proportion (…) 10Enfin, les Mexicains présentent un cas particulier : beaucoup cherchent moins à réussir aux États-Unis qu’à gagner le maximum de dollars en un temps limité afin d’améliorer leur situation économique et sociale dans leur pays. Ils sont souvent peu sensibles au statut social ou au potentiel de carrière de leur emploi américain (Baca et Bryan A1).