Film la nuit les rêves un monde qui change?
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Cela défie toutes les lois de l’évolution qui renforcent ce qui est nécessaire à la vie. Pourquoi ? Est-ce qu’on ne se pose pas les bonnes questions ? Il n’y a pas d’énigme plus importante que le rêve. Pourtant, vous avez avancé une réponse à ces questions…
Je propose en effet une théorie, mais elle n’est que spéculative, selon laquelle la fonction du rêve serait une reprogrammation neurologique pour préserver chez l’individu l’hérédité psychologique qui est à la base de sa personnalité. C’est-à-dire que pour moi les rêves serviraient à protéger notre identité qui, sans eux, serait détruite par l’influence de l’environnement social, politique ou culturel. Pendant la journée, notre apprentissage nous transforme en animal social.
Pendant la nuit, le rêve nous permet de redevenir ce que nous sommes à l’origine. C’est une sorte d’anti-apprentissage. Grâce aux rêves s’exercerait ainsi une résistance au formatage et à toutes formes de totalitarisme.
Projection à 21h30 environ en fonction de la tombée de la nuit Jeudi 24 Aout au parc du Clos Layat : Dreams de Kim Hagen Jensen (2019) Emma est une jeune fille qui partage sa chambre avec Coco, son cochon d’Inde. Une nuit, dans son sommeil, elle bascule dans un monde merveilleux. Elle découvre alors qu’elle a le pouvoir d’entrer dans le monde des rêves et de changer le futur. Sa vie devient extraordinaire !
Jusqu’au jour où revenir dans le monde réel s’avère plus compliqué que prévu… Film danois. VF. Durée 1h19. Film d’animation dès 6 ans. Projection à 20h30 environ, en fonction de la tombée de la nuit.
Peut-être parce que le film ne se tient que d’être très précisément circonstancié, presque cristallisé dans une époque, un quartier, une atmosphère. Inauguré avec la victoire de François Mitterrand à l’élection présidentielle de 1981, Les Passagers de la nuit ne commence vraiment qu’en 1984. Voilà une ellipse qui en dit long. Qui contient, en fait, toute la désillusion, politique, existentielle, morale, d’une génération.
Les années 1980 sont un personnage essentiel du film, on les retrouve dans leurs couleurs, leur texture, leur sonorité, leur musicalité. Le réalisateur les convoque dans des archives urbaines qu’il redistribue subtilement dans sa reconstitution et qui contribuent à la fonder en vérité. Il vous reste 15% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.